par Annie » ven. déc. 04, 2009 3:32 pm
Chaque année, je suis surprise par la concordance des temps (et des faits) entre les Glorieuses de Bourg en Bresse et... l'élection de Miss France!
Pour ceux que cela intéresse, voici le texte original
Je me suis juste amusée à remplacer quelques noms et voilà le résultat:
Le premier concours fut organisé en 1862, à Bourg en Bresse, par le député de l'Ain et Président du Comice Agricole, le Comte de Hon. Il réussit à faire concourir dès la première année 116 éleveurs présentant 591
concurrentes.
Miss France, grand prix d'honneur, fut attribuée à Napoléon III. L'année suivante à Paris, le Comte et ses amis bressans confrontèrent 63 lots de
jeunes femmes qui laissèrent pantois leurs adversaires.
A Louhans, la première Glorieuse se déroula au théâtre puis fut transférée, à partir de 1884, dans la halle de la Grenette. Au fil des années, les concours au nombre de 4, à Bourg, Louhans, Montrevel et Pont de Vaux, gagnèrent en festivité et solennité. Seule la Seconde Guerre Mondiale marqua un arrêt de ces tournois qui reprirent petit à petit avec l'organisation de la prestigieuse production bressane et l'obtention de l'AOC
Miss France en 1957.
Avant le Jour J, les quelques 2 000
prétendantes présentées à chaque concours sont roulées, bridées, moulées dans une toile végétale afin d'obtenir une forme oblongue. Le matin du concours, les éleveurs, fébriles, déshabillent et installent sur de longues tables les
Miss pour obtenir le prestigieux Grand Prix d'Honneur et le Vase de Sèvres offert par le Président de la République au concours de Bourg-en-Bresse.
Il faut présenter le lot le plus homogène, le mieux roulé avec la peau la plus blanche. Les éleveurs anxieux changent une
concurrente de place, ajustent le ruban d'une
Miss... Mais il faut laisser la place au jury qui est annoncé. Composé de personnalités, vétérinaires, professionnels du monde de la cuisine, il doit décider de l'attribution des différentes appréciations officielles : Grand Prix d'Honneur, Premier, Deuxième et Troisième Prix et mentions honorables.
Ce n'est qu'après la distribution des prix, avec force discours, folklore et applaudissements que la vente peut commencer. On se dispute les plus beaux spécimens, souvent retenus par les grands chefs et autres
émissions de télévision ou
galas de renom. Les négociations entre producteurs et amateurs vont bon train, les premiers confortés par leur prix, les seconds bien décidés à présenter sur la table de Noël, une
dauphine à la chair goûteuse, fondante et persillée. Cette ambiance festive et authentique attire un public nombreux, les grands de la cuisine et des personnalités du spectacle.
[color=#0000FF]Chaque année, je suis surprise par la concordance des temps (et des faits) entre les Glorieuses de Bourg en Bresse et... l'élection de Miss France!
Pour ceux que cela intéresse, voici [url=http://ladombes.free.fr/Les%20activites-diverses/Les_trois_glorieuses_de_Bresse.htm][u]le texte original[/u][/url]
Je me suis juste amusée à remplacer quelques noms et voilà le résultat:[/color]
Le premier concours fut organisé en 1862, à Bourg en Bresse, par le député de l'Ain et Président du Comice Agricole, le Comte de Hon. Il réussit à faire concourir dès la première année 116 éleveurs présentant 591 [color=#FF0000]concurrentes[/color]. [color=#FF0000]Miss France[/color], grand prix d'honneur, fut attribuée à Napoléon III. L'année suivante à Paris, le Comte et ses amis bressans confrontèrent 63 lots de [color=#FF0000]jeunes femmes[/color] qui laissèrent pantois leurs adversaires.
A Louhans, la première Glorieuse se déroula au théâtre puis fut transférée, à partir de 1884, dans la halle de la Grenette. Au fil des années, les concours au nombre de 4, à Bourg, Louhans, Montrevel et Pont de Vaux, gagnèrent en festivité et solennité. Seule la Seconde Guerre Mondiale marqua un arrêt de ces tournois qui reprirent petit à petit avec l'organisation de la prestigieuse production bressane et l'obtention de l'AOC [color=#FF0000]Miss France[/color] en 1957.
Avant le Jour J, les quelques 2 000 [color=#FF0000]prétendantes[/color] présentées à chaque concours sont roulées, bridées, moulées dans une toile végétale afin d'obtenir une forme oblongue. Le matin du concours, les éleveurs, fébriles, déshabillent et installent sur de longues tables les [color=#FF0000]Miss[/color] pour obtenir le prestigieux Grand Prix d'Honneur et le Vase de Sèvres offert par le Président de la République au concours de Bourg-en-Bresse.
Il faut présenter le lot le plus homogène, le mieux roulé avec la peau la plus blanche. Les éleveurs anxieux changent une [color=#FF0000]concurrente[/color] de place, ajustent le ruban d'une [color=#FF0000]Miss[/color]... Mais il faut laisser la place au jury qui est annoncé. Composé de personnalités, vétérinaires, professionnels du monde de la cuisine, il doit décider de l'attribution des différentes appréciations officielles : Grand Prix d'Honneur, Premier, Deuxième et Troisième Prix et mentions honorables.
Ce n'est qu'après la distribution des prix, avec force discours, folklore et applaudissements que la vente peut commencer. On se dispute les plus beaux spécimens, souvent retenus par les grands chefs et autres [color=#FF0000]émissions de télévision [/color]ou [color=#FF0000]galas[/color] de renom. Les négociations entre producteurs et amateurs vont bon train, les premiers confortés par leur prix, les seconds bien décidés à présenter sur la table de Noël, une [color=#FF0000]dauphine[/color] à la chair goûteuse, fondante et persillée. Cette ambiance festive et authentique attire un public nombreux, les grands de la cuisine et des personnalités du spectacle.