par Stéphane Bernabé » mar. déc. 20, 2005 12:46 pm
Vaste question !
Quand une équipe comme nous prend la décision d'intégrer dans son logiciel une fonction majeure comme un "organiseur", il est vrai que ce choix impactera bon nombre de nos clients.
Deux axes de conceptions existent, sans qu'aucun ne soit réellement "meilleur" que l'autre (croyez-en mon expérience) :
- conception participative : le sujet est proposé, discuté, débatu et organisé avec la participation étroite (et parfois à l'initiative) des futurs utilisateurs. Les avantages sont une adéquation aux besoins censée être plus forte (un logiciel de kiné conçu par un kiné est forcément adapté à tous ses confrères). Les inconvénients sont que les idées collectées n'émanent que d'une minorité active d'usagers, généralement représentative de besoins très isolés et individuels. Il est alors quasi impossible pour l'éditeur de savoir à l'avance si les idées de son commité de développement (ses clients participant au projet) correspondront aux besoins réels de la majorité des clients : certains clients sont parfois de réels visionaires, et anticipent à juste titre des besoins inconnus de toute leur profession. Parfois ces clients visionaires imaginent des utopies totalement déconnectées de la réalité présente et à venir.
- conception dirigée : le sujet est choisi par l'éditeur (au besoin après collecte et analyse des suggestions individuelles des clients), analysé, développé et édité. Les avantages sont une cohérence de développement et une adaptation plus grandeaux besoins médians des clients. Les inconvénients sont la possible arrivée rapide de suggestions d'adaptation ou d'améliorations nombreuses (mais c'est parfois bénéfique); le risque de s'être trompé dans l'analyse du besoin; le rejet de l'outil par une partie de la clientèle qui pense qu'elle aurait dû être consultée au préalable (on se replace alors dans le premier cas).
Personnellement, à l'époque où je développais Vega moi-même, j'étais adepte de l'option 2. Jetez un oeil au module "compta" de Vega, et comparez-le avec celui des autres logiciels. Si celui de Vega est objectivement plus simple et plus rapide à utiliser, c'est bien grâce à ça. A l'inverse, il peut nous arriver de nous tromper sur un besoin, de le négliger ou de ne pas en prendre toute la mesure.
Il y aurait des heures (et des kilomètres de texte) à passer sur ce sujet passionant...
Vaste question !
Quand une équipe comme nous prend la décision d'intégrer dans son logiciel une fonction majeure comme un "organiseur", il est vrai que ce choix impactera bon nombre de nos clients.
Deux axes de conceptions existent, sans qu'aucun ne soit réellement "meilleur" que l'autre (croyez-en mon expérience) :
- conception participative : le sujet est proposé, discuté, débatu et organisé avec la participation étroite (et parfois à l'initiative) des futurs utilisateurs. Les avantages sont une adéquation aux besoins censée être plus forte (un logiciel de kiné conçu par un kiné est forcément adapté à tous ses confrères). Les inconvénients sont que les idées collectées n'émanent que d'une minorité active d'usagers, généralement représentative de besoins très isolés et individuels. Il est alors quasi impossible pour l'éditeur de savoir à l'avance si les idées de son commité de développement (ses clients participant au projet) correspondront aux besoins réels de la majorité des clients : certains clients sont parfois de réels visionaires, et anticipent à juste titre des besoins inconnus de toute leur profession. Parfois ces clients visionaires imaginent des utopies totalement déconnectées de la réalité présente et à venir.
- conception dirigée : le sujet est choisi par l'éditeur (au besoin après collecte et analyse des suggestions individuelles des clients), analysé, développé et édité. Les avantages sont une cohérence de développement et une adaptation plus grandeaux besoins médians des clients. Les inconvénients sont la possible arrivée rapide de suggestions d'adaptation ou d'améliorations nombreuses (mais c'est parfois bénéfique); le risque de s'être trompé dans l'analyse du besoin; le rejet de l'outil par une partie de la clientèle qui pense qu'elle aurait dû être consultée au préalable (on se replace alors dans le premier cas).
Personnellement, à l'époque où je développais Vega moi-même, j'étais adepte de l'option 2. Jetez un oeil au module "compta" de Vega, et comparez-le avec celui des autres logiciels. Si celui de Vega est objectivement plus simple et plus rapide à utiliser, c'est bien grâce à ça. A l'inverse, il peut nous arriver de nous tromper sur un besoin, de le négliger ou de ne pas en prendre toute la mesure.
Il y aurait des heures (et des kilomètres de texte) à passer sur ce sujet passionant...