par Daniel MOINE » sam. nov. 22, 2008 12:15 am
Il m'a semblé préférable ici de ne pas parler boutique.
Il va de soi que les syndicats ne sont pas des associations "ordinaires" (comme peuvent l'être les patronages, amicales laïques ou club Léo Lagrange...), mais que leur statut et le modèle de leurs statuts ont été créés par la loi Waldeck Rousseau du 21 mars 1884.
Cela dit l'adhésion est basée sur le contrat, c'est à dire l'expression d'une volonté. Le code du travail précise bien qu'il ne saurait être question d'imposer une syndicalisation à qui ne le voudrait pas. Ainsi les syndicats ne peuvent défendre que les intérêts de leurs adhérents... et par la grâce du label de la représentativité, ceux de tous les professionnels concernés par leur champ d'activité déterminé par leurs statuts.
L'Ordre quant à lui relève d'une toute autre logique: celle de la loi. l'Ordre est institué par la loi, seul moyen de lui permettre de représenter la profession ce qui présuppose le rassemblent de tous ses membres, rassemblement qui ne peut s'opérer que par l'ordre de la loi.
La mission de service public impose le contrôle par l'Etat et non pas par ceux qui en sont bénéficiaires. En revanche si le contrôle de l'institution est opéré par les instances dont c'est le rôle, le contrôle des hommes au service de cette mission est effectué par ceux-là même qui sont concernés, c'est à dire tous les professionnels. C'est par l'expression démocratique du scrutin que ce contrôle a lieu, à échéances régulières fixées par la loi.
Faire le parallèle avec nos impôts et notre vote pour nos parlementaires.
La loi s'impose et aucun avis n'est utile à ce propos. L'Ordre est tenu au respect de la loi, sous le contrôle du juge administratif, lequel peut être saisi à tout moment par toute personne démontrant un intérêt à agir.
Etant partie prenante au service de la loi, peut importe mon opinion: je dois juste prendre ma modeste part à l'exécution de la mission de service public de l'Ordre. Si cela ne me convient pas, je peux me retirer, si mon service ne convient pas à mes consoeurs et confrères, ils me sanctionneront au terme de mon mandat si je me présente à nouveau à leurs suffrages.
L'anonymat, comme l'abstention lors des scrutins, confère un droit imprescriptible à ceux qui s'en réclament: celui de se taire puisqu'ils s'excluent eux mêmes et volontairement. Par ailleurs le code de déontologie n'interdit absolument pas l'usage des pseudonymes, imposant simplement leur déclaration au CDO.
Il m'a semblé préférable ici de ne pas parler boutique.
Il va de soi que les syndicats ne sont pas des associations "ordinaires" (comme peuvent l'être les patronages, amicales laïques ou club Léo Lagrange...), mais que leur statut et le modèle de leurs statuts ont été créés par la loi Waldeck Rousseau du 21 mars 1884.
Cela dit l'adhésion est basée sur le contrat, c'est à dire l'expression d'une volonté. Le code du travail précise bien qu'il ne saurait être question d'imposer une syndicalisation à qui ne le voudrait pas. Ainsi les syndicats ne peuvent défendre que les intérêts de leurs adhérents... et par la grâce du label de la représentativité, ceux de tous les professionnels concernés par leur champ d'activité déterminé par leurs statuts.
L'Ordre quant à lui relève d'une toute autre logique: celle de la loi. l'Ordre est institué par la loi, seul moyen de lui permettre de représenter la profession ce qui présuppose le rassemblent de tous ses membres, rassemblement qui ne peut s'opérer que par l'ordre de la loi.
La mission de service public impose le contrôle par l'Etat et non pas par ceux qui en sont bénéficiaires. En revanche si le contrôle de l'institution est opéré par les instances dont c'est le rôle, le contrôle des hommes au service de cette mission est effectué par ceux-là même qui sont concernés, c'est à dire tous les professionnels. C'est par l'expression démocratique du scrutin que ce contrôle a lieu, à échéances régulières fixées par la loi.
Faire le parallèle avec nos impôts et notre vote pour nos parlementaires.
La loi s'impose et aucun avis n'est utile à ce propos. L'Ordre est tenu au respect de la loi, sous le contrôle du juge administratif, lequel peut être saisi à tout moment par toute personne démontrant un intérêt à agir.
Etant partie prenante au service de la loi, peut importe mon opinion: je dois juste prendre ma modeste part à l'exécution de la mission de service public de l'Ordre. Si cela ne me convient pas, je peux me retirer, si mon service ne convient pas à mes consoeurs et confrères, ils me sanctionneront au terme de mon mandat si je me présente à nouveau à leurs suffrages.
L'anonymat, comme l'abstention lors des scrutins, confère un droit imprescriptible à ceux qui s'en réclament: celui de se taire puisqu'ils s'excluent eux mêmes et volontairement. Par ailleurs le code de déontologie n'interdit absolument pas l'usage des pseudonymes, imposant simplement leur déclaration au CDO.