marco a écrit :a chacun sa façon et a chacun les conséquences.. le 1/3payant généralise n'a jamais été ma tasse de thé et je considère justement que l'appel fait par le 1/3 P est une notion comptable pour faire son CA/AN pas forcément porté par des notions de qualité .
Si j'ai partagé ton avis très longtemps, je ne suis plus du tout aussi sûr de cela. Du moins dans le contexte économique qui est devenu le nôtre.
J'exerce dans un département où la situation est très difficile. Une caricature de ce qui vous pend au cou à tous. Un taux de chômage record, une classe moyenne paupérisée, une jeunesse laissée pour compte, des tensions sociales importantes, etc., etc. ... Le tout dans un décor de carte postale.
Les arguments des contre-TP ne tiennent pas la route.
Le TP est, de fait, devenu un mode de paiement comme le chèque ou la carte bancaire à laquelle bon nombre d 'assurés assimilent leur carte vitale. On peut le regretter ça ne changera rien, c'est comme ça.
Depuis quand le mode de paiement dévalorise l'objet acheté ?
La voiture que tu as achetée à crédit est elle de moins bonne qualité que si tu l'avais payée au comptant ?
La facilité de paiement va faciliter l'acte d'achat. Peut être le précipiter un peu. Créer le besoin ? J'en doute.
En tous cas pour ce qui est de notre activité lever une barrière qui peut empêcher certains, de plus en plus nombreux, de se soigner.
Du point de vue du commerçant, auquel je m 'assimile sans honte, c'est une grande simplification et l'assurance d'être payé.
Ce faisant, nous nous mettons sous le joug de la sécu et des mutuelles ? C'est archi faux. Je peux tout à fait abandonner immédiatement le système du TP. Mieux, je peux facturer à l'acte sans attendre les 5 ou 10 séances fatidiques et réduire mon en-cours client à sa plus simple expression. Et au passage encombrer leur système informatique.
Prétendre que le TP dévalorise la profession est un non sens.
Ce qui la dévalorise est le montant ridicule de nos honoraires qui, eux seuls, déterminent la valeur marchande de nos actes.
Il est alors très tentant de n'en donner que pour le prix qu'on est payés. On va quand même pas servir du filet de charolais au prix du steack haché surgelé de dernière catégorie !
Cette profession a toujours souffert d'un complexe d'infériorité et n'a de libéral que le titre.
Nous ne sommes pas prescripteurs de nos actes, nous ne maîtrisons pas nos tarifs, nous subissons le joug des médecins qui n'hésitent jamais à nous sacrifier pour un euro d'augmentation et de Dame Sécu qui ne respecte rien de ses engagements conventionnels.
Et ce n'est pas près de s'arranger. Faut pas rêver.
Alors, pour certains, il reste la petite auto-satisfaction de faire payer l'assuré. Tout, même la crème.
A chacun son plaisir.
[quote="marco"]a chacun sa façon et a chacun les conséquences.. le 1/3payant généralise n'a jamais été ma tasse de thé et je considère justement que l'appel fait par le 1/3 P est une notion comptable pour faire son CA/AN pas forcément porté par des notions de qualité .
[/quote]
Si j'ai partagé ton avis très longtemps, je ne suis plus du tout aussi sûr de cela. Du moins dans le contexte économique qui est devenu le nôtre.
J'exerce dans un département où la situation est très difficile. Une caricature de ce qui vous pend au cou à tous. Un taux de chômage record, une classe moyenne paupérisée, une jeunesse laissée pour compte, des tensions sociales importantes, etc., etc. ... Le tout dans un décor de carte postale.
Les arguments des contre-TP ne tiennent pas la route.
Le TP est, de fait, devenu un mode de paiement comme le chèque ou la carte bancaire à laquelle bon nombre d 'assurés assimilent leur carte vitale. On peut le regretter ça ne changera rien, c'est comme ça.
Depuis quand le mode de paiement dévalorise l'objet acheté ?
La voiture que tu as achetée à crédit est elle de moins bonne qualité que si tu l'avais payée au comptant ?
La facilité de paiement va faciliter l'acte d'achat. Peut être le précipiter un peu. Créer le besoin ? J'en doute.
En tous cas pour ce qui est de notre activité lever une barrière qui peut empêcher certains, de plus en plus nombreux, de se soigner.
Du point de vue du commerçant, auquel je m 'assimile sans honte, c'est une grande simplification et l'assurance d'être payé.
Ce faisant, nous nous mettons sous le joug de la sécu et des mutuelles ? C'est archi faux. Je peux tout à fait abandonner immédiatement le système du TP. Mieux, je peux facturer à l'acte sans attendre les 5 ou 10 séances fatidiques et réduire mon en-cours client à sa plus simple expression. Et au passage encombrer leur système informatique.
Prétendre que le TP dévalorise la profession est un non sens.
Ce qui la dévalorise est le montant ridicule de nos honoraires qui, eux seuls, déterminent la valeur marchande de nos actes.
Il est alors très tentant de n'en donner que pour le prix qu'on est payés. On va quand même pas servir du filet de charolais au prix du steack haché surgelé de dernière catégorie !
Cette profession a toujours souffert d'un complexe d'infériorité et n'a de libéral que le titre.
Nous ne sommes pas prescripteurs de nos actes, nous ne maîtrisons pas nos tarifs, nous subissons le joug des médecins qui n'hésitent jamais à nous sacrifier pour un euro d'augmentation et de Dame Sécu qui ne respecte rien de ses engagements conventionnels.
Et ce n'est pas près de s'arranger. Faut pas rêver.
Alors, pour certains, il reste la petite auto-satisfaction de faire payer l'assuré. Tout, même la crème.
A chacun son plaisir.