VEGA SEVEN : suite du test de validation!
GESTION DES SEANCES :
Là, les développeurs doivent faire des prouesses pour se conformer au nouveau cahier des charges qui prône un « réalisme économique en concertation avec les représentants de la profession et surtout les caisses complémentaires largement représentées à l’ancienne UNCAM qui pour en tenir compte est devenu l’UNCCCAM».
En effet le coût d’une séance résulte :
- Des progrès réalisés à la fin de l’acte comparés au bilan de la séance précédente et de l’évolution entre le bilan initial et l’objectif à terme. La notion de série n’existe plus car au titre du devoir de résultat, que doit attester le diagramme de progression, les soins doivent permettre d’atteindre l’objectif pour être validés.
- De la durée de la séance dont le temps, dans la future nomenclature, est standardisé à partir d’on ne sait trop quels référentiels d’origine administrative
- des soins pratiqués quelque soit la pathologie*.
- Des moyens techniques et manuels mis en œuvre.
- De la situation socio-économique et de la nationalité du patient.
- De l’évolution en temps réel du CAC40.
- Par simplification administrative, les déplacements au domicile (IFD, IK, montagne…) sont supprimés des prises en charge.
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il a été en effet remarqué que les honoraires des infirmières correspondaient à des prestations et non pas à des pathologies comme les kiné qui rééduquent des séquelles de fracture, d’AVC, traitent une BCPO… la nouvelle nomenclature est effectivement plus réaliste en ne prenant en compte que la part technique de l’intervention.
L'acte individuel et sa durée n'ont pas pour autant supprimé le principe des quotas. De savants algorithmes permettent de comparer en temps réel la réserve de fonds affectés aux dépenses des soins paramédicaux et les honoraires payés. L'avantage, c'est que l'équilibre budgétaire de la sécu est maintenu. Le bémol, c'est que le praticien qui ose dépasser un seuil risquant de déséquilibrer les comptes voit provisoirement son onglet "gestion des encaissements" bloqué pour saturation. Il perd tous les honoraires impossibles à faire valoir jusqu'à ce que son quota retrouve ainsi un niveau qui débloque l'onglet.
Mais il ne risque plus les remontrances et les amendes des commissions disciplinaires ou du TASS. Et ça c'est chouette.
Gestion des encaissements :
C’est une révolution. SVP, restez assis pour découvrir ça.
Le tiers-payant est généralisé à l’exception des frais de déplacements, des dépassements et des HN qui sont soumis à la TVA de luxe à 33%.
Dés que la séance est cochée, les données sont envoyées à un nouveau service de la sécu qui les contrôle et valide la demande de paiement (création de 32354 postes de techniciens d’approbation en CCD anciens employés de la firme Paul en Plouas). puis l’honoraire à valeur mobile (cfr « gestion des séances)est immédiatement crédité sur le compte bancaire du praticien.
Mais ce virement à l’acte est aussi d’emblée provisionnellement réduit des taxes et prélèvements sociaux. La somme gagnée affectée au CA est donc à peu près « nette ». Mais ça reste du CA et toujours pas du BNC !
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Mais soyons rassurés, après les quelques bafouillements inévitables de la mise en service, VEGA SEVEN saura organiser tout ça pour nous rendre la vie plus facile.
La petite contrariété qui nous guette au tournant, c’est cette nouvelle « taxe de secrétariat numérique » en gestation** : tout détenteur d’un progiciel perfectionné évitant l’embauche d’une secrétaire-comptable-assistante- percolatrice confirmée devra payer cet impôt supplémentaire directement prélevé avant virement des honoraires. Surtout que selon certaines sources, son effet rétroactif remonterait à la date du premier contrat signé avec EPSILOG...
** calquée sur celle des logements inoccupés dont je viens de recevoir l'avis - sauf que le logement en question est loué et habité depuis déjà 20 ans!
ma question: existera-t-il aussi une révolte des coiffes blanches?
merci à tous de laisser mon syndrôme de Pick potentiel se débrider sur ce forum - Webkissouillettes.