par Théné Lamour » mar. nov. 17, 2009 10:56 am
Une remplaçante remplaçait une kiné, parti s’amuser.
La remplaçante massait, massait, les patients de la remplacée.
Les massés payaient, à la remplaçante, les massages effectués.
La remplacée, était toujours à la fêté ; la remplaçante, elle, n’était pas à la noce.
Un beau jour, la remplaçante s’aperçu que des sous, gagnés par son travail, avaient été dérobés.
Ah Ah ! Se dit la remplaçante :
Quel est, ce félon, ce fourbe, ce traître, qui ose ainsi piocher dans la cassette !
Et comment, maintenant, vais-je pouvoir toucher mes rétros bien mérités,
Sur ce travail accompli pour celui que je pense être le judas.
Qui de nous, remplacée ou remplaçante, sera lésée par cet acte de barbarie.
Qui de nous deux est responsable d’avoir laissé entrer le loup dans la bergerie.
Diantre ! Mais c’est moi, la remplaçante, qui assure l’ouverture et la fermeture !
Oui : C’est bien moi qui ai les clés du cabinet.
Tous les jours qui passent, j’accueille et je masse.
Oui : C’est moi que l’on remercie et pour qui, la bourse on délie.
Oui : C’est à moi d’assurer temporairement la sauvegarde des Louis d’or récoltés.
Avec les assignats, je les ai religieusement rangés.
Et voila qu’aujourd’hui, mon honnêteté est bafouée.
Que vais-je dire au remplacé, bien reposé ?
Comment allons nous pouvoir nous arranger ?
A l’amiable ou à l’épée…
Mais le jeu en vaut-il la chandelle…
Soyons moins procéduriers :
Pour cette somme dérisoire qui ne paye même pas un bon coup à l’estaminet.
Doit-on en venir à s’écharper sur la Place de Grève ?
Mais, au fait : Ai-je prévenu la maréchaussée…
Et la remplacée : A-t-il une assurance qui la protège des cette outrances ?
Doit-on remuer ciel et terre pour ces quelques sesterces ?
Ou, tout simplement, verser le fait, aux pertes et profits ?
Si dans cette histoire, la morale risque de ne pas être sauve,
Ce ne sera pas cher payé pour une leçon amèrement rappelée.
Et en compta, cela se passera très bien.
Il suffira de laisser ces actes en partie impayés.
Une remplaçante remplaçait une kiné, parti s’amuser.
La remplaçante massait, massait, les patients de la remplacée.
Les massés payaient, à la remplaçante, les massages effectués.
La remplacée, était toujours à la fêté ; la remplaçante, elle, n’était pas à la noce.
Un beau jour, la remplaçante s’aperçu que des sous, gagnés par son travail, avaient été dérobés.
Ah Ah ! Se dit la remplaçante :
Quel est, ce félon, ce fourbe, ce traître, qui ose ainsi piocher dans la cassette !
Et comment, maintenant, vais-je pouvoir toucher mes rétros bien mérités,
Sur ce travail accompli pour celui que je pense être le judas.
Qui de nous, remplacée ou remplaçante, sera lésée par cet acte de barbarie.
Qui de nous deux est responsable d’avoir laissé entrer le loup dans la bergerie.
Diantre ! Mais c’est moi, la remplaçante, qui assure l’ouverture et la fermeture !
Oui : C’est bien moi qui ai les clés du cabinet.
Tous les jours qui passent, j’accueille et je masse.
Oui : C’est moi que l’on remercie et pour qui, la bourse on délie.
Oui : C’est à moi d’assurer temporairement la sauvegarde des Louis d’or récoltés.
Avec les assignats, je les ai religieusement rangés.
Et voila qu’aujourd’hui, mon honnêteté est bafouée.
Que vais-je dire au remplacé, bien reposé ?
Comment allons nous pouvoir nous arranger ?
A l’amiable ou à l’épée…
Mais le jeu en vaut-il la chandelle…
Soyons moins procéduriers :
Pour cette somme dérisoire qui ne paye même pas un bon coup à l’estaminet.
Doit-on en venir à s’écharper sur la Place de Grève ?
Mais, au fait : Ai-je prévenu la maréchaussée…
Et la remplacée : A-t-il une assurance qui la protège des cette outrances ?
Doit-on remuer ciel et terre pour ces quelques sesterces ?
Ou, tout simplement, verser le fait, aux pertes et profits ?
Si dans cette histoire, la morale risque de ne pas être sauve,
Ce ne sera pas cher payé pour une leçon amèrement rappelée.
Et en compta, cela se passera très bien.
Il suffira de laisser ces actes en partie impayés.