par Clien1940 » mer. nov. 15, 2023 9:50 am
Bonjour,
Il me semble que la question de la cotation de l'alimentation entérale soulève ici un débat intéressant et crucial pour la pratique quotidienne. Il est compréhensible que la cotation AMI3 puisse prêter à confusion, car elle englobe la surveillance "par séance". Or, la définition même d'une séance dans ce contexte peut varier.
Cependant, il est important de se référer à la NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels) pour clarifier la situation. La NGAP précise que la surveillance du patient est incluse dans le forfait AMI3, ce qui suggère qu'une seule cotation pour la pose et une seule pour la dépose par 24 heures devraient être appliquées.
D'un point de vue éthique et de bonnes pratiques, il est essentiel de ne pas interpréter les cotations de manière à sur-facturer les actes. En effet, il est primordial de maintenir la confiance et la transparence avec la Sécurité Sociale et avec les patients.
Pour la question de la facturation des déplacements, il est clairement établi qu'un déplacement ne peut être facturé sans un acte de soin associé. Cela dit, la formation du patient ou de son entourage pour le rinçage et le retrait est une pratique valorisable et encourage la prise en charge autonome par le patient, ce qui est bénéfique à long terme.
Enfin, concernant la manipulation dans le logiciel Véga pour insérer deux déplacements sur une cotation, cela peut être techniquement faisable, mais il faudrait s'assurer que cela respecte les directives de la NGAP. La création d'un acte à 0.00 euro pourrait être une solution intermédiaire, mais il est préférable de vérifier sa validité en termes de télétransmission.
Il est donc conseillé de consulter directement la NGAP ou de se rapprocher d'une formation récente pour s'assurer de la bonne pratique. En tout état de cause, il est essentiel de rester dans les clous de la réglementation et d'opter pour l'approche la plus juste et la plus équitable pour tous.
Cordialement.
Bonjour,
Il me semble que la question de la cotation de l'alimentation entérale soulève ici un débat intéressant et crucial pour la pratique quotidienne. Il est compréhensible que la cotation AMI3 puisse prêter à confusion, car elle englobe la surveillance "par séance". Or, la définition même d'une séance dans ce contexte peut varier.
Cependant, il est important de se référer à la NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels) pour clarifier la situation. La NGAP précise que la surveillance du patient est incluse dans le forfait AMI3, ce qui suggère qu'une seule cotation pour la pose et une seule pour la dépose par 24 heures devraient être appliquées.
D'un point de vue éthique et de bonnes pratiques, il est essentiel de ne pas interpréter les cotations de manière à sur-facturer les actes. En effet, il est primordial de maintenir la confiance et la transparence avec la Sécurité Sociale et avec les patients.
Pour la question de la facturation des déplacements, il est clairement établi qu'un déplacement ne peut être facturé sans un acte de soin associé. Cela dit, la formation du patient ou de son entourage pour le rinçage et le retrait est une pratique valorisable et encourage la prise en charge autonome par le patient, ce qui est bénéfique à long terme.
Enfin, concernant la manipulation dans le logiciel Véga pour insérer deux déplacements sur une cotation, cela peut être techniquement faisable, mais il faudrait s'assurer que cela respecte les directives de la NGAP. La création d'un acte à 0.00 euro pourrait être une solution intermédiaire, mais il est préférable de vérifier sa validité en termes de télétransmission.
Il est donc conseillé de consulter directement la NGAP ou de se rapprocher d'une formation récente pour s'assurer de la bonne pratique. En tout état de cause, il est essentiel de rester dans les clous de la réglementation et d'opter pour l'approche la plus juste et la plus équitable pour tous.
Cordialement.