Vega5 : Forum

Bonjour,

je suis très embarassé, car ma collaboratrice vient de décider du jour au lendemain de reprendre toute la patientelle que nous partageons depuis 3 années 1/2.
Elle est à l'origine de la création du cabinet dans lequel nous exerçons, mais nous travaillons à part égale depuis le départ de notre "collaboration", nous partageons les frais du cabinet...

Je ne sais que faire, vers qui m'orienter pour recouvrer mes droits...
Est ce que l'un ou l'une d'entre vous a déjà été dans cette situation? Si oui, pourriez vous me donner les démarches à suivre SVP

Cordialement,

Stéfane Grand
0630558909

C'est simple:
contrat ===> référé déposé pour rupture abusive et non respect du contrat
pas de contrat ===> bataille de tranchée et insomnie à répétition

J'ai vécu la première option et paf l'associé en pleine tête renvoyé dans ses buts

ide ou kiné? commence par appeler l'ordre et les patients qu'en pensent ils?

Le socle c'est le contrat, obligatoirement écrit.
Ensuite et nonobstant toute clause d'arbitrage ou de conciliation propre au contrat, une demande de conciliation devant votre CDO permettra de bien débroussailler le terrain.
Sans le contrat il est impossible d'être plus précis.

.... Vos réponses réponses me font froid dans le dos....

Sans expérience en la matière, j'ai demandé en 2088 ma titularisation à l'adresse du cabinet auprès de l'URSSAF et de la CPAM.
J'évoluait donc depuis trois ans sans savoir que je continuais d'être en situation de simple remplaçant sur un beau siège éjectable!!!!

J'ai néanmoins pris RDV avec un conseiller juridique afin de connaître les suites à donner. Et ma foi je verrais bien...


Merci quand même,

Stéfane

... En 2008, je pense que vous aurez compris....

Je crois être quand même bien secoué...

et tu as signé un contrat de remplacement avec clause de non réinstallation??

...Je n'ai signé aucun contrat de quelque sorte que ce soit.

Je pourrais éventuellement me réinstaller à proximité et tendre la perche aux patients connus....
Mais j'avoue que cela ne m'enchante guère. Une maxime résonne en moi particulièrement en ce moment :
"ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse".

Autant dire que l'ambiance s'en retrouverait particulièrement austère et néfaste pour nous comme pour les personnes en soin.
Donc je vais patiemment attendre ce RDV avec le conseiller juridique, avec qui je pourrais déterminer la marche à suivre...

Je vous tiendrais bien entendu informés.
Je vous remercie déjà pour les commentaires apportés.


cordialement,

Stéfane

Tu n'as pas beaucoup de solutions mais en tout état de cause sans contrat elle ne peut rien te prendre et toi rien lui laisser... La clientèle n'appartient à personne donc elle est libre d'aller là ou elle veut.
Si le coin te plait rien ne t'empêche de te réinstaller à proximité (certes dans l'urgence ce n'est pas drôle mais tu peux encore bénéficier des conditions Gicare!)
Votre seule référence reste le code de déontologie qui te permet de laisser quelques mois une plaque pro indiquant ton changement d'adresse. N'oublie pas de fonctionner désormais par LR-AR pour fixer dans l'urgence le maximum de choses en ta faveur... (avec copie à ton CDO)
Dans ton malheur, l'absence de contrat est la meilleure chose qui pouvait t'arriver!
Après retourne te présenter aux médecins du coin pour leur signifier ton changement d'adresse et comme ils te connaissent déjà ce ne sera qu'une simple formalité...
Un bon conseil, ne dis surtout rien de négatif sur ta collègue car c'est généralement celui qui en dit le moins qui s'en sort le mieux. Si tu t'installes pas trop loin et qu'elle à les glandes car elle regrettera l'absence de contrat, tu auras ta revanche.... Après le temps fera le reste.
Bon courage et penses aux questions d'accessibilité lorsque tu choisiras ton prochain local, c'est très important.

le conseil juridique va etre profitable .mais si tu as les preuves que depuis 2008 ,tu paie la moitié des frais du cabinet ,cela peut etre un bon point .

au niveau justice et tribunal ,je ne vais pas te donner de bons conseils car je suis un peu blasé de ce coté là !!! celui qui attaque s'en sort souvent mieux et ..les jeux sont faits avant de pouvoir se defendre ...ou alors faut un avocat ...

Pourquoi avocat, tribunal...?
Il n'y a pas de contrat donc aucune raison d'encombrer la justice avec des dossiers vides.
A mon sens, la logique voudrait, en cas de véritable conflit (en particulier si ta collègue s'oppose à ce que tu te réinstalles sur la commune), que le conseil de l'ordre soit saisi par l'une des deux parties et organise une médiation. Le problème devrait se régler rapidement.
En l'absence de contrat, je pense que seul le code de déontologie peut aider à résoudre le problème. Relis le attentivement et tu trouveras bien des réponses à tes questions.
Pour moi, la situation est bien plus simple que ce qu'il n'y parait et je ne puis que te conseiller d'organiser ta réinstallation rapidement pour assurer la continuité de tes soins si l'accès au cabinet t'est interdit. Ne t'inquiete pas pour ta clientèle, ceux qui t'apprécient te retrouveront vite...

nous n'avons pas de renseignement sur la grandeur de la population et sur le nombre de praticiens??

marco a écrit :nous n'avons pas de renseignement sur la grandeur de la population et sur le nombre de praticiens??

Peu importe, si stefane était en activité depuis plusieurs années, le fait de se réinstaller à proximité n'enlèvera rien à personne.
Pour l'instant la liberté d'installation existe toujours... il faut en profiter!

oui bien sur,c'etait juste en pensant au potentiel travail car si son ex collègue le remplace dans son cabinet ,cela fera un praticien de plus sur zone pour le même nombre de prescriptions, et l'animosité d'un ça va mais plus....
rien de plus..

Et pourquoi pas faire une lettre en recommendé avec AR au CDO en expliquant tout ce qui s'est passé ? une réunion de conciliation aura lieu et là Stéphane pourra exprimer devant témoins, son désir de quitter un cabinet où la mésentente s'installe et obtenir de surcroit les renseignements juridiques nécessaires à cette séparation et à une éventuelle réinstallation ; je ne suis pas sûre que même sans contrat, on puisse faire de la concurrence directe à son ancien collaborateur sans son accord
le passage devant le CDO devrait aussi montrer à la personne indélicate qu'il existe une législation, un code de déontologie sur lesquels on ne peut pas s'asseoir impunément

Bonjour,

je reviens vers vous pour énoncer quelques mots.
Je pense que toute mise en commun dans la vie privée comme dans le travail est enrichissante à plus d'un titre.
C'est également la source de grandes désillusions lorsque le temps de la noce est fini...
Ceci-dit pour chaque association, collaboration, entente cordiale il y a des règles et des devoirs pour chacune des parties.

J'ai bien pris note de toutes les remarques déposées sur ce forum. Elles sont toutes justifiées en rapport avec des expériences plus ou moins personnelles, mais finalement aucune ne colle à ma réalité.

Je n'en dirais pas plus aujourd'hui sur le devenir de l'histoire qui me préoccupe. Je peux néanmoins vous affirmer qu'au yeux de la loi j'ai des droits. Je vous tiendrais donc informés de la finalisation de tout cela.

Merci pour vos conseils,

Cordialement,

Stéfane