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intervention en hopital: statut, rénumération.........?
Posté : jeu. janv. 15, 2009 10:16 pm
par Odile N.
Puis je faire appel à votre expérience personnelle, à vos talents de négociateur et à votre connaissance des textes dans un casse tête qui me revient tous les 10 ans dans la figure?
Il s’agit de savoir négocier notre intervention, en tant qu’auxiliaire médical libéral, dans un service de médecine dans un petit hôpital local public.
Depuis des années, mes collègues et moi-même intervenons dans cet hôpital, à la demande de nos patients, donc de façon irrégulière, avec des notions d’urgence la plupart du temps, et le problème est que nous percevons des clopinettes, sans contrat, sans statut défini……………. Le flou le + complet sur lequel surfe la direction.
J’ai dénoncé de nombreuses fois cette situation, j’ai écrit, il y a environ 4-5 ans une lettre au directeur ( que mes collègues ont cosignés sans, par la suite, respecter totalement les décisions qui découlaient de cette dénonciation) avec copie aux médecins et aux infirmières.
Ils m’ont tous comprise ……………………. et nada
Si vous pouviez m’indiquer des pistes, des références, des sites ……………………..
Merrrrciiiiiiiiiiiii.
Posté : ven. janv. 16, 2009 2:03 am
par MR84
Bonsoir
A Cavaillon notre hôpital possède des lits en HAD; soins au domicile du patient, donc système libéral mais réglé en TP par l'hôpital.
Lorsquz l'hôpital manque de Kiné, le plus souvent pour le service de médecine, il fait appel aux libéraux et nous règle comme si nous intervenions en HAD.
Le plus souvent AMK 10 et 1 IFN par patient.
Cela fonctionne plutôt bien. Tu touches ton réglement le mois suivant la remise de ta facture au service comptable.
Le directeur a bien compris que s'il voulait des Kinés extérieurs ils ne se déplaceraient pas pour des clopinettes.
Si cette expérience peut t'inspirer.
Michel
Posté : ven. janv. 16, 2009 1:36 pm
par Odile N.
Ouah!! alors je corrige nous sommes rénumérés avec des bouts de clopinettes.
Merci beaucoup pour ta réponse.
Mais je compte sur vous tous et donc sur plus d'expériences diverses pour me faire une idée des possibilités de négociation.
Posté : ven. janv. 16, 2009 3:37 pm
par Théné Lamour
Bonjour,
AMHA, toute intervention, "de libre choix du patient", par un professionnel libéral (qui exerce sous aucune autorité hospitalière ou autre donc), doit permettre à ce professionnel de facturer ses actes sur ses moyens personnels de facturation, sans que l'établissement hospitalier s'y oppose ou ait quelque chose à redire.
C'est le cas dans les Maisons de Retraite où, il y a quelques décénies, des praticiens libéraux "achetaient les lits" (choix libre du praticien par le patient impossible donc). Ceci a été aboli (le patient ou sa famille peut donc choisir librement son praticien).
Par contre, "le droit de regard" de la direction de l'établissement, s'effectue par le fait qu'ils sont l'intermédiaire (rôle de la boite aux lettres), entre le medecin et le paramed pour la transmission d'ordonnance de soins dans le sens "descendant", ou les demandes de renouvellement d'ordos dans le sens "montant". Normal car ainsi les directions peuvent argumenter sur le suivi médical de leurs résidents.
Néanmoins, ceci n'influe aucunement sur les relations que les medecins et les paramed ont et doivent avoir dans le cadre du suivi médical - sans ingérence de la direction - va sans dire.
Je ne vois pas comment une direction peut s'octroyer le droit de prélèvement sur rémunération d'un praticien que, légalement, il n'emploie pas (dans le sens du contrat d'embauche de personnel impliquant cotisations sociales patronales, etc...).
Mais, je ne suis pas assez instruit sur un tel sujet...
Posté : sam. janv. 17, 2009 5:36 am
par MR84
AMHA, toute intervention, "de libre choix du patient", par un professionnel libéral (qui exerce sous aucune autorité hospitalière ou autre donc), doit permettre à ce professionnel de facturer ses actes sur ses moyens personnels de facturation, sans que l'établissement hospitalier s'y oppose ou ait quelque chose à redire.
Bonjour
Sauf que les établissements hospitaliers fonctionnent sous le principe du forfait.
Ce qui signifie qu'un patient est, en théorie, pris en charge pour tous ses soins, y compris les soins de masso-kinésithérapie.
Ce qui implique que si un patient se fait soigner par un MKDE extérieur, cela se fait soit gratuitement de la part du MKDE soit sans remboursement pour le patient.
Me trompé-je cher Daniel?
Il me semble que la seule possibilité reste, comme chez nous, un arrangement avec l'hôpital.
Le cas des maisons de retraites est tout à fait différent dans la mesure ou les tarifications sont faites en fonction des prestations fournies par l'établissement. La notion de forfait n'existe pas ce qui permet à un ou une MKDE ou un ou une IDE libéral de facturer ses prestations.
C'est d'ailleurs le même cas dans les cliniques qui ne fonctionnent pas avec ce système de forfait.
Me trompé-je cher Daniel?
Il m'est déjà arrivé d'intervenir dans un service de chirurgie de clinique, en tant que libéral, et de facturer AMS + IFS.
Je ne vois pas comment une direction peut s'octroyer le droit de prélèvement sur rémunération d'un praticien que, légalement, il n'emploie pas (dans le sens du contrat d'embauche de personnel impliquant cotisations sociales patronales, etc...).
C'est très simple.
Puisque la structure hospitalière fonctionne avec le système de forfait hospitalier, elle peut librement estimer qu'elle prend en CDD des MKDE libéraux et les payer sur la base d'un salariat hospitalier en début d'échelon.
Ou alors imposer ses tarifs ce qui rentre dans un rapport de force.
Me trompé-je cher Daniel?
PS:
Oui il est très tard, ou très tôt.
Je rentre d'un spectacle.
Encore mon année de plus, encore du champagne et d'autres très bonnes choses.
Chez nous cela dure la semaine......C'est une tradition pour chaque anniversaire.
Re PS:
S'il reste des fautes, veuillez m'en excuser.....le champagne....encore....l'heure...toujours.....ou le champagne.....toujours...l'heure...encore......mais le bonheur encore et toujours ce qui est l'essentiel
Michel
Posté : dim. janv. 18, 2009 1:56 pm
par infilib76
chrisD a écrit :le statut de la fonction publique qui interdit au salariés du secteur public d'avoir une activité rémunérée même s'ils ne travaillent qu'à mi-temps (comme quoi, on peut interpréter les textes comme on veut)
Une mise à jour s'impose en lisant
cette récente circulaire qui pourra interesser certains de vos confrères hospitaliers.
Posté : dim. janv. 18, 2009 4:36 pm
par Invité
infilib76 a écrit :chrisD a écrit :le statut de la fonction publique qui interdit au salariés du secteur public d'avoir une activité rémunérée même s'ils ne travaillent qu'à mi-temps (comme quoi, on peut interpréter les textes comme on veut)
Une mise à jour s'impose en lisant
cette récente circulaire qui pourra interesser certains de vos confrères hospitaliers.
merci de cette documentation mais quel pavé ! je vais transmettre à mes collègues salariés
Posté : dim. janv. 18, 2009 4:58 pm
par infilib76
Posté : dim. janv. 18, 2009 11:30 pm
par Odile N.
Sauf que les établissements hospitaliers fonctionnent sous le principe du forfait.
Ce qui signifie qu'un patient est, en théorie, pris en charge pour tous ses soins, y compris les soins de masso-kinésithérapie.
.......................
Puisque la structure hospitalière fonctionne avec le système de forfait hospitalier, elle peut librement estimer qu'elle prend en CDD des MKDE libéraux et les payer sur la base d'un salariat hospitalier en début d'échelon.
Ou alors imposer ses tarifs ce qui rentre dans un rapport de force.
Effectivement, notre intervention dans le service de médecine à l'hopital local est régie par ce qu'écrit MR84
La direction nous dit disposer d'un salaire temps plein ( kiné débutant depuis toujours!!), donc d'une enveloppe globale qu'elle répartit aux 4 kinés intervenants au prorata de leur déclaration respective (sans vérification des déclarations).
Je rappelle que nos interventions sont irrégulières car fonction des demandes de nos patients et du nombre de prescription médicale.
Elles sont également une fois sur deux dans l'urgence.
Pas de contrat!!
Une feuille de paie avec des déclarations totalement fantaisiste.
Peut- être en moyenne nous percevons environ pour 3 patients, une heure de salaire payée entre 13 et 16 euros
ChrisD
Par conséquent, ils ont fait appel pour ces gardes à des kinés libéraux qui étaient payés à l'acte avec indemnité de déplacement !
C'est, effectivement un statut de contractuel que j'aurais aimé discuté ave une rénumération à l'acte même minorée.
Nous avons obtenu une fin de non recevoir et arrêt des négociations.
ChrisD
A mon avis, il faut revoir la direction avec tous les kinés dans la même situation que toi pour renégocier et éventuellement, cesser ton action au sein de l'hôpital : ne pas brader votre travail !
Il y a 4 ou 5 ans j' ai écrit une lettre dans ce sens à la direction avec copie aux infirmières et aux médecins, mais mes collègues, qui par la suite, ont voulu la cosignés sont frileux et ne respectent pas la menace qui y été évoquée en filigrane craignant le désaveu des médecins et évoquant les difficultés de nos petits hopitaux locaux.
Aujourd'hui, les exigences de l'accréditation nous impose un mode d'intervention plus transparent avec un véritable statut.
D'ou ma recherche d'élements me permettant de repartir au front..........
Je vous remercie déjà d'avoir accepter de vous exprimer sur un sujet peu folichon et espère les conseils de quelque féru de ce type de négociation.
Posté : lun. janv. 19, 2009 2:19 am
par MR84
Il y a 4 ou 5 ans j' ai écrit une lettre dans ce sens à la direction avec copie aux infirmières et aux médecins, mais mes collègues, qui par la suite, ont voulu la cosignés sont frileux et ne respectent pas la menace qui y été évoquée en filigrane craignant le désaveu des médecins et évoquant les difficultés de nos petits hopitaux locaux.
Aujourd'hui, les exigences de l'accréditation nous impose un mode d'intervention plus transparent avec un véritable statut.
D'ou ma recherche d'élements me permettant de repartir au front..........
Je vous remercie déjà d'avoir accepter de vous exprimer sur un sujet peu folichon et espère les conseils de quelque féru de ce type de négociation.
Chez nous le directeur de l'hôpital a bien compris que s'il voulait des MKDE extérieurs il fallait qu'il les rémunère correctement.
Pas de contrat, une ordonnance, pas de DEP et une facture, avec l'ordonnance jointe, au service comptable.
Je ne sais pas combien de MKDE interviennent dans votre hôpital mais il me semble qu'une telle stratégie pourrait être envisagée.
Le jour où les règles viendraient à changer, il n'y aurait plus personne pour intervenir.
C'est un rapport de force qui ne peut effectivement s'envisager que si les intervenants sont unis. C'est notre cas.
Cela me fait penser au syndicalisme. S'ils échouent sans arrêt c'est parce qu'ils ne sont pas unis, qu'ils nous font déserter le syndicalisme, et qu'ils se font une guerre fratricide au lieu de s'occuper uniquement des MKDE....mais je vais devenir grossier et j'ai pris de bonnes résolutions pour cette année....Ne pas intervenir ni sur l'ordre ni sur le syndicalisme afin de ne pas être grossier et d'être un "gens correct" et à peu prêt fréquentable
Michel
Posté : lun. janv. 19, 2009 1:33 pm
par Odile N.
Merci à vous ChrisD, MR84 et Michel d'avoir accepter de me faire part de votre expérience.
N'aimant pas la solution de la chaise vide, je vais accepter de participer aux RDV que se propose de fixer la direction après la déconvenue de l' accréditation.
Mais cette fois-ci, j'y vais en laissant la parole à un de mes collègues et en me réservant le droit de dénoncer les propositions si elle restent, comme toujours, dérisoires, et bien sûr de ne pas accepter l'inacceptable.
Mais, dans 6 mois, 6 ans ou mille ans je vous tiens au courant.............