Florence no limit

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par Michel Bastien » ven. juil. 25, 2008 11:16 pm

Bravo pour ce que Florence apporte d'humanité, de dévouement et de joie de vivre. Il faut lui en rendre témoignage.
Nous n'avons souvent pas assez de temps à consacrer à nos patients, aussi des personnes comme elle sont les bievenues!!!

par ptit chat » ven. juil. 25, 2008 9:58 pm

:lol: ca c'est des ptites mains admiratives .souvent toujours de bonne humeur et hyper organisee.mais en les cotoyant souvent chez les patients moi je leur fait les compliments de vive voix.pas vous?

Re: Florence no limit

par Vincent HOVASSE » ven. juil. 25, 2008 8:59 pm

TITJO a écrit :Florence représente...
aussi ce que la famille n'est plus; du fait de l'éloignement bien souvent et aussi du fait des nouveaux comportements de société

par Alain Alvo » ven. juil. 25, 2008 8:45 pm

8) Merci TITJO pour ce superbe témoignage, un message plein de vérité(s) toutes simples, mais tellement humaines ...

par ManuPatout » ven. juil. 25, 2008 8:02 pm

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Comme quoi .... Quand le côté humain balaye la suffisance professionnelle .
Merci Titjo pour cette petite perle !
(T'auras même le choix café ou cappuccino, et le p'tit chocolat avec le sucre si tu passes par la Bretagne. :wink: )

Florence no limit

par TITJO » ven. juil. 25, 2008 4:13 pm

Dés qu’elle entrait dans la maison, elle ouvrait des fenêtres, préparait le petit déj, puis aidait mon père à se lever. Elle enchainait avec bonne humeur et efficacité l’aide au popot, à la douche/rasage, elle en profitait pour surveiller la peau, tartinait une pommade aux endroits fragiles, un baume apaisant sur les douleurs, assistait l’habillage, l’installait à table, effectuait un petit dextro avant qu’il ne boive son jus. Elle profitait du délai nécessaire à ces agapes matinales pour tirer le lit.
Puis elle l’entrainait bras-dessus bras-dessous pour une balade à pied dans la rue ou même l’emmenait faire les courses au supermarché. Au retour elle attaquait de front le ménage, la cuisine, le pilulier, la lessive… une vraie tornade. Et elle stimulait sans cesse mon père à réagir à ses questions, ses réflexions.
Elle regroupait mine de rien toutes les attentes essentielles pour un vrai maintien d’un vieillard dépendant à la maison: kiné/infirmière/diéthét/paterning/aide familiale pour cuisine-ménage-provision. ET tout ça pour, allez, deux heures et 1/2 / jour payées au SMIC.
Elle me contactait pour transmettre des observations très pertinentes - que ne savait-elle pas, ne comprenait pas, ne pouvait pas ? elle m’a surtout incité à l’humilité – elle s’occupe à présent de ma mère, en bien moins lourd…

Florence représente une nouvelle génération de « soignants » avec laquelle nous, professionnels convaincus de notre importance, devrons collaborer et revisiter les rôles.

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