par Théné Lamour » mer. nov. 12, 2003 11:41 pm
1/- Un véhicule pris en location de longue durée ou en LOA (location avec option d'achat), est un bien qui rentre dans votre actif professionnel (donc pris en compte pour le calcul de votre taxe pro).
2/- Ce bien ne vous appartient pas (puisque c'est une location). Son propriétaire est un organisme de financement (qui travaille ou non avec le constructeur automobile).
3/- Comme le dit Anne, l'ensemble des frais générés par ce véhicule constituent des frais professionnels qui se ventillent aux postes de la 2035:
- ligne 16 pour les loyers;
- ligne 23 pour toutes les autres dépenses (carburant, réparations, assurance, frais de garage du véhicule...). MAIS PAS les PV...
4/- Si ce véhicule est à "usage mixte" (pour le job ET à titre perso):
- saisir les écritures de dépenses (celles afféctées à la ligne 23), en leur appliquant un % PRO et un % PERSO (la compta de Véga sait très bien faire cette ventilation).
- procéder à la réintégration (ligne 36), du % PERSO des loyers (inscrits en totalité ligne 16).
5/- Ce véhicule ne rentre pas dans le domaine des biens amortissables durant le temps où il est à votre usage.
6/- A la fin du temps de votre location, la logique veut qu'on procède à son changement (pour un autre véhicule neuf). Il faudra alors procéder aux opérations de sortie de l'actif de ce véhicule (cession) et efectuer le petit calcul permettant d'obtenir la plus-value à court terme qu'il faudra alors déclarer (ligne 35).
NOTA : Vous pouvez demander l'étalement de cette plus-value sur trois ans et, dans ce cas:
- l'année de déclaration de la cession : inscrire ligne 35 le total de la + value ET, ligne 43, la valeur égale aux 2/3 de la + value.
- sur les deux déclarations suivantes, inscrire ligne 36, 1/3 de cette + value.
L'option d'un véhicule pris en location longue durée est, à mon sens, motivé en grande partie par la nécessité d'augmenter ses frais pro. Donc, il ne faut pas rechercher les économies de bouts de chandelles. MAIS, il est également nécessaire de bien évaluer : son activité (recettes); sa perspective d'évolution (en fonction de la durée de la location); ainsi que le montant des loyers que l'on est surement pret à sortir régulièrement sans gréver les autres besoins (réparations et entretien du local et des autres matériels nécessaires à l'exercice...)
Enfin, deux points qu'il est bon de connaitre :
- quelque soit la marque ou le modèle de véhicule; ce dernier perd, quasi systématiquement, 50% de son prix de vente en 24 mois...
- maintenant(1), beaucoup de constructeurs pratiquent la LOA assortie d'une VFMG (valeur future minimale garantie). C'est à dire que, lors de votre achat neuf, et suivant la durée de votre location ainsi que le kilométrage maxi que vous estmez (+/- 10%), ce constructeur vous garantit un prix mini de rachat de votre véhicule à l'issue du temps de location. Il vous est alors possible d'avoir plusieurs options d'actions...renseignez-vous...
(1) Ford a été le précurseur en la matière.
Arrivédercho.
1/- Un véhicule pris en location de longue durée ou en LOA (location avec option d'achat), est un bien qui rentre dans votre actif professionnel (donc pris en compte pour le calcul de votre taxe pro).
2/- Ce bien ne vous appartient pas (puisque c'est une location). Son propriétaire est un organisme de financement (qui travaille ou non avec le constructeur automobile).
3/- Comme le dit Anne, l'ensemble des frais générés par ce véhicule constituent des frais professionnels qui se ventillent aux postes de la 2035:
- ligne 16 pour les loyers;
- ligne 23 pour toutes les autres dépenses (carburant, réparations, assurance, frais de garage du véhicule...). MAIS PAS les PV...
4/- Si ce véhicule est à "usage mixte" (pour le job ET à titre perso):
- saisir les écritures de dépenses (celles afféctées à la ligne 23), en leur appliquant un % PRO et un % PERSO (la compta de Véga sait très bien faire cette ventilation).
- procéder à la réintégration (ligne 36), du % PERSO des loyers (inscrits en totalité ligne 16).
5/- Ce véhicule ne rentre pas dans le domaine des biens amortissables durant le temps où il est à votre usage.
6/- A la fin du temps de votre location, la logique veut qu'on procède à son changement (pour un autre véhicule neuf). Il faudra alors procéder aux opérations de sortie de l'actif de ce véhicule (cession) et efectuer le petit calcul permettant d'obtenir la plus-value à court terme qu'il faudra alors déclarer (ligne 35).
NOTA : Vous pouvez demander l'étalement de cette plus-value sur trois ans et, dans ce cas:
- l'année de déclaration de la cession : inscrire ligne 35 le total de la + value ET, ligne 43, la valeur égale aux 2/3 de la + value.
- sur les deux déclarations suivantes, inscrire ligne 36, 1/3 de cette + value.
L'option d'un véhicule pris en location longue durée est, à mon sens, motivé en grande partie par la nécessité d'augmenter ses frais pro. Donc, il ne faut pas rechercher les économies de bouts de chandelles. MAIS, il est également nécessaire de bien évaluer : son activité (recettes); sa perspective d'évolution (en fonction de la durée de la location); ainsi que le montant des loyers que l'on est surement pret à sortir régulièrement sans gréver les autres besoins (réparations et entretien du local et des autres matériels nécessaires à l'exercice...)
Enfin, deux points qu'il est bon de connaitre :
- quelque soit la marque ou le modèle de véhicule; ce dernier perd, quasi systématiquement, 50% de son prix de vente en 24 mois...
- maintenant(1), beaucoup de constructeurs pratiquent la LOA assortie d'une VFMG (valeur future minimale garantie). C'est à dire que, lors de votre achat neuf, et suivant la durée de votre location ainsi que le kilométrage maxi que vous estmez (+/- 10%), ce constructeur vous garantit un prix mini de rachat de votre véhicule à l'issue du temps de location. Il vous est alors possible d'avoir plusieurs options d'actions...renseignez-vous...
(1) Ford a été le précurseur en la matière.
Arrivédercho.