Bonjour,

le tiers payant intégral (amo+amc) est un autre sujet mais on a oublié qu'à l'origine une mutuelle permet à l'assuré d'être remboursé et non pas de ne pas faire l'avance des frais.

Je ne l'apllique pas pour les même raisons citées plus haut: les patients estiment que c'est un du.

"Quant à la notion de faire sortir le porte monnaie aux patients pour qu'ils se rendent compte de la valeur de notre travail je reste dubitatif. L'important n'est pas combien je gagne mais les soins que je leur apporte.

l'un n'empêche pas l'autre...et je reste persuadé que c'est par la qualité de notre travail que nous parviendrons le mieux à en défendre ses valeurs.

" Et pourquoi n'aurions nous pas droit à un minimum de reconnaissance pour nos "bons et loyaux services"


je le revendique aussi et me bat chaque jour pour que mes efforts soient récompensés, aucune notion d'argent ni de salaire, j'ai choisi l'exercice libéral par vocation et en connaissance de cause.


"Notre dévouement est reconnu ( si! ) et on n'a pas de raison de se plaindre en comparaison avec la même profession en milieu hospitalier."

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Conclusion: le tiers payant quel qu'il soit est la solution de facilité pour tout le monde ( patients et professionnels de santé ) mais tout avantage a son revers...

Bonjour à tous.

Personnellement je pratique tant que je peux le tiers payant intégral (amo+amc) et au final quasi aucuns rejets paiements rapides et surtout pas besoin de déposer des chèques.

En fait je suis même embêté quand des patients de passage me payent en espèces.

Alors oui il y a quelques couacs parfois des mutuelles ou des caisses mais c'est suffisamment rare pour que cela reste pratique et autant dire que les patients sont contents, surtout les chroniques.

Pour être honnête, c'est un peu lent à mettre en route (conventionnement avec les mutuelles) mais depuis deux trois ans les organismes sont bien rodés il me suffit d'envoyer en quelques clics des documents scannés pour être rapidement conventionné.

Par contre je tourne essentiellement avec des chroniques je comprends que les idels avec une majorité de patients ponctuels peuvent être vite dépassés d'autant que le 1/3 payant mutuelle sur un soin ponctuel avec TLA c'est pas idéal.

Quant à la notion de faire sortir le porte monnaie aux patients pour qu'ils se rendent compte de la valeur de notre travail je reste dubitatif. L'important n'est pas combien je gagne mais les soins que je leur apporte.

Des fois on est payé une misère (je fais des bilans pour dépanner quand j'ai du temps et histoire de garder la main), d'autres à outrance (merci les perfs sous cutanées) mais au final je bosse beaucoup et je gagne bien plus qu'en hospitalier. Personne nous oblige à faire ce métier en libéral après tout.

Après, les patients qui pensent avoir un service gratuit je leur rappelle qu'ils cotisent mutuelle + sécu (surtout les mutuelles qui ponctionnent bien alors autant les faire pratiquer le 1/3 payant).

Bonne journée !

ok mais je ne crois pas que la reconnaissance de notre travail est d'actualité sur le plan pecunier ..... çà n'a pas l'air de les interresser du tout voire meme essayer de nous reduire serait plutot dans leur objectif !

Et pourquoi n'aurions nous pas droit à un minimum de reconnaissance pour nos "bons et loyaux services" ???
il ne s'agit pas d'un engouement, ptit chat, la question se pose depuis la nuit des temps...

Quelqu'un a dit:
" La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu'un salaire."
Seulement voilà, on ne vit pas de reconnaissance, mais d'un travail bien rémunéré, oui.

Notre dévouement est reconnu ( si! ) et on n'a pas de raison de se plaindre en comparaison avec la même profession en milieu hospitalier.

La plupart de nos patients (ceux qui payent) sont souvent très surpris de ce que leur coûte une injection ou une prise de sang, beaucoup sont scandalisés de nous voir facturer des "demi" soins...

Par contre ceux qui n'ont pas à faire l'avance des frais ne se posent même plus la question, parce que ce droit qu'ils ont acquis est devenu un dû.
Je me charge de leur rappeler de temps en temps que si ça ne leur coûte rien ce n'est pas gratuit pour autant.

Et je ne parle pas de la reconnaissance de nos chers prescripteurs, que celui qui n'a jamais été touché par de (sincères) félicitations à l'encontre de son travail me jette la première pierre...

ah...valeur d'argent ,de coeur ,de reconnaissance , de connaissance ....
pleins de questions !

çà l'air d'etre a la mode de se poser la question " comment ou est on reconnu ?? "

c'est bizarre cet engouement ,non ??

question ouverte , a debat ,bien sur en toute amitié ! ( point de ton de reproche dans mon interrogation ! )

Acte: de agere, faire, ce qui est fait, réalisé.

Ce que nous faisons tous les jours...connaitre ou reconnaitre, telle est la question !

ouais ....chai pas si çà vaut le coup de le connaitre !!
mais vaut mieux en rire

angelique a écrit : ( ... ) ceux pour qui nous l'appliquons de façon systématique n'ont plus la notion de la valeur de l'acte et donc de notre travail.

Valeur de l' acte ? ...

C'est bien là le problème, beaucoup estiment que le droit au tiers payant est un dû et ceux pour qui nous l'appliquons de façon systématique n'ont plus la notion de la valeur de l'acte et donc de notre travail.

Je croyais que c'était obligatoire à partir du 1 juillet, alors que ce n'est qu'une "possibilité".

Pourtant, combien de nos patients considèrent comme un "droit", de ne rien avancer, sous prétexte "qu'ils sont en ALD" !

rien de nouveau sous le soleil .Ca fait longtemps aussi que je pratique...

"ont la possibilité " donc ce n'est pas une obligation ...
c'est bien çà ?? ( enfin ,perso ,çà ne change rien car çà fait longtemps que je fais )

Reçu ce matin de notre CPAM:



celà répond à notre question, non ?

Il fait beau et chaud ( contrepèterie )

chez nous aussi !!il fait chaud