Tu veux aller chez le kiné ? ben marche ....
Posté : jeu. juil. 02, 2009 9:03 am
Tous les jours de la semaine, Michel, un retraité de 60 ans, se rend chez son kiné.
Un kiné qui habite à 12 km de chez lui.
Michel quitte ainsi son domicile de Cesancey, dans le Jura pour se rendre à Lons-le Saunier.
Le sexagénaire qui a été opéré récemment doit suivre des séances de rééducation.
Jusque-là, rien d'anormal.
Mais si Michel fait parler de lui, c'est parce qu'il se rend chaque jour de la semaine chez son kiné... à pied.
24 km aller-retour.
Soit cinq heures de marche quotidienne...
Et tout ça pour un problème administratif, que Michel qualifie de "stupidité de la bureaucratie".
Explications
"Si je fais ce parcours à pied, c'est parce que la CPAM a refusé de me payer la prise en charge du parcours par un véhicule adapté" précise Michel dans Le Parisien.
Tout en ajoutant:
"C'est une histoire de fou car j'avais fait une demande préalable à moj opération. On m'a dit que ce n'était possible que quand l'opération était pratiquée. puis on m'a expliqué qu'il y avait jusqu'à dix jours pour obtenir une prise en charge. Mais je devais entamer ma rééducation très rapidement après l'opération avant que la CPAM donne sa réponse".
Résultat: "je suis donc obligé de faire le parcours à pied".
La femme de Michel travaille et ne peut donc l'emmener chez le kiné.
"Un voisin a essayé, mais je ne peux pas mettre une ceinture de sécurité et il craint pour mon épaule à chaque coup de frein" ajoute Michel.
Alors face à cette situation kafkaïenne, Michel a décidé de faire un coup d'éclat:
"Je marche maintenant contre la stupidité de la bureaucratie".
Sur la route, chaque matin, des automobilistes klaxonnent et encouragent Michel.
Certains veulent le prendre dans leur voiture.
Mais Michel continue son acte symbolique: "je leur dis non".
article : Aujourd'hui en France + le progrés
Un kiné qui habite à 12 km de chez lui.
Michel quitte ainsi son domicile de Cesancey, dans le Jura pour se rendre à Lons-le Saunier.
Le sexagénaire qui a été opéré récemment doit suivre des séances de rééducation.
Jusque-là, rien d'anormal.
Mais si Michel fait parler de lui, c'est parce qu'il se rend chaque jour de la semaine chez son kiné... à pied.
24 km aller-retour.
Soit cinq heures de marche quotidienne...
Et tout ça pour un problème administratif, que Michel qualifie de "stupidité de la bureaucratie".
Explications
"Si je fais ce parcours à pied, c'est parce que la CPAM a refusé de me payer la prise en charge du parcours par un véhicule adapté" précise Michel dans Le Parisien.
Tout en ajoutant:
"C'est une histoire de fou car j'avais fait une demande préalable à moj opération. On m'a dit que ce n'était possible que quand l'opération était pratiquée. puis on m'a expliqué qu'il y avait jusqu'à dix jours pour obtenir une prise en charge. Mais je devais entamer ma rééducation très rapidement après l'opération avant que la CPAM donne sa réponse".
Résultat: "je suis donc obligé de faire le parcours à pied".
La femme de Michel travaille et ne peut donc l'emmener chez le kiné.
"Un voisin a essayé, mais je ne peux pas mettre une ceinture de sécurité et il craint pour mon épaule à chaque coup de frein" ajoute Michel.
Alors face à cette situation kafkaïenne, Michel a décidé de faire un coup d'éclat:
"Je marche maintenant contre la stupidité de la bureaucratie".
Sur la route, chaque matin, des automobilistes klaxonnent et encouragent Michel.
Certains veulent le prendre dans leur voiture.
Mais Michel continue son acte symbolique: "je leur dis non".
article : Aujourd'hui en France + le progrés