par Daniel MOINE » mer. août 04, 2010 1:27 pm
Effectivement ce n'est pas toujours simple, d'autant que cela demande un suivi souvent pénible.
La question du L1 d'abord:
Elle est récurrente et les rapports se suivent à un rythme accéléré. Inutile de revenir sur les rapports Matillon (professeur des universités, mais ex-kiné!) qui nous étaient favorables, ni sur les rapports Berland qui nous sont plutôt défavorables!
En fait lorsqu'un rapport ne "plaît" pas à l'énarchie, elle en commande un autre, avec une belle lettre de mission qui donne quasiment à l'avance la solution attendue! ainsi le rapport Debouzie avait proposé notre intégration pure et simple en première année de médecine, avec tous les autres étudiants:
"Proposition n°1
L’année commune de préparation au concours et de formation a vocation à s’adresser aux quatorze professions de santé suivantes : médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, sage-femme, infirmier, masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien, orthophoniste, orthoptiste, pédicure-podologue, audioprothésiste, manipulateur en électro- radiologie médicale et technicien en analyses biomédicales."
Bien trop beau pour rester longtemps d'actualité. Le rapport BACH est venu "corriger le tir", rejetant du L1 tous les paramédicaux.
Et de nous proposer un L1 "paramédical" et une licence pro (ce qui implique l'impossibilité de poursuite simple du cursus universitaire...) repris dans le rapport Domergue.
Pour ce qui est du rapport Domergue on peut trouver pire en matière partisane, mais ça ne doit pas être aisé!
Après avoir affirmé le constat des études en trois ans et de l'absence subséquente du niveau Master, l'idée ne lui vient surtout pas de faire progresser les auxiliaires (que certains ne veulent pas voir venir les concurrencer...) mais de leur coller des petits chefs mastérisés, eux (comme les SATPS, surtout ceux spécialiés en APA - Activités Physiques Adaptées- qui se croient déjà kiné...)!
Chacun peut en tirer les conclusions qu'il veut, mais tel qu'annoncé nous passerons très vite du statut d'auxiliaire (au fait auxilium en latin c'est celui qui agit à côté, pas en dessous) à celui très envié de sous ectoplasme asservi: la gloire et la fortune!
Il serait irresponsable de laisser faire! Reste à intégrer les contraintes budgétaires et démographiques et les solutions ne sont pas nombreuses à rester possibles.
Les propositions sont toujours bienvenues, mais pour arriver "en haut" elle doivent utiliser les courroies de transmission existantes (sauf relations personnelles privilégiées bien sûr!)
Effectivement ce n'est pas toujours simple, d'autant que cela demande un suivi souvent pénible.
La question du L1 d'abord:
Elle est récurrente et les rapports se suivent à un rythme accéléré. Inutile de revenir sur les rapports Matillon (professeur des universités, mais ex-kiné!) qui nous étaient favorables, ni sur les rapports Berland qui nous sont plutôt défavorables!
En fait lorsqu'un rapport ne "plaît" pas à l'énarchie, elle en commande un autre, avec une belle lettre de mission qui donne quasiment à l'avance la solution attendue! ainsi le rapport Debouzie avait proposé notre intégration pure et simple en première année de médecine, avec tous les autres étudiants:
"[i]Proposition n°1
L’année commune de préparation au concours et de formation a vocation à s’adresser aux quatorze professions de santé suivantes : médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, sage-femme, infirmier, masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien, orthophoniste, orthoptiste, pédicure-podologue, audioprothésiste, manipulateur en électro- radiologie médicale et technicien en analyses biomédicales.[/i]"
Bien trop beau pour rester longtemps d'actualité. Le rapport BACH est venu "corriger le tir", rejetant du L1 tous les paramédicaux.
Et de nous proposer un L1 "paramédical" et une licence pro (ce qui implique l'impossibilité de poursuite simple du cursus universitaire...) repris dans le rapport Domergue.
Pour ce qui est du rapport Domergue on peut trouver pire en matière partisane, mais ça ne doit pas être aisé!
Après avoir affirmé le constat des études en trois ans et de l'absence subséquente du niveau Master, l'idée ne lui vient surtout pas de faire progresser les auxiliaires (que certains ne veulent pas voir venir les concurrencer...) mais de leur coller des petits chefs mastérisés, eux (comme les SATPS, surtout ceux spécialiés en APA - Activités Physiques Adaptées- qui se croient déjà kiné...)!
Chacun peut en tirer les conclusions qu'il veut, mais tel qu'annoncé nous passerons très vite du statut d'auxiliaire (au fait auxilium en latin c'est celui qui agit à côté, pas en dessous) à celui très envié de sous ectoplasme asservi: la gloire et la fortune!
Il serait irresponsable de laisser faire! Reste à intégrer les contraintes budgétaires et démographiques et les solutions ne sont pas nombreuses à rester possibles.
Les propositions sont toujours bienvenues, mais pour arriver "en haut" elle doivent utiliser les courroies de transmission existantes (sauf relations personnelles privilégiées bien sûr!)