par TITJO » sam. oct. 30, 2010 4:26 am
- Sincèrement, je ne cherche même pas à savoir si vous avez raison. Si vous voulez travailler ici, nous allons signer MES formulaires, tout à fait standard, car je lis aussi dans les vôtres que vous acceptez une franchise de non-concurrence d’un mois, ce qui me parait un peu court, assortie de pénalités équivalant de deux mois de CA. Vous avez trouvé ça où ?
- Je l’ai « actualisé ».
- Bref, nous allons plutôt signer le mien.
- Petite précision : je veux des alèzes-papier et de l’huile de massage pour commencer.
- Il n’y a jamais eu d’huile de massage chez moi ; c’est ce qui distingue sans ambigüité ma pratique de celle des esthéticiennes dites modeleuses. Au fait, êtes-vous formé pour le massage réflexe, la RPG, le Kabbat ? Avez-vous des notions d’ostéopathie, de microkiné, d’énergétique ? Je suppose que vous êtes plus au fait des bilans que moi…
- Non, j’ai des méthodes d’aujourd’hui qui nécessitent de l’équipement d’aujourd’hui.
Le remplaçant s’est tout de même mis au travail. Mais comme Henri habite le logement au-dessus du cabinet, il descend chaque matin pour accueillir le premier RV, ce qui masque le retard régulier du kiné. Les horaires ont été chamboulés, les postes de soins aussi, et bien sûr les méthodes dont les performances sont censées supplanter celles du titulaire. Les massages décontracturants sont rythmés par des séries de rock and roll (bonjour Mme SACEM…). Puis, constatant après plusieurs jours qu’aucun encaissement n’est effectué, il descend un soir dans son bureau pour comprendre. C’est simple, à part les pointages, rien n’est fait. Ni dossiers, ni bilans, ni DEP, ni factures. Rien !
Une petite exploration des pointages finit de l’effondrer. Le remplaçant a enregistré des séances chez des gens qu’il n’a jamais vus. Certaines fois, il a réussi à doubler des séances, et plus grave encore, il a pointé une visite d’une patiente hospitalisée deux jours avant. Bien sûr, maintenant mon ami effectue des contrôles quotidiens en espérant que toutes les séances ont réellement été effectuées. Et il m’a confié :
- Pendant mes périodes d’hospitalisation, tu ne peux pas imaginer à quel point je me suis fait entuber !
- Sincèrement, je ne cherche même pas à savoir si vous avez raison. Si vous voulez travailler ici, nous allons signer MES formulaires, tout à fait standard, car je lis aussi dans les vôtres que vous acceptez une franchise de non-concurrence d’un mois, ce qui me parait un peu court, assortie de pénalités équivalant de deux mois de CA. Vous avez trouvé ça où ?
- Je l’ai « actualisé ».
- Bref, nous allons plutôt signer le mien.
- Petite précision : je veux des alèzes-papier et de l’huile de massage pour commencer.
- Il n’y a jamais eu d’huile de massage chez moi ; c’est ce qui distingue sans ambigüité ma pratique de celle des esthéticiennes dites modeleuses. Au fait, êtes-vous formé pour le massage réflexe, la RPG, le Kabbat ? Avez-vous des notions d’ostéopathie, de microkiné, d’énergétique ? Je suppose que vous êtes plus au fait des bilans que moi…
- Non, j’ai des méthodes d’aujourd’hui qui nécessitent de l’équipement d’aujourd’hui.
Le remplaçant s’est tout de même mis au travail. Mais comme Henri habite le logement au-dessus du cabinet, il descend chaque matin pour accueillir le premier RV, ce qui masque le retard régulier du kiné. Les horaires ont été chamboulés, les postes de soins aussi, et bien sûr les méthodes dont les performances sont censées supplanter celles du titulaire. Les massages décontracturants sont rythmés par des séries de rock and roll (bonjour Mme SACEM…). Puis, constatant après plusieurs jours qu’aucun encaissement n’est effectué, il descend un soir dans son bureau pour comprendre. C’est simple, à part les pointages, rien n’est fait. Ni dossiers, ni bilans, ni DEP, ni factures. Rien !
Une petite exploration des pointages finit de l’effondrer. Le remplaçant a enregistré des séances chez des gens qu’il n’a jamais vus. Certaines fois, il a réussi à doubler des séances, et plus grave encore, il a pointé une visite d’une patiente hospitalisée deux jours avant. Bien sûr, maintenant mon ami effectue des contrôles quotidiens en espérant que toutes les séances ont réellement été effectuées. Et il m’a confié :
- Pendant mes périodes d’hospitalisation, tu ne peux pas imaginer à quel point je me suis fait entuber !