par Daniel MOINE » jeu. août 12, 2004 3:02 am
Cela est possible en fait, bien entendu. En droit et comme le décide l'URSSAF "en crise" le titulaire qui rémunère le remplaçant est dénommé "employeur", le remplaçant étant alors son "salarié". Avec toutes conséquences de droit et 70% et quelques de charges sociales à régler: le remplacement devient alors une péripétie cauchemardesque... Mais on a le droit de se faire peur...
Sur le principe, on se retrouve en effet aux antipodes du remplacement du praticien libéral: l'exercice libéral est par essence personnel et sa rémunération ne doit rien à personne. Celui qui prend la place pour tout à court terme (remplaçant) ou pour partie à long terme (assistant), s'il est délaré libéral doit encaisser les honoraires afférents à son activité. C'est parce que cette activité et les honoraires qui la rémunère lui ont été contractuellement cédés que le suppléant rétrocède une partie des honoraires qu'il encaisse, rétrocession qui doit être justifiée et correspondre aux frais (forfaitairement estimés) du cabinet. En effet, et contrairement au salariat, la rétrocesion d'honoraire entre professionels libéraux ne doit pas constituer une spéculation sur le travail d'autrui.
Cela est possible en fait, bien entendu. En droit et comme le décide l'URSSAF "en crise" le titulaire qui rémunère le remplaçant est dénommé "employeur", le remplaçant étant alors son "salarié". Avec toutes conséquences de droit et 70% et quelques de charges sociales à régler: le remplacement devient alors une péripétie cauchemardesque... Mais on a le droit de se faire peur...
Sur le principe, on se retrouve en effet aux antipodes du remplacement du praticien libéral: l'exercice libéral est par essence personnel et sa rémunération ne doit rien à personne. Celui qui prend la place pour tout à court terme (remplaçant) ou pour partie à long terme (assistant), s'il est délaré libéral doit encaisser les honoraires afférents à son activité. C'est parce que cette activité et les honoraires qui la rémunère lui ont été contractuellement cédés que le suppléant rétrocède une partie des honoraires qu'il encaisse, rétrocession qui doit être justifiée et correspondre aux frais (forfaitairement estimés) du cabinet. En effet, et contrairement au salariat, la rétrocesion d'honoraire entre professionels libéraux ne doit pas constituer une spéculation sur le travail d'autrui.