par Umbeline Charité » ven. déc. 09, 2011 12:20 am
en ce qui me concerne les cas exceptionnels sont des personnes en détresse morale, physique ou financière : cela va de la personne invalide pour raisons psy ou pour raisons physique bénéficiaire d'une alloc d'adulte handicapé (ça pèse pas lourd), à la personne en surendettement ne pouvant plus payer sa complémentaire, en passant par la personne âgée qui n'a toujours pas compris qu'on parle en euro après avoir parlé en nouveau franc et avoir connu l'ancien franc, je le pratique aussi quand je sens que la personne n'est pas fiable et risque de ne pas me payer mais ça c'est très subjectif ! c'est pourquoi, en dehors de cas majoritairement en ALD, je note toujours les coordonnées de la complémentaire au cas où !
j'ai eu le cas d'une personne qu'on pourrait qualifier de cas social ou de marginale : femme alcoolique, qui chute, se fracture l'humérus, ne bénéficie plus de la CMU parce que pendant 1 an a eu un contrat d'insertion professionnelle, est tombée durant sa période de congés en fin de contrat et n'a pas pensé à demander un arrêt de travail puisqu'elle ne travaillait pas ! par conséquent, quand elle s'est présentée au pôle emploi pour faire son dossier avec son bras en écharpe, on l'a renvoyé chez elle en lui disant de revenir quand elle serait guérie, résultat, aucun revenu le mois suivant l'arrêt d'activité, impossibilité psychique de faire les démarches nécessaires pour le chômage, la CMU etc. j'ai pratiqué le tiers payant sur la part obligatoire et tant qu'elle a pu, elle m'a réglé la part complémentaire et puis un jour, elle m'a dit qu'elle ne pourrait plus me payer parce qu'elle n'avait plus d'argent et qu'elle me paierait dès qu'elle en aurait ; j'ai continué les soins malgré tout et je n'ai été payé que de la part complémentaire.
et puis, cet été, je me suis dit qu'elle n'avait pas pu rester tout ce temps sans argent, donc je lui ai envoyé un courrier en LR/AR pour lui demander de me régler la part complémentaire restant due et j'ai eu la réponse d'un organisme de tutelle : entretemps, elle avait été mise sous curatelle et c'est l'organisme qui m'a réglé : comme quoi, il ne faut jamais désespérer!
en ce qui me concerne les cas exceptionnels sont des personnes en détresse morale, physique ou financière : cela va de la personne invalide pour raisons psy ou pour raisons physique bénéficiaire d'une alloc d'adulte handicapé (ça pèse pas lourd), à la personne en surendettement ne pouvant plus payer sa complémentaire, en passant par la personne âgée qui n'a toujours pas compris qu'on parle en euro après avoir parlé en nouveau franc et avoir connu l'ancien franc, je le pratique aussi quand je sens que la personne n'est pas fiable et risque de ne pas me payer mais ça c'est très subjectif ! c'est pourquoi, en dehors de cas majoritairement en ALD, je note toujours les coordonnées de la complémentaire au cas où !
j'ai eu le cas d'une personne qu'on pourrait qualifier de cas social ou de marginale : femme alcoolique, qui chute, se fracture l'humérus, ne bénéficie plus de la CMU parce que pendant 1 an a eu un contrat d'insertion professionnelle, est tombée durant sa période de congés en fin de contrat et n'a pas pensé à demander un arrêt de travail puisqu'elle ne travaillait pas ! par conséquent, quand elle s'est présentée au pôle emploi pour faire son dossier avec son bras en écharpe, on l'a renvoyé chez elle en lui disant de revenir quand elle serait guérie, résultat, aucun revenu le mois suivant l'arrêt d'activité, impossibilité psychique de faire les démarches nécessaires pour le chômage, la CMU etc. j'ai pratiqué le tiers payant sur la part obligatoire et tant qu'elle a pu, elle m'a réglé la part complémentaire et puis un jour, elle m'a dit qu'elle ne pourrait plus me payer parce qu'elle n'avait plus d'argent et qu'elle me paierait dès qu'elle en aurait ; j'ai continué les soins malgré tout et je n'ai été payé que de la part complémentaire.
et puis, cet été, je me suis dit qu'elle n'avait pas pu rester tout ce temps sans argent, donc je lui ai envoyé un courrier en LR/AR pour lui demander de me régler la part complémentaire restant due et j'ai eu la réponse d'un organisme de tutelle : entretemps, elle avait été mise sous curatelle et c'est l'organisme qui m'a réglé : comme quoi, il ne faut jamais désespérer!