Re: mutuelle Micil (Apicil) et tiers payant
Posté : dim. mai 09, 2010 5:21 pm
Bonjour Vincent,
D'accord avec toi sur le fond.
J'ai bien dit :" Le TP est, de fait, devenu un mode de paiement comme le chèque ou la carte bancaire à laquelle bon nombre d 'assurés assimilent leur carte vitale. On peut le regretter ça ne changera rien, c'est comme ça."
"Et ce n'est pas une société financière, ni la caisse ou mutuelle qui accorde le crédit, c'est le professionel directement.
L'argent dehors est le nôtre, c'est cela qui me choque le plus."
Je n'accorde pas de crédit en faisant un TP alors que j'en fait en acceptant de différer une remise de chèque.
L'argent dehors n'est pas le mien, c'est celui du patient qui accepte que je le reçoive à sa place. Il s'agit d'une facture subrogatoire. Il accepte expressément que je reçoive son remboursement.
"A trop généraliser longtemps ce 1/3 payant, tu prends le risque que tes patients aillent voir chez les confrères qui eux continuent à le pratiquer "
Ne le faisant pas aujourd'hui, je n'ai pas ces patients qui sont déjà chez ces confrères. Je n'ai pas non plus ceux qui ont renoncé à se soigner.
Je n'ai donc rien à perdre.
On peut aussi utiliser le TP avec tact et mesure.
A refuser systématiquement le TP, je vois repartir de plus en plus de gens qui n'ont pas les moyens de faire l'avance.
Ce ne sont pas des irresponsables. Ils sont réellement dans des situations délicates. Leur nombre va croissant d'année en année.
Je n'ai pas à priver mon cabinet de cette clientèle. Économiquement, c'est une erreur. Humainement, c'est une faute.
Je pense que selon la façon dont on présente le TP à l'assuré en lui précisant bien que c'est une mesure exceptionnelle, il a bien conscience qu'on lui fait une fleur, que ce n'est pas un droit irrévocable et qu'en cas de refus de la caisse ou de la mutuelle, il reste devoir les honoraires.
Il nous appartient de bien préciser la procédure avant toute chose quitte à lui faire signer un devis.
Et pourquoi pas ? On en fait pour moins que ça.
D'accord avec toi sur le fond.
J'ai bien dit :" Le TP est, de fait, devenu un mode de paiement comme le chèque ou la carte bancaire à laquelle bon nombre d 'assurés assimilent leur carte vitale. On peut le regretter ça ne changera rien, c'est comme ça."
"Et ce n'est pas une société financière, ni la caisse ou mutuelle qui accorde le crédit, c'est le professionel directement.
L'argent dehors est le nôtre, c'est cela qui me choque le plus."
Je n'accorde pas de crédit en faisant un TP alors que j'en fait en acceptant de différer une remise de chèque.
L'argent dehors n'est pas le mien, c'est celui du patient qui accepte que je le reçoive à sa place. Il s'agit d'une facture subrogatoire. Il accepte expressément que je reçoive son remboursement.
"A trop généraliser longtemps ce 1/3 payant, tu prends le risque que tes patients aillent voir chez les confrères qui eux continuent à le pratiquer "
Ne le faisant pas aujourd'hui, je n'ai pas ces patients qui sont déjà chez ces confrères. Je n'ai pas non plus ceux qui ont renoncé à se soigner.
Je n'ai donc rien à perdre.
On peut aussi utiliser le TP avec tact et mesure.
A refuser systématiquement le TP, je vois repartir de plus en plus de gens qui n'ont pas les moyens de faire l'avance.
Ce ne sont pas des irresponsables. Ils sont réellement dans des situations délicates. Leur nombre va croissant d'année en année.
Je n'ai pas à priver mon cabinet de cette clientèle. Économiquement, c'est une erreur. Humainement, c'est une faute.
Je pense que selon la façon dont on présente le TP à l'assuré en lui précisant bien que c'est une mesure exceptionnelle, il a bien conscience qu'on lui fait une fleur, que ce n'est pas un droit irrévocable et qu'en cas de refus de la caisse ou de la mutuelle, il reste devoir les honoraires.
Il nous appartient de bien préciser la procédure avant toute chose quitte à lui faire signer un devis.
Et pourquoi pas ? On en fait pour moins que ça.