Salut arju et bienvenue

heuuuu et heuuu, tu dois pas être au bon endroit...

Oui, pension pleine à 65 ans...à condition d'arrêter de travailler à 65 ans, pas avant!
Le récapitulatif adressé par la CARPIMKO tous les 5 ans à partir de 55 ans est très bien fait et représente la simulation de la retraite si on s'arrête à 60, 61, 62 etc...jusqu'à 65 ans où on touche en effet la retraite à taux plein.Mais il me semble avoir compris qu'on ne pouvait s'arrêter, au minimum, qu'à 60 ans, voire plus depuis ces derniers jours pour espérer percevoir quelques subsides des Caisses.
Si ce n'était pas le cas, il me semble que nous serions nombreux, (moi la première!) à nous arrêter immédiatement, sans attendre ce délai!!

oui ..apres la lecture de invite X il ou elle a pas tout tort ...c'est vrai que l'hopital local telephone d'embléé au centre de soins par chez nous ...il n'y a que pour les toilettes qu'ils se souviennent de nous !!! apres avoir essuyé un refus du centre soins bien sur !!!
par contre les gens ayant des psgs regulierement ainsi que des inj sont dans l'ensemble quand meme fidele . c'est d'ailleurs les memes qui sont fideles envers leur kinés aussi non ??

Dire que les patients "ne changent pas d'infirmière" est un leurre.
Cela ne concerne que les patients ayant une maladie de très longue durée (Ald , diabete , ...).
Et encore sous réserve qu'ils n'aient pas eu besoin d'aller dans l'intervalle à l'hopital, car à la sortie de celui-ci, ils peuvent tomber dans le giron d'une HAD ou d'une autre infirmière imposée par leur entourage familial.
Au moins la moitié de nos actes sont faits pour des patients nouveaux , pour des soins de courte durée ( de la simple prise de sang aux pansements pour un mois), et ceux-ci iront "au hasard" chez l'infirmière A (toi) ou B (la nouvelle) : hasard des Pages-Jaunes , du conseil du voisin , de la réponse du pharmacien qui délivrera les produits, de la préférence du médecin traitant (lequel n'est pas nécessairement respectueux de la neutralité déontologique, j'en ai un exemple flagrant : sa compagne est infirmière !)
La nouvelle B fera son trou progressivement, et tu dois en tenir compte dans les 2 années à venir.

cela depend juste si on est en zone sous dotée ou sur dotée ou ...normal ...et comme ce n'est pas par commune mais canton que c'est cotifié ..alors....
mais oui Marie Laure ,garde confiance .les gens ne changent pas d'infirmieres comme çà ou alors ceux qui n'en ont rien a faire et en general ce sont qui ne sont pas chez eux quand on passe ...ou qui sont tres absent le jour qu'ils doivent regler !!! donc ceux là ils peuvent aller chez les collegues !!

il n'existe pas de quota pour les IDE ? j'avais cru comprendre qu'avec l'augmentation de vos tarifs, il existait dorénavant un quota

Dans nos professions médicales et paramédicales, la relation avec le patient est primordiale. Savoir humaniser nos prises en charges quel qu’en soit la nature. Prendre en charge un patient dans sa globalité et non pas le traitement d’une pathologie seule.
C’est sur ces valeurs que tes patients feront la différances Marie Laure.
Garde confiance en toi…

Rassure-toi, tu n'es pas la seule.
Ma "concurrente" directe, a débarqué il y a quelques années juste dans la rue derrière, on pouvait se voir par l'arrière de nos cabinets!
Lorsque j'ai déménagé quelques n° plus loin dans la rue, elle a aussi (mais pas exprès, c'était juste une coïncidence) déménagé pour être toujours juste à côté.
Pendant un ou deux ans, j'ai accusé le coup avec une nette diminution de la clientèle mais c'est rapidement remonté, le bouche à oreille a fonctionné en me ramenant la clientèle et depuis, je suis saturée à nouveau.

Cette année, j'ai reçu un appel d'une jeune ortho qui voulait s'installer juste à côté de moi car elle avait trouvé "un appart' génial, une affaire!" (sic) pour en faire son cabinet. Apparemment, je n'ai plus de nouvelles, peut-être a-t-elle trouvé un appart' encore plus génial ailleurs!
Ne t'inquiète pas trop. Si tu as une bonne réputation, ta clientèle reste fidèle et les prescripteurs continuent à donner ton adresse.

C'est également pour cette raison que je n'accepte plus de stagiaire car elles ne signent pas de clause de non-concurrence et peuvent à loisir évaluer le potentiel de clientèle pour s'installer à côté . (C''est arrivé à des consoeurs, y compris avec un chantage du style "vous me prenez comme associée ou je m'installe juste à votre porte!" Et c'est bien ce qui est arrivé, hélas!

Comme nous n'avons pas de protection par quotas comme pour les pharmaciens, c'est la guerre!

Salut à tous,

J'ai été très surprise hier au soir de recevoir un appel d'une infirmière me signifiant qu'elle avait l'intention avec une collègue de s'installer l'année prochaine sur la commune où je travaille depuis vingt ans(nous sommes un groupe de trois infirmières)...Nous sommes sur un canton de 8000 habitants,il y a donc 8 infirmièr(e)s et un Service de soins à domicile comprenant 8 aides soignantes qui s'occupent de 42 patients (en toilette)...
J'ai eu beau lui dire qu'elle pouvait choisir un autre lieu car il y a des communes environnantes non désservies par des infirmières, sa position est restée la même...elle a choisi sa commune!

Je n'ai pas la prétention d'avoir le monopole de la place, et j'espère que cette installation ne perturbera pas trop le travail que j'ai actuellement...

Y a t il d'autres professionnels qui se sont retrouvés dans ce cas de figure et si oui y a t il eu un grand changement dans leur mode d'exercice??? Ce serait sympa de me donner quelques avis pour au moins me rassurer! merci d'avance