Question de patience? Question de compétence! Et de ce point de vue il faudra effectivement être très très très patient!
De plus la situation de prescrit, sur le plan de la responsabilité professionnelle est extrêmement confortable! Pour prescrire il faut à ce jour être docteur en médecine. Quant existera un doctorat en masso kinésithérapie, alors tout sera possible.
En CSPN, la CNAMTS a clairement fait savoir qu'elle n'était pas fovorable aux "expérience locales" (centralisme jacobin et surranné oblige!), la question de la suppresion de la DEP soulevant des problèmes beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît, et relevant en tout état de cause de la seule responsabilité du pouvoir réglementaire.
Il ne faut pas oublier qu'au vu de la jurisprudence, la DEP est un devis qui, lorsqu'il est accepté par le contrôle médical, interdit toute action en répétition de l'indu: une telle protection ne s'abandonne pas sans réflexion, non?

Pour les MK, les bilans ne font pas office de DEP.
En ce qui nous concerne, les bilans ne devraient pas être mal percus, car ceux ci sont rénumérés, contrairement aux DEP : et en plus, c'es un pas vers une autonomie plus grande, comme vous le soulignez.
A quand l'auto prescription??
Sisi, j'y crois, question de patience...

Nous sommes actuellement en discussion avec notre CPAM en Savoie, pour le même principe : remplacer la DEP par un bilan, à adresser au médecin prescripteur.
Cela devrait être opérationnel pour le mois d'octobre : cependant, nous cherchons un moyen de trouver un garde fou pour les (Rares) professionnels qui seraient tentés de pousser un peu le système à leur avantage : je suis donc preneur de toute idée, ou expérience en ce sens.
Nous pensons déjà proposer que chaques professionnels fassent un classement ordonné des prescriptions, qui peuvent être mise à la disposition du médecin conseil à tout moment, sur simple demande.

Si je ne m'abuse, la fiche de synthèse des bilans MK vaut DEP depuis le début ?
Au passage on est sur la même démarche qu'avec la DSI pour les infirmières : un nouveau document (bilan/DSI) remplace la DEP, et comporte assez d'éléments concrets sur l'évaluation du patient et le diagnostic porté par l'auxiliaire médical pour l'autoriser à déterminer lui-même la nature et la quantité des actes à réaliser. C'est mal perçu par les professionnels (surcharge de travail), mais sur le fond c'est une avancée notable vers l'autonomie.

Le département de la Somme (80) se lance en ce qui concerne les DEP à destination de la CPAM départementale et de la MSA sous réserve de mise à disposition des bilans. A qui devra-t-on les adresser : au médecin conseil, au médecin traitant, à la caisse ? Les procédures avancent trois pas en avant, deux pas en arrière : Mais elles avancent !
Se pose la question de la responsabilité du Kiné de déterminer le nombre exact de séances : Cela ouvre la porte à de miltiples contestations !!!!
A suivre

Le département de la Somme (80) se lance en ce qui concerne les DEP à destination de la CPAM départementale et de la MSA sous réserve de mise à disposition des bilans. A qui devra-t-on les adresser : au médecin conseil, au médecin traitant, à la caisse ? Les procédures avancent trois pas en avant, deux pas en arrière : Mais elles avancent !
Se pose la question de la responsabilité du Kiné de déterminer le nombre exact de séances : Cela ouivre la porte à de miltiples contestations !!!!
A suivre

>>ça introduit presque obligatoirement la notion de "prescription électronique", qui est encore à l'étude.<<
J'y pensais justement il y a quelques jours.
On pourrait imaginer une ordonnance électronique, écrite sur la carte Vitale du patient, elle même reprise par les différents acteurs médicaux qui suivront, Pharmaciens, Infirmières, Kiné etc... Les différents envois à la sécu ayant comme document d'origine cette OE (Ordonnance Electronique), donc, plus de justificatif papier, ni à la sécu, ni au pharmacien, ni à l'IDE etc... Celle ci disparaitrait de la carte Vitale à expiration laissant la place à une nouvelle. L'historique étant enrégistré sur les différents ordinnateurs l'ayant utilisé.

Pour pouvoir arrêter l'envoi des DEP il y a quelques voies à explorer :
- la disparition pure et simple de la démarche de demande d'accord de prise en charge des soins préalable à leur exécution. C'est AMHA du ressort de la discussion conventionnelle et de la réglementation professionnelle. Donc pas d'impact informatique rapide.
- le remplacement de la DEP par de nouveaux documents comme les fiches de synthèses de bilans pour les MK ou les DSI pour les infirmières. On déplace le problème tout en générant d'agréables frictions conventionnelles, et d'inévitables incompréhension de la base sur l'intérêt (bien réel pourtant) de telles démarches.
- la "dématérialisation" des formulaires, que ce soit une DEP ou une DSI/fiche de synthèse. Comme on le fait pour les feuilles de soins avec SESAM-Vitale. Pour faire ça, il semble nécessaire que certains décideurs réfléchissent aux aspects techniques de la chose : contenu, codage, standard, cahier des charges, etc. Ce n'est pas une mince affaire, et elle ne peut pas être raisonablement à l'initiative d'un ou même de plusieurs éditeurs. Au passage, ça introduit presque obligatoirement la notion de "prescription électronique", qui est encore à l'étude.
Moralité : on a encore de belles années de travail en tant que société informatique. Et il y a encore beaucoup à faire pour simplifier les démarches et méthodes de travail des professionnels de santé...

Est ce que les améliorations à venir (dans la grande usine à gaz) permettront l'arrêt de l'envoi des DEP