Bonjour à tous,
J’ai fais un complément de réponse hier soir tard sur le sujet, mais mon message a été « gobé » par le système.
Je tente une nouvelle fois de clarifier la chose.
En réponse à Valérie : non, nous de faisons pas de sondage sur les demandes de logiciel réseau. Pour deux raisons. En premier lieu, 100% de nos clients ont été informés avant leur achat que Vega (3, 4, 5) ne fonctionnait pas en réseau. Par conséquent, la majorité d’entre eux n’est effectivement toujours pas concernée. D’autre part, nous avons un système de suivi de relation client assez performant dans lequel toutes ces demandes sont collectées en temps réel, et par des être humains. Nous avons donc un baromètre assez fiable et permanent des changements « lourds » qui se profilent chez nos clients. Les demandes de logiciel réseau n’en font pas partie.
Ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas, ni que celles et ceux qui le demandent n’en ont pas réellement besoin. Ça ne veut pas dire non plus qu’ils sont « invisibles » : sur un forum ouvert et public il est normal que certaines demandes objectivement marginales soient plus visibles et plus incisives. On ne peut donc pas se fier aux seuls messages du forum… Ça veut juste dire que jusqu'ici ces demandes n'étaient pas prioritaires.
En réponse à Patbianco : comme je l’ai déjà évoqué ici à quelques reprises, et comme je m’efforce de le faire accepter par nos équipes depuis de longues années, c’est en se posant les questions sur les « besoins » que l’on trouve les « solutions ». Pas en essayant de trouver des cas d’applications de « solutions » techniques ou informatiques connues.
Nous avons changé nos modes de fonctionnement internes chez Epsilog depuis quelques années. Ces changements sont profonds et lourds, parfois lents à mettre en place. L’un d’eux est de conduire nos informaticiens (dont je suis historiquement) à plus et mieux penser « client ». Pas évident, croyez-moi...
Pour un logiciel « réseau », l’application de ces principes réside dans des choses simples : on se pose les bonnes questions AVANT de se lancer dans les développements.
Quelques exemples de questions simples que personne ne se pose :
- quand je fais une FSE sur mon PC un soir, mes collègues dont je partage la clientèle ont-ils besoin de le savoir ? Réellement ? Le fait de savoir que les soins sont facturés ne leur suffirait-il pas ?
- Je suis infirmier, je travaille avec 2 collègues dans quelques petits villages de province. Nous nous rencontrons rarement. Nous avons obligation d’avoir une adresse professionnelle, mais on a chacun son ordinateur. Existe-t-il un moyen qui me permette d’inscrire le nouveau patient vu ce soir sur mon PC (ça, je sais faire), mais qui permette à mes confrères d’en avoir une « copie » dès qu’ils en auront besoin ? Un seul PC est une solution, et on se balade les sauvegardes. Une base de données unique mais accessible à distance en est une autre. Un logiciel « full web » également, en partie. Mais…
- J’ai aussi deux clients personnels : mes deux voisins très âgés. Et je bosse enfin dans un autre cabinet proche de chez moi, sur une clientèle totalement différente (
ce cas est par exemple bien plus fréquent que les demandes de logiciel réseau chez Epsilog). Existe-t-il une solution pour que chacun de nous (
les IDE des 2 cabinets) dispose sur son propre ordinateur des données qui le concerne, et exclusivement de celles-ci ? Un PC unique ne marche pas. Une base unique partagée non plus. Un logiciel « full web » non plus. Mais ce sur quoi NOUS travaillons chez Epsilog oui !
- Un petit nouveau vient s’installer à côté de chez moi : ma femme est enceinte, j’aimerais lever le pied sur ma participation au cabinet de 3 IDE. Le petit nouveau a-t-il moyen de bénéficier des seules données de ce cabinet, mais pas de mes deux patients-voisins ni de ceux de mon second cabinet ? Avec un PC unique, non. Avec une base de données distante ou partagée non plus. Avec une solution « web » non plus. Avec ce sur quoi NOUS travaillons chez Epsilog oui. Les doigts dans le nez...
Le problème, en définitive, c’est que les clients des éditeurs tout comme les ingénieurs de la plupart des éditeurs se sont axés ces dernières années à utiliser des technologies préexistantes, sans se poser ce genre de question (
et il y en a des pages, de questions comme ça, finalement très courantes). Ils ont donc développé des logiciels homologués exploitant ces technologies. Ça améliore nettement l’utilisabilité « partagée » et distante de leurs logiciels, c’est évident. Mais c’est totalement sclérosé par bien des aspects : les arguments commerciaux mis en avant par ces sociétés (
du monde de l’informatique de santé, entendons-nous bien) sont justes, honnêtes, mais malheureusement partiels et peu évolutifs...
Pour notre part, plutôt que jeter la pierre inutilement à tout ceci sans rien faire et en campant sur nos positions historiques (
Cf publicité du CIC ! 
), nous avons choisi de reprendre l'ensemble de la réflexion à zéro. C’est gonflé, c’est coûteux, c’est long et ça oblige en définitive à TOUT repenser et à TOUT récrire ! Et il faut des années à une équipe bien rodée pour récrire un logiciel agréé SESAM-Vitale qui réponde à tous les besoins auxquels Vega5 répond

...
Mais c’est AMHA la SEULE solution solide, durable, stable et évolutive pour répondre aux demandes actuelles telle celle de Patbianco, et aux demandes à venir que nous avons déjà identifiées.
Notre handicap, et je conviens qu'il est sévère, c’est que ce travail est long, et que son horizon de diffusion (
qui se fera module par module) ne sera peut-être pas en accord avec les besoins exprimés de certains de nos clients. Mais c’est la SEULE façon responsable de procéder quand on a 25.000 personnes qui télétransmettent chaque mois avec Vega.
il y a un moment, il faut arrêter de perfectionner le moteur à vapeur et il faut se donner la possibilité de penser "moteur électrique", quitte à faire l'impasse sur le moteur à explosion. Pour notre part nous intégrons également les notions de co-voiturage et de commerce de proximité. bref, on reprend les problèmes à la base...
Pour finir, nous ne sommes ni des marins, ni des chiens

, mais simplement des êtres humains. Ni plus, ni moins, accordez-le nous…