oui par courrier .c'est le mieux .je suis d'accord .
de plus nous n'avons pas le temps de recevoir ses visiteurs de la CPAM ! nous avons des patients et notre vie privée donc pas le temps de papoter pendant 2h !!

Je vous remercie beaucoup du soutien et des conseils.
Je n’ai pas l’intention de lâcher, quoi qu’il advienne en face de ces bureaucrates qui ont constamment sous les yeux « nos chiffres d’affaires », mais pas nos misères.

Il faut courber le dos....et attendre des jours meilleurs (qui finissent toujours par arriver!)

Cette hantise du passage du facteur, cette boule dans le ventre, cette gorge serrée, cette fatigue intense , tout cela durant des mois et des mois... pas fastoche du tout!

Mon avocat m'a été d'un grand secours...moral mais ce n'est pas parcequ'on n'a rien à se reprocher qu'il n'y a rien à craindre...au contraire!
Au cours de ces jours difficiles j'ai pu compter mes soutiens :famille au premier plan, rares collègues, patients et ai beaucoup appris sur moi.

Je n' ai pas encore évolué au point de ne garder que le positif: je considère mon 'aventure' comme une véritable agression dont je me serais sortie, mais avec des séquelles.

Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...

Je redis: courage , courage !!!

« La recommandation de Stéphane est la bonne: il faut privilégier l'écrit! ».
Monsieur Moine, tout à fait d’accord avec vous, mais à ce moment-là il ne pas faudra s’étonner qu’ils sortent « la grande tiraillerie », tout en sachant qu’ils ne débourseront pas un sou de leur poche et que cela ne les empêchera pas de dormir, ce qui ne sera pas mon cas !!

C'est à dire si j'ai bien compris : c'est le pot de terre contre le pot de fer ?

Un délire qui ne concerne pas les soins de ville et que, surtout, la CPAM locale se gardera bien de dénoncer et encore moins contrôler....

Enfin je vous signale quand même au passage qu’au niveau de la clinique de ma ville, tous ceux qui ont la malchance de faire une crise de colique néphrétique subiront :
1. RX abdomen,
2. Échographie,
3. Scanner,
4. Examens biologiques des plus détaillés ;
5. La perfusion est bien sûr en cours avec le cocktail,
6. Vous finissez par payer la consultation de l’urgentiste.
Et à la fin de la journée, on vous annonce que le calcul était de la taille d’un grain de sable, et qu’il est en train de s’évacuer …….Au revoir Monsieur ou Madame.
Faites le calcul tarifaire du calcul rénal.
Et c’est systématique pour tout le monde.

C'est quoi ce délire ?

Bonjour à tous,
A la lecture des contributions sur ce sujet, il ne me vient qu'une seule explication concernant "LA source" qui sert à ces organismes.
Elle se nome : Comptabilité Analytique.
Cette dernière permet de comptabiliser les dépenses par déstination alors que l'autre comptabilité (celle habituellement utilisée), comptabilise par nature.
Exemple :
- Lorsque vous comptabilisez une dépense électrique pour votre cabinet PRO, cette dépense se justifie par sa nature : Poste : électricité pour LE CAB = NN euros.
- La comptabilisation de cette même dépense par déstination vous impose de décliner tous les points qui justifient cette même dépense (l'éclairage, appareil que vous utilisez dans le CAB, éventuellement le chauffage électrique, etc...).
A l'arrivée, il faut que le montant total des dépenses des X postes (que vous aurez identifié), soit égal au montant NN euros du poste : électricité pour LE CAB.
Vous voyez très bien, qu'il est possible de décliner les points de dépenses comme on veut en fonction de la précision que l'on désire avoir...(pour l'éclairage, vous pouriez distinguer salle d'attente et cabinet...).
Le tout est de savoir ce que l'on recherche...Et pourquoi...
Mais, cette déclinaison trop poussée a ses inconvénients. Pour garder la précision (la pertinence) de l'information, il est nécesaire d'affiner les paramètres.
Je reprendrai l'exemple où on a reproché la pratique d'un soin alors que le patient était hospitalisé.
On voit bien que cette déclinaison est incomplète car il aurait fallu "croiser" l'heure du soin avec une information "N° SS entrée / sortie des hopitaux" et la caisse se serait apperçu qu'à l'heure où le soin avait été pratiqué, le patient n'était pas hospitalisé.
Effectivement, on peut fraire du "Flicage"...Mais il est nécessaire de bien maitriser l'outil...

Bonjour à tous,

C'est un gros livre qu'il conviendrait d'écrire sur les méthodes, l'esprit anti-libéral d'un autre âge sévissant au sein des caisses, notamment en matière de contentieux.

La violation des textes est quasiment érigée en principe et il est parfaitement exact que beaucoup d'action sont menées à l'esbroufe...

La recommandation de Stéphane est la bonne: il faut privilégier l'écrit!

Ne pas oublier un principe que l'on ne trouve pas dans les textes: Lorsqu'une caisse émet une prétention, d'abord elle a tort et ensuite la chose est juridiquement démontrable!!!

Bonjour à tous,

deux remarques :
- est-il "obligatoire" de se rendre aux convocations purement informatives, et n'est-il pas possible de demander au personnel de la caisse en question de se déplacer ?
- une "grève du zèle" de la télétrans est toujours possible : une FSE par séance. D'accord, c'est pénible pour gérer les encaissements, mais ça doit bien faire flamber les stats et les compteurs de qualité dans les caisses.
-enfin, pour ceux ou celles qui savent : est-il possible de poursuivre une CPAM pour harcèlement quand la procédure "contradictoire" est visiblement excessive ?

Comme toutes les entreprises qui sont en bonne santé, nous avons eu quelques contrôles fiscaux (les séminaires VegaTropic n'y sont pas étrangers ). Les méthodes et les finalités sont comparables à celles que vous relatez dans vos relations avec certaines caisses. Un avocat nous a donné un excellent conseil : ne répondre qu'à des questions écrites, et par écrit. Ca calme les esprits (des deux côtés, croyez-moi), et ça évite les débordements. De plus, ça contraint l'administration à bien formuler sa demande et à la motiver.
Je me demande si ce type de protocole est adaptable dans les contrôles avec les CPAM...

Effectivement,il y a de quoi tourner parano ou alors tout lâcher par dégoût d'être pris pour des voleuses avant le moindre début de preuve,c'est particulièrement insupportable.
je crois que d'une part,les caisses tentent de récupérer du fric par tous les moyens,(chaque directeur local,chaque chef,petit-chef et sous-sous-chef devant avoir des objectifs financiers à atteindre..)et d'autre part ,je suis persuadée que celà fait partie des méthodes destinées à diminuer les effectifs de liberaux d'une manière générale.
mon associée s'est vue sommée de rembourser un AIS3 effectué il y a 2 ans! au motif que le malade avait été hospitalisé ce jour là.Il a fallu qu'elle récupère à l'hosto concerné le bulletin d'entrée pour prouver sa bonne foi.
La meilleure,ne le répétez pas on est entre nous,c'est que c'est moi qui avais réalisé le soin ce jour-là,et que ma collègue avait aussi "cliqué" la séance par erreur!!!!!
et ben çà,ils ne s'en sont même pas rendu compte,alors qu'ils ont payé une séance à chacune!!!!
Comme quoi çà fonctionne vraiment à l'esbrouffe,et qu'il ne faut vraiment pas se laisser intimider dès lors qu l'on est droit ds ses bottes,comme dirait le meilleur d'entre nous!

Bonjour l' ambiance en effet!

J'ai eu ce genre de démêlés avec ma CPAM il y a 2/3 ans , après...32 ans d'activité dans son secteur.

Comme toi je n'ai pas spécialement apprécié, mais j'ai eu le mot de la fin: il s'agissait en fait de la dénonciation écrite d'une "chère" collèguede la ville qui m' accusait d' escroquerie.

Contrôle très approfondi (= décorticage au mot près des comptes rendus)de 29 dossiers sur les 3 dernières années avec convocation pour de véritables interrogatoires des patients et de leurs familles (durée des séances, vérification des dates effectives des séances, contrôle du contenu des séances etc...), contacts avec les médecins prescripteurs (je suis orthophoniste) j'en passe et des meilleures (une convocation en gendarmerie , une menace de la CPAM de remboursement des sommes induement perçues avec pénalités par exemple,etc).

Puis convocation à la CPAM pour je-ne-sais-plus-comment-ça -s'appelle: 'entretien contradictoire' avec le médecin-Contrôleur de la CPAM et le medecin -Contrôleur régional.

Si je puis me permettre: LA TOTALE!!

Je passe sur les nuits blanches, les appels à l' aide tous azimuts (Merci Alain et merci Daniel), le stress, les lettres R/AR etc...

Résultats des courses un beau courrier de la CPAM: j'y étais invitée à respecter la nonomenclature car j' étais conventionnée, et leur conclusion d' absence de toute fraude, puis l'année suivante autre convoc' à la gendarmerie pour qu'on m'y annonce officiellement que la CPAM ne porterait pas plainte contre moi.

Excusez du peu!!
***********************************
Ca a été étalé sur 2 années et quelques mois.
Je suis pour le principe des contrôles, mais la manière , et les personnes sont importantes (le seul côté humain que j'ai rencontré a été le grand manitou régional, très humain et aps c*, qui a pris le dossier en cours de route et qui de toute évidence, n'approuvait pas tout ce tintouin!).
Ce que l'on me demandait correspondait littéralement aux textes de la Convention.
Comme je n'avais rien à me reprocher, je n'ai pas été surprise des "suites" et des "conclusions", mais je me souviendrai longtemps de l' expérience!

Courage !!!

Petite précision que j’ai oublié de poster hier :
Lors du 1er entretien j’ai relaté le cas d’un patient qui devrait être en soins palliatifs, mais qu’on arrivait à soigner difficilement chez lui selon la volonté de sa famille pour une TRENTAINE D’€EURO/JOUR, et combien je souhaiterai que les pouvoirs publics sachent ce qu’on leur économise en soignant les patients à domicile, mais avec beaucoup de difficultés.
Sa réponse (la responsable de la CPAM qui nous avait reçu) a été la suivante :
- Sachez Monsieur qu’on sait tout, on a tout sur écran.
« Nous vous en faites pas, vous êtes tous fichés ».
Vous allez me dire peut-être que j’exagère, je vous répondrai : l’avenir nous le dira.

Depuis 1ans et demi, on a été ma collègue et moi-même victimes « d’intimidations » de la part de la CPAM, tout en constatant que cette pression était généralisée aux autres professionnels de santé, toutes disciplines confondues, même les médecins passent « à la casserole ».
• Cela a commencé par une 1re convocation pour soi-disant nous apporter des précisions sur « La maîtrise des dépenses de santé », et l’entretien de 2 heures s’est terminé par un bilan personnalisé de l’activité de chacun, pour nous montrer qu’on avait une « activité soutenue » ?
• 6 mois plus tard, le service juridique de ladite CPAM nous envoie à chacun un courrier recommandé dans lequel ils nous réclament de rembourser des « actes indûment facturés » : il s’est avéré qu’ils avaient fait un stupide croisement de fichiers de patients qui étaient hospitalisés après notre passage du matin, ou d’autres chez qui on a intervenu le soir après leurs sorties.
• Aujourd’hui, on a reçut un message dans lequel il est question de convenir d’un RDV pour discuter de la NOMENCLATURE et de dresser par l’occasion « nos profils ».
Cela devient insupportable de travailler sous cette pression bien qu’on n’a rien à se reprocher, mais que faut-il faire ?
1. Se syndiquer, mais est-ce que cela sert à quelque chose ?
2. Les brancher directement avec le service juridique de notre assurance au prochain contentieux ?
J’avoue que leurs nouvelles méthodes de « flicage » commencent sérieusement à me gonfler.
J’ai l’impression d’être un « escroc » en faisant mon boulot.
DES SUGGESTIONS OU TÉMOIGNAGES.
Merci d’avance.