histoire de chat ubuesque
Posté : jeu. févr. 12, 2015 1:01 pm
Nous avons déjà eu plusieurs animaux de compagnie (et parfois leurs enfants). Tout c’est toujours passé au mieux. Mais en ce moment, nous n’avons plus que notre vieille chatte, Malou.
En traînant des sites dédiés à l’adoption, nous avons pu voir une annonce urgente et désespérée : maison en liquidation judiciaire le lendemain / 14 chats à placer au plus vite – sinon fourrière puis euthanasie (C’est vrai que si je rachetais une maison déjà occupée par une dizaine de chats qui se sentent chez eux, j’appellerais peut-être la fourrière pour être aussi un peu plus chez moi).
Nous contemplons quelques photos postées. Un alerte rouquin aux yeux verts nous « fait des signes ». Contact et RV sont pris pour le samedi en début d’aprem. Nous sommes à une bonne ½ heure du lieu de RV en voiture. Aux ¾ du chemin parcouru, appel sur mon mobile. Ma femme décroche.
« C’est pour Léo. Il est sorti on ne sait pas où… venez plutôt vers 18h. Il sera rentré ».
Bon. Nous n’avons plus qu’à aller traîner dans la ZAC la plus proche en attendant 18h00. On en profite pour se ravitailler en litière et en croquettes pour chat stérilisé.
Nous nous pointons à 18h00 chez la maîtresse de Leo. IL y a des chats partout. Nous découvrons le petit rouquin effarouché qui se laisse difficilement approcher. Il parait que c’est ma voix d’homme, inédite, qui l’effraie. Les réponses sont évasives au sujet du carnet de santé et des vaccinations. Je ne m’en formalise pas.
Après avoir longuement et patiemment écouté la brave ailurophile s’épancher sur les affres de l’existence, nous la rassurons : nous sommes tout à fait équipés et entraînés pour accueillir un nouveau chat commun chez nous.
Elle veut voir des photos de la maison et du jardin. ..Puis le temps passant, nous décidons de rentrer et d’emporter Leo. Alors que je m’apprête à aller chercher la mallette de transport dans la voiture, le rouquin traverse la cuisine au galop, franchit la chatière ménagée dans la porte et s’enfuit dans la nuit.
Nous prenons congé, un peu déçus. Pour nous rassurer, la Dame nous promet de nous l’apporter elle-même le dimanche après-midi.
Le Dimanche à l’heure du café : « allo Mme Titjo, ma fille a besoin de notre voiture pour aller travailler, mais nous pouvons venir mardi ». Va pour mardi…
Mais ma wifewife, intuitive, me dit que c’est un plan fouareux qui va tourner court.
Mardi midi, ce n’est plus un coup de fil mais un simple SMS qui nous informe que Léo est blessé, probablement par un chien et qu’il ne sera pas livré comme prévu.
Mardi soir, un autre message plus long nous signifie que « plus confiance – peut-être pas compétents vu qu’un autre chat qu’ils ont confié auparavant à une autre famille a été attaqué par un chien » !!!
Le destin de Léo vient donc de basculer, au lieu d’être accueilli comme un prince chez nous et pour rassurer sa maîtresse soi-disant ailurophile, il va bientôt être récupéré par la fourrière et qui ne cherchera même pas à le recaser à quiconque…
En traînant des sites dédiés à l’adoption, nous avons pu voir une annonce urgente et désespérée : maison en liquidation judiciaire le lendemain / 14 chats à placer au plus vite – sinon fourrière puis euthanasie (C’est vrai que si je rachetais une maison déjà occupée par une dizaine de chats qui se sentent chez eux, j’appellerais peut-être la fourrière pour être aussi un peu plus chez moi).
Nous contemplons quelques photos postées. Un alerte rouquin aux yeux verts nous « fait des signes ». Contact et RV sont pris pour le samedi en début d’aprem. Nous sommes à une bonne ½ heure du lieu de RV en voiture. Aux ¾ du chemin parcouru, appel sur mon mobile. Ma femme décroche.
« C’est pour Léo. Il est sorti on ne sait pas où… venez plutôt vers 18h. Il sera rentré ».
Bon. Nous n’avons plus qu’à aller traîner dans la ZAC la plus proche en attendant 18h00. On en profite pour se ravitailler en litière et en croquettes pour chat stérilisé.
Nous nous pointons à 18h00 chez la maîtresse de Leo. IL y a des chats partout. Nous découvrons le petit rouquin effarouché qui se laisse difficilement approcher. Il parait que c’est ma voix d’homme, inédite, qui l’effraie. Les réponses sont évasives au sujet du carnet de santé et des vaccinations. Je ne m’en formalise pas.
Après avoir longuement et patiemment écouté la brave ailurophile s’épancher sur les affres de l’existence, nous la rassurons : nous sommes tout à fait équipés et entraînés pour accueillir un nouveau chat commun chez nous.
Elle veut voir des photos de la maison et du jardin. ..Puis le temps passant, nous décidons de rentrer et d’emporter Leo. Alors que je m’apprête à aller chercher la mallette de transport dans la voiture, le rouquin traverse la cuisine au galop, franchit la chatière ménagée dans la porte et s’enfuit dans la nuit.
Nous prenons congé, un peu déçus. Pour nous rassurer, la Dame nous promet de nous l’apporter elle-même le dimanche après-midi.
Le Dimanche à l’heure du café : « allo Mme Titjo, ma fille a besoin de notre voiture pour aller travailler, mais nous pouvons venir mardi ». Va pour mardi…
Mais ma wifewife, intuitive, me dit que c’est un plan fouareux qui va tourner court.
Mardi midi, ce n’est plus un coup de fil mais un simple SMS qui nous informe que Léo est blessé, probablement par un chien et qu’il ne sera pas livré comme prévu.
Mardi soir, un autre message plus long nous signifie que « plus confiance – peut-être pas compétents vu qu’un autre chat qu’ils ont confié auparavant à une autre famille a été attaqué par un chien » !!!
Le destin de Léo vient donc de basculer, au lieu d’être accueilli comme un prince chez nous et pour rassurer sa maîtresse soi-disant ailurophile, il va bientôt être récupéré par la fourrière et qui ne cherchera même pas à le recaser à quiconque…