Vega5 : Forum

Je m'explique: j'ai signé un contrat de collaboration en vue d'une association. L'infirmière avec qui j'ai signé travaille avec des remplaçantes depuis au moins 20 ans. Ce contrat se termine début mars mais j'ai le sentiment d'etre une remplaçante . J'ai essayé d'apporter des choses mais rien de ne change et je n'ai aucun retour. En fait je trouve que l'on ne se parle pas, elle me passe les trans et moi je me débrouille. Au départ j'avais envie de former une espèce d'équipe, discuter des patients mais à priori mon opinion ne compte pas. Pourtant tout n'est pas négatif car les rares fois ou je me suis prise le choux avec qqun, l'attitude du patient a ensuite changée, je suis persuadée qu'elle lui a parlé. Quelques patients me disent qu'elle est contente de bosser avec moi, qu'elle leur a dit, mais moi je n'en sais rien. Je me demande si c'est moi qui en veux trop, ou s'il faut que je fase avec. Mon contrat de collaboration se termine début mars, je vais lui demander ce qu'elle compte faire ensuite car je n'ai pas envie de me retrouver sans rien. Je me demande aussi si je dois poursuivre mes investigations pour trouver une patientele à moi et rien qu'à moi ou si je reste attachée à ce cabinet.

je ne sais pas dans quelle region tu te trouves mais moi je vais avoir besoin d'une remplaçante motivée car le contrat de ma remplaçante arrive à terme en juin 2010 et je pense que je ne renouvellerai pas car je ne la sens pas du tout motivée .
moi je la considerai super bien d'egale à egale lui apportant la tournée chez elle et puis je me suis rendue rapidement compte que pendant mes vacances elle ne repondait jamais au téléphone de plus j'apprends qu'elle parle à d'autres infirmières de mon chiffre d'affaire ,de mes cotations ...et là mes rapports ont completement changés avec elle .

Bonsoir Rayon de soleil. j'ai eu quelques collaboratrices ... Parmi celles-ci, l'une d'elles s'est montrée particulièrement atypique ...
Parmi tous les éléments illustrant cette "atypie" en voici juste quelques-uns, sachant que les deux bureaux constituant mon cabinet sont l'un en face de l'autre :
- Aucun contact de sa part, je veux dire à son initiative, sauf pour me demander "un service" ...
- Si ma porte était grande ouverte et qu'elle arrivait le matin : œillères sur les yeux, elle filait dans son bureau sans m'adresser la parole.
- J'avais proposé que nous nous rencontrions une fois, de temps en temps, pour "échanger" ... Elle s'est vite débrouillée pour y mettre fin, prétextant un planning devenu incompatible.
- Interdiction de prendre son courrier en même temps que le mien (nous avions une boîte commune) pour le glisser sous la porte de son bureau.
- Elle s'est débrouillée également pour trouver une autre collaboration, mais elle m'avait prévenue qu'elle ne voulait pas être attachée à un seul cabinet. Seulement, elle a joué sur les deux patientèles d'habile façon : diminuant celle dont elle s'occupait dans notre cabinet tout en augmentant celle de l'autre cabinet, jusqu'à ce qu'elle m'annonce, un jour, son départ définitif.
En fait, elle n'avait pas de véhicule, et le trajet durait 1h45 à l'aller comme au retour ; mais ça, elle le savait dès le départ et m'avait dit que cela importait peu ... Pour son départ, c'est pourtant l'argument qu'elle a privilégié, l'autre cabinet étant situé beaucoup plus près de chez elle ...
Je vous fais grâce de nombreux autres détails, et je vous laisse imaginer un peu "l'ambiance" ... Mais cela n'a duré que quelques mois ...

Moralité : La collaboration, parfois t'en as ta ration.
PS : Ma collaboratrice actuelle ? C'est tout le contraire.

Rayon de soleil, peut être avait elle besoin de deux "L" pour s'envoler?
maitre Capellovous souhaite une bonne soirée, susse au découpage!!(bise à mon ami infilib..)

Alain Alvo a écrit :- Aucun contact de sa part, je veux dire à son initiative, sauf pour me demander "un service" ...
- Si ma porte était grande ouverte et qu'elle arrivait le matin : œillères sur les yeux, elle filait dans son bureau sans m'adresser la parole.
- J'avais proposé que nous nous rencontrions une fois, de temps en temps, pour "échanger" ... Elle s'est vite débrouillée pour y mettre fin, prétextant un planning devenu incompatible.
- Interdiction de prendre son courrier en même temps que le mien (nous avions une boîte commune) pour le glisser sous la porte de son bureau.
- Elle s'est débrouillée également pour trouver une autre collaboration, mais elle m'avait prévenue qu'elle ne voulait pas être attachée à un seul cabinet. Seulement, elle a joué sur les deux patientèles d'habile façon : diminuant celle dont elle s'occupait dans notre cabinet tout en augmentant celle de l'autre cabinet, jusqu'à ce qu'elle m'annonce, un jour, son départ définitif.
En fait, elle n'avait pas de véhicule, et le trajet durait 1h45 à l'aller comme au retour ; mais ça, elle le savait dès le départ et m'avait dit que cela importait peu ... Pour son départ, c'est pourtant l'argument qu'elle a privilégié, l'autre cabinet étant situé beaucoup plus près de chez elle ...
Je vous fais grâce de nombreux autres détails, et je vous laisse imaginer un peu "l'ambiance" ... Mais cela n'a duré que quelques mois ...


PS : Ma collaboratrice actuelle ? C'est tout le contraire.

J'en conclus donc :
-Recherche de contact permanent sans contrepartie.
-Elle enfonce ta porte le matin, les yeux plein d'admiration pour de longues discussions.
-Première rencontre avec échange formidable qui l'a poussée à renouveler l'expérience de plus en plus fréquemment au mépris de son agenda.
-Elle t'apporte le courrier chaque jour pour trouver une occasion supplémentaire d'ouvrir ta porte.
-Abandon de toute autre relation de manière grossière afin de se polariser sur votre collaboration et s'installer définitivement à tes côtés.
-Achat d'un véhicule afin de passer te prendre chez toi alors qu'elle a acheté un appartement en face du cabinet.
Pas d'autres détails, on a bien cerné l'ambiance ... et cela dure depuis bien longtemps.

Moralité : lire Alain, c'est délire assuré !

C'est PAM92 a écrit :bise à mon ami infilib..

Une seule?
Les bises, c'est comme l'argent... il m'en faut toujours plus!

Alain, en fait j'ai un peu le même problème sauf que c'est moi la collaboratrice et que je n'arrive pas a interpretter son attitude. J'avoue que ça me bouffe. Ce soir reflexion pour un problème d'ordi, ouf j'arrive en ne plus avoir à me servir du sien en plus du mien, mais en fait au lieu de faire un raprochement nous allons de plus en plus nous éloigner et moi j'ai envie d'une vraie équipe. Je me dis qu'elle a été célibataire très longtemps et c'est probablement pour ça en partie au moins, je pense aussi que son cabinet est son bébé et s'en séparer est difficile mais bon j'ai du mal à passer à côté de tout ça. Désolée moi suis pour les relations.

Pour soniaambre, je suis dans le 49 au cas où.

Bonjour Véga,

Cette rubrique ne fait qu'accentuer ma perplexité vis à vis des regroupements catégoriels: quand des médecins travaillent en groupe, on ne perçoit pas de hiérarchie.
Pour les infirmières et d'autres paraméd, c'est très différent ---> on sent nettement sur le terrain la position dominante du fondateur sur ses partenaires, quelque soit le cadre contractuel qui les regroupe - la notion de hiérarchie est très perceptible par tous avec des signes forts:
- un seul N° de tél au seul nom du fondateur ---> centralisation exclusive des événements du cabinet par le fondateur
- c'est donc lui ou elle qui planifie et ventile l'activité - le patient voit défiler les partenaires au gré du planning
- les partenaires parlent du ou de la "chef".
- qui va jusqu'à organiser le menu des soins pratiqués par son - allez, je le dis - subalterne.
Dans ce contexte d'activité, peut-on encore prétendre à l'équité et l'indépendance des pratiques des infilib (et d'autres paraméd)?

perso pour mes contrôles sanguins à jeûn, il y a belle lurette que je n'ai pas eu la visite de la "chef" - c'est trop tôt pour elle - mais sa collaboratrice fait très bien l'affaire, même si elle n'est pas joignable directement.

TITJO a écrit :Bonjour Véga,

Cette rubrique ne fait qu'accentuer ma perplexité vis à vis des regroupements catégoriels: quand des médecins travaillent en groupe, on ne perçoit pas de hiérarchie.
Pour les infirmières et d'autres paraméd, c'est très différent ---> on sent nettement sur le terrain la position dominante du fondateur sur ses partenaires, quelque soit le cadre contractuel qui les regroupe - la notion de hiérarchie est très perceptible par tous avec des signes forts:
- un seul N° de tél au seul nom du fondateur ---> centralisation exclusive des événements du cabinet par le fondateur
- c'est donc lui ou elle qui planifie et ventile l'activité - le patient voit défiler les partenaires au gré du planning
- les partenaires parlent du ou de la "chef".
- qui va jusqu'à organiser le menu des soins pratiqués par son - allez, je le dis - subalterne.
Dans ce contexte d'activité, peut-on encore prétendre à l'équité et l'indépendance des pratiques des infilib (et d'autres paraméd)?


perso pour mes contrôles sanguins à jeûn, il y a belle lurette que je n'ai pas eu la visite de la "chef" - c'est trop tôt pour elle - mais sa collaboratrice fait très bien l'affaire, même si elle n'est pas joignable directement.

Bonjour Titjo. Le tableau que tu dresses existe, hélas, mais ... pas dans mon cabinet : Indépendance totale, aucune supervision d'aucune sorte. D'autre part, en ce qui concerne les orthophonistes, notre syndicat a "promulgué" des règles, quant à l'exercice en collaboration, face aux abus de pouvoir que tu évoques, et qui existent donc, également, dans notre profession.
En résumé, ces règles visent à l'indépendance totale du collaborateur, tant en ce qui concerne l'usage des locaux (bureau indépendant et horaires libres), les prises de rendez-vous pour les premiers bilans (pas de tri à la base) et la patientèle propre au collaborateur, c'est à dire les patients n'ayant pas été "introduits ou présentés" par le titulaire au collaborateur. Cela va même jusqu'à la disparition de la clause géographique de non-réinstallation du collaborateur : cette clause ne concerne plus sa patientèle propre ...

Moralité : La liberté n'a pas de prix et la collaboration doit se faire sans mépris.

En fait moi j'ai ma plaque, mais je me vois mal prendre un patient et qu'elle ne puisse ou ne veuille pas s'en occuper. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé un jour où j'ai pris l'ordo du mari d'une de nos patiente et je l'ai retrouvée non faite 10 jours plus tard. Elle ne voulait pas s'occuper de lui et a laissé l'ordo de côté, c'était une prise de sang pour du K, j'étais verte .
En ce qui concerne elle fait un effort pour mettre mon nom sur le répondeur, mais comme elle travaille avec son portable la majorite des patients l'appelle directement même si je mets mon portable sur le répondeur. Elle ne veut ni entendre parler de transfert ni de téléphone special boulot commun à nous 2.
J'ai l'impression que ce n'est pas de la méchancete mais elle est tellement habituée à travailler seule qu'elle continue son organisation sans rien vouloir changer.
Lorsque je suis arrivée elle disait etre prête à changer des choses, l'autre l'avait laissé tomber du jour au lendemain. Je sais qu'elle ne se voyait jamais non plus.

Comment peut-on accepter de bosser dans de telles conditions ????????

Quand je suis arrivée dans la région je ne trouvais rien parce que tout marche par le bouche à oreille. J'avais une maison à vendre et une autre que je venais d'acheter donc il fallait bien travailler et je n'avais aucune envie de remettre les pieds dans une structure. J'étais très contente de trouver ça d'autant plus qu'elle paraissait assez souple. Mais de ce côté je me suis plantée.