par Annie » mer. nov. 17, 2010 8:36 pm
Et voici ensuite ce qui se passe, quand, après avoir fini de corriger dans son cabinet, le vieillard en sort:(je ne sais pas s'il sort d'Evans ou d'Evals)
Il était un grand mur blanc, nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle, haute, haute, haute,
Et par terre un hareng saur, sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains, sales, sales, sales,
Un manteau lourd, un grand clou, pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle, gros, gros, gros.
Alors il monte à l’échelle, haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu, toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc, nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle, longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur, sec, sec, sec.
Il redescend de l’échelle, haute, haute, haute,
L’emporte avec le marteau, lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s’en va ailleurs, loin, loin, loin.
Et depuis, le hareng saur, sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle, longue, longue, longue,
Très lentement se balance, toujours, toujours, toujours.
J’ai composé cette histoire, simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens graves, graves, graves,
Et amuser les enfants petits, petits, petits.
CHARLES CROS
Et voici ensuite ce qui se passe, quand, après avoir fini de corriger dans son cabinet, le vieillard en sort:(je ne sais pas s'il sort d'Evans ou d'Evals) :wink:
Il était un grand mur blanc, nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle, haute, haute, haute,
Et par terre un hareng saur, sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains, sales, sales, sales,
Un manteau lourd, un grand clou, pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle, gros, gros, gros.
Alors il monte à l’échelle, haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu, toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc, nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle, longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur, sec, sec, sec.
Il redescend de l’échelle, haute, haute, haute,
L’emporte avec le marteau, lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s’en va ailleurs, loin, loin, loin.
Et depuis, le hareng saur, sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle, longue, longue, longue,
Très lentement se balance, toujours, toujours, toujours.
J’ai composé cette histoire, simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens graves, graves, graves,
Et amuser les enfants petits, petits, petits.
CHARLES CROS