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ManuPatout a écrit :C'est un peu ce qu'on appelle du publireportage non ?
Le plus "amusant" dans la construction de ces articles, c'est qu'il faut d'abord vanter les effets "thérapeutiques" puis d'amener le lecteur vers le grand intérêt : le retour sur investissement grâce à l'esthétique.Là aussi, comme le dit Michel, la limite a du mal à s'établir. Il faut une caution morale au thérapeute pour devenir faiseur de bien-être.
Espérons que ce témoignage, n'ait pas comme contre-partie l'obtention de ce troisième émetteur à un prix tout à fait attractif ... Ce collègue perdrait alors toute crédibilité.
Vu de l'exterieur, en tant qu'infirmier, ce "publi-reportage" (ca y ressemble !!!) a 2 faces : le reportage sur les bienfait d'une pratique ou une technique, cela on le voit tous les jours à la télé, et la publicité , qui elle s'adresse aux professionnels puisque le retour sur investissement est mis en évidence: cela ne peut s'adresser qu'aux pro.
Donc je pencherai plus sur une pub
le côté mercantile de l'article ne m'échappe pas, mais ce n'est pas le premier (ni le dernier), comme Vincent le fond de l'article me gêne plus, soit il prend ses confrères pour des cons (nos études devraient nous permettre d'avoir un peu de recul par rapport aux assertions publicitaires) soit il pense que nous sommes tous des requins assoiffés de pognon cachés derrière une blouse blanche (pour ceux qui en portent) et un code de déontologie.
Ca me fait penser à l'excellente émission d'hier soir sur la 5 "Médicamenteurs", les médecins eux aussi ont une formation de base qui devrait leur permettre d'échapper aux pressions des laboratoires...
Si Dieu existe, il faudra qu'il ait une bonne excuse.
Woody Allen
Vincent HOVASSE a écrit : je fêtais avec "p'tite dernière" l'obtention sans aucun rattrapage de sa première année de fac de langue (double licence, civilisation er commerce).
Je suis un papa gâteau...gâteux
compliments à "p'tite dernière" - tant qu'elle est étudiante, elle grandit , c'est du bonheur.
Ma belle-mère qui a accompli le minimum de scolarité est une femme formidable et pétrie de bon sens. Un jour que ma fille lui racontait ses performances universitaires, elle a conclu avec beaucoup de sagesse:
- "eh bien tu sais beaucoup de choses, mais que sais-tu faire?"
ceci dit ma fille a toujours travaillé en marge de ses études, j'y tenais, ce qui ne l'a pas empêchée de s'abonner à la mention "très bien" à toutes ses épreuves. L'intérêt, c'est quelle n'a eu aucun problème pour passer à la complète vie active, et qu'à 31 ans, elle cumule déjà pas loin de 50 trimestres pour la retraite
... Ce collègue perdrait alors toute crédibilité.
