par Stéphane Bernabé » jeu. nov. 22, 2007 9:25 pm
Salut Théné,
il peut y avoir des avantages à utiliser un logiciel "en ligne", c'est vrai. Mais ils sont objectivement minimes : un bon mécanisme de télé-mise-à-jour suffit par exemple pour avoir toujours la bonne version du logiciel. Pour ce qui est de pouvoir travailler à partir de plusieurs ordinateurs, franchement, la possibilité de réinstaller Vega autant de fois qu'on le veut est elle aussi suffisante. Vega n'est pas "lié" à la machine comme les grands logiciels américains.
Les inconvénients repris par Kristofs sont nombreux : mauvaise infrastructure d'accès Internet en France, services et prix pas adaptés, qualité de la connexion (fiabilité, débit) pas suffisant à mes yeux, etc.
Mais en complément, je vais rajouter quelques réflexions d'un autre ordre.
Tout d'abord, en France, on est très
attaché à la "possession" des choses. Acheter son logiciel, c'est encore très souvent avoir un CD, une doc papier, une boîte, etc. Pour les plus jeunes le téléchargement est rentré dans les habitudes, mais c'est soit en achetant, soit en piratant. Dans les deux cas on a le logiciel chez soi...
La location d'un logiciel est loin d'être une habitude facile à vendre en France : un logiciel est encore trop souvent considéré comme une "chose". Pourtant, des gens comme nous ne vendons qu'un droit d'usage (une licence) et pas un logiciel. Dès lors, nous pourrions très bien limiter ce droit, le louer, etc. Mais la confusion entre le CD et la licence est trop ancrée en France.
A titre personnel, je déteste les logiciels en ligne, alors que mon métier me permet d'en comprendre tous les aspects. Je n'aime pas leur lenteur, leur interface dépendante de standard qui ne sont pas encore faits pour ça, l'illusion qu'ils entretiennent quant à leurs fonctionnalités réelles. S'ils ne sont destinés qu'à gérer des données en ligne (mails, transactions financières, commandes de matériel, etc), pas de souci. Mais s'ils sont destinés à opérer localement sur mon ordinateur ou mes données (anti-virus, logiciel de retouche d'image ou de composition de livres-photos, etc, je ne fais pas.
Je ne crois pas que nous ne soyons pas "à l'avant des évènements" : à ce niveau, chacun peut avoir sa vision du monde pour les 5, 10 ou 20 ans à venir. La mienne (et qui influence largement Epsilog, Vega et le reste) n'est pas autant axée sur le "tout en ligne" que celle de Théné. Elle priorise plus le besoin des usagers que l'usage des nouvelles technologies.
Voila, voila. J'ai bien répondu ? Pas trop lisse ni politiquement correct
8) Salut Théné,
il peut y avoir des avantages à utiliser un logiciel "en ligne", c'est vrai. Mais ils sont objectivement minimes : un bon mécanisme de télé-mise-à-jour suffit par exemple pour avoir toujours la bonne version du logiciel. Pour ce qui est de pouvoir travailler à partir de plusieurs ordinateurs, franchement, la possibilité de réinstaller Vega autant de fois qu'on le veut est elle aussi suffisante. Vega n'est pas "lié" à la machine comme les grands logiciels américains.
Les inconvénients repris par Kristofs sont nombreux : mauvaise infrastructure d'accès Internet en France, services et prix pas adaptés, qualité de la connexion (fiabilité, débit) pas suffisant à mes yeux, etc.
Mais en complément, je vais rajouter quelques réflexions d'un autre ordre.
Tout d'abord, en France, on est très [b]attaché à la "possession" des choses[/b]. Acheter son logiciel, c'est encore très souvent avoir un CD, une doc papier, une boîte, etc. Pour les plus jeunes le téléchargement est rentré dans les habitudes, mais c'est soit en achetant, soit en piratant. Dans les deux cas on a le logiciel chez soi...
La location d'un logiciel est loin d'être une habitude facile à vendre en France : un logiciel est encore trop souvent considéré comme une "chose". Pourtant, des gens comme nous ne vendons qu'un droit d'usage (une licence) et pas un logiciel. Dès lors, nous pourrions très bien limiter ce droit, le louer, etc. Mais la confusion entre le CD et la licence est trop ancrée en France.
[b]A titre personnel, je déteste les logiciels en ligne[/b], alors que mon métier me permet d'en comprendre tous les aspects. Je n'aime pas leur lenteur, leur interface dépendante de standard qui ne sont pas encore faits pour ça, l'illusion qu'ils entretiennent quant à leurs fonctionnalités réelles. S'ils ne sont destinés qu'à gérer des données en ligne (mails, transactions financières, commandes de matériel, etc), pas de souci. Mais s'ils sont destinés à opérer localement sur mon ordinateur ou mes données (anti-virus, logiciel de retouche d'image ou de composition de livres-photos, etc, je ne fais pas.
Je ne crois pas que nous ne soyons pas "à l'avant des évènements" : à ce niveau, chacun peut avoir sa vision du monde pour les 5, 10 ou 20 ans à venir. La mienne (et qui influence largement Epsilog, Vega et le reste) n'est pas autant axée sur le "tout en ligne" que celle de Théné. Elle priorise plus le besoin des usagers que l'usage des nouvelles technologies.
Voila, voila. J'ai bien répondu ? Pas trop lisse ni politiquement correct :lol:
