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le piège des prescriptions non quantitatives
Posté : mar. avr. 15, 2008 5:54 pm
par Francis DECOMBAS
Un médecin non correspondant fait une prescription non quantitative pour une rééducation déambulatoire chez une personne agée.
Je fais une DEP pour 15 séances (ceci avant le JO du 8 mars ).
J'ai vu trop juste.
Le médecin refuse de faire une nouvelle prescription arguant le fait que la première prescription portait la mention "indéterminée"
DAAANIEEELLLL !!

je suis dans le pétrin !
Posté : mar. avr. 15, 2008 6:02 pm
par Vincent HOVASSE
Tu ne peux rien faire de plus.
Ton bilan final montre la nécessité de continuer les séances mais rien n'oblige le toubib à represcrire.
Tu n'es en rien responsable de cet état des choses.
Posté : mar. avr. 15, 2008 6:25 pm
par Daniel MOINE
Une prescription est TOUJOURS quantitative! Mais ce n'est plus le médecin en théorie qui établit le quantitatif mais le MK, de préférence à partir de son Bilan.
Comme le dit Vincent: à la fin du traitement si le bilan justifie une poursuite du traitement il est normal de renvoyer patient et bilan au médecin traitant.
Si celui-ci ne sait pas lire ou est de mauvaise humeur voire de mauvaise foi alors il reste soit la prière, soit le bazooka....heu ah j'oubliais: il y a quand même le libre choix du patient qui peut l'orienter ailleurs...
Posté : mar. avr. 15, 2008 7:01 pm
par Vincent HOVASSE
Daniel MOINE a écrit :ah j'oubliais: il y a quand même le libre choix du patient qui peut l'orienter ailleurs...
je n'avais pas osé mettre que tu peux toujours orienter le patient chez un autre prescripteur, libre à lui d'y aller ou d'écouter le premier.
Posté : mar. avr. 15, 2008 7:51 pm
par lamy patrick
Vincent HOVASSE a écrit :Daniel MOINE a écrit :ah j'oubliais: il y a quand même le libre choix du patient qui peut l'orienter ailleurs...
je n'avais pas osé mettre que tu peux toujours orienter le patient chez un autre prescripteur, libre à lui d'y aller ou d'écouter le premier.
c'est quand meme plutot limite comme conseil non?
Posté : mar. avr. 15, 2008 8:01 pm
par Steph
Vous semblez oulbiez que désormais les DEP ne sont plus d'actualité, donc une prescription non quantitative permet de finir les soins sans être géné a partir du moment ou l'on ne dépasse pas les 30 séances (enfin il me semble)
Posté : mar. avr. 15, 2008 11:20 pm
par Vincent HOVASSE
lamy patrick a écrit :c'est quand meme plutot limite comme conseil non?
Au patient de mettre la confiance ou il veut. ne t'es t'il jamais arrivé de mettre en doute le diagnostic d'un toubib et de la faire comprendre à ton patient?
A demi mot...
Posté : mar. avr. 15, 2008 11:34 pm
par lamy patrick
une fois en 25ans d'exercice...mais il faut dire que l'erreur de diagnostic était assez énorme...
sinon j'essaye de suivre ( ou pluto de précéder) le code de déontologie que je m'appliquais depuis 25ans c'est à dire bien avant que l'idée meme d'ordre des kinés ne soit lancée....
Posté : mer. avr. 16, 2008 12:22 am
par Daniel MOINE
Le début de la saga ayant abouti à la création de l'ordre date de 1980 et l'idée avait été évoquée avant...
Posté : mer. avr. 16, 2008 8:46 am
par TITJO
Steph a écrit :Vous semblez oulbiez que désormais les DEP ne sont plus d'actualité, donc une prescription non quantitative permet de finir les soins sans être géné a partir du moment ou l'on ne dépasse pas les 30 séances (enfin il me semble)
bien vu - d'ailleurs je l'avais déjà évoqué.
Mais les patients, très attachés au principe du quantitatif prescrit, veulent savoir dés le départ où ils vont - c'est normal - en plus, au fond de leurs yeux, tu peux voir une calculette qui multiplie le nombre de séances par 0,50€ (taxalzaillemerde - prélévée même en invalidité ou ALD).

Posté : mer. avr. 16, 2008 9:14 am
par Steph
Pour ma part, les patients sont bien contents quand je leur dis qu'ils n'ont pas besoin de revoir le medecin pour récupérer les séances lorsqu'il en manque (nos medecins sont assez avares en ce qui concerne les séances, et il est très difficile de leur faire comprendre qu'il n'est plus de leur ressort d'estimer le nombre de séance pour tel ou tel pathologie...)
Mais s'il savent bien mettre le nombre de séances, il semblerait que pour ce qui est du diagnostique, nos généralistes locaux ne se mouillent de moins en moins (les diagnostiques précis se font de plus en plus rare, et c'est encore assez souvent que pour une pathologie de la coiffe je me retrouve avec une ordonnance de rééducation de l'épaule et du rachis cervical sans plus de précision...)
Posté : mer. avr. 16, 2008 9:29 am
par Vincent HOVASSE
Steph a écrit :nos généralistes locaux ne se mouillent de moins en moins (les diagnostiques précis se font de plus en plus rare, et c'est encore assez souvent que pour une pathologie de la coiffe je me retrouve avec une ordonnance de rééducation de l'épaule et du rachis cervical sans plus de précision...)
j'ai le sentiment qu'il y a plutôt une volonté de beaucoup de médecins de ne pas mettre le diagnostic précis. Ici 90% des ordonnances se contentent de mettre la zone anatomique sans plus de détail ce qui s'avère extrêmement gênant au moment de faire le bilan: que mettre dans la case diagnostic médical
- inconnu
-non précisé
Pas toujours facile et le bilan découle quand même en partie de cette précision.
Posté : mer. avr. 16, 2008 4:46 pm
par soufette
chez moi c'est pire !!!
ils font encore des precritions quantitatives et en général de 4, 6 ou 9 séances ..... super qd tu as des trauma ....
Posté : mer. avr. 16, 2008 6:25 pm
par Vincent HOVASSE
Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit soufette, si on a 1% de prescription non quantitative, c'est le top.
Et en CSPD récemment, réunion technique avec les toubibs: aucune volonté de prescrire en non quantitatif tant qu'on les rendra responsables des quantités de prescription de rééducation dans leurs RIA.
Ce que je comprend très bien.