par TITJO » ven. févr. 24, 2012 8:31 am
Bonjour Véga,
L’expérience me permet d’apporter quelques précisions à ce sujet :
- Les IJ de la CARPIMKO sont du revenu à cumuler aux autres déjà allégés des prélèvements sociaux et ne passent pas par la 2035 – les IJ venant d’une prévoyance privée et traités en « Madelin » sont des recettes à enregistrer en « gains divers ».
- Le principe d’une prévoyance à fonds perdus peut-être envisagé complètement hors Madelin autant pour les cotisations que pour les droits (IJ…) donc le tout exclu de la 2035 et même des revenus.
- Il pourrait être intéressant de comparer l’intérêt d’une telle prévoyance, très coûteuse, avec une acquisition immobilière réelle ou en SCPI avec un crédit - assorti d’une ADI la plus pointue possible, par exemple avec une garantie de revenu en cas de ceci-cela + prise en relai du crédit par l’assurance – sachant qu’à terme, si cette formule semble plus cher, il reste un bien immobilier qui produira des revenus indéfiniment et surtout à la retraite – se méfier des offres commerciales en « tout compris ».
- Selon les assureurs, les IJ commencent plus ou moins tôt après l’arrêt pour maladie/accident – mais très vite arrive l’expertise médicale – perso, je l’ai déjà posté au printemps dernier, je me retrouvais « consolidé » avec une rente d’environ 1000€/mois jusqu’à le retraite ! J’ai contesté la consolidation et ai gagné – les IJ ont été versées jusqu’au 31 décembre, date de ma mise en retraite (inaptitude totale d’exercice par la CARPIMKO) – ceci pour dire que les médecins conseils et les experts sont à la solde du groupe où l’on s’est assuré, donc d’une neutralité plus que suspecte.
- La notion de clauses choisies est déjà développée dans cette rubrique – pour le choix du montant IJ (au maximum égal au BNC réel), je rajouterai une réflexion : le remplacement par un confrère, surtout dans l’urgence, passe notamment par des tractations sur le taux de rétrocession – à ce moment la balle est dans le camp du remplaceur – perso j’ai dû signer avec du 80% sur les actes et 100% sur bilans/déplacements/dépassements… les charges d’activité habituelles qui peuvent atteindre une proportion très importante du CA restent entièrement à la charge du titulaire qui après calcul de la rétrocession devra mettre beaucoup de sa poche privée pour financer ces charges – certaines assurances permettent de compenser aussi ce risque et ce n’est pas très cher.
- L’avenant : c’est augmenter ou modifier ses garanties sur un contrat existant – payer plus pour couvrir mieux, soit ! mais la partie rajoutée tiendra alors compte de l’évolution des risques de maladie qui n’existaient pas lors du contrat précédent (HTA, rhumatismes, séquelles de maladie ou d’accident, DNID, méat-coule-pas du prostatique…) et induira des exclusions – un arrêt après l’avenant causé par exemple par un problème dont l’origine se situe après le premier contrat et avant l’avenant ne sera indemnisé qu’aux conditions du premier contrat.
- Valérie cite "plâtre" dans les maladies qui déclencherait les IJ plus vite - mon assurance ne l'aurait pas suivie.
- Notion d’hospitalisation : on est mal avec le développement des « soins ambulatoires » - aujourd’hui beaucoup d’opérations ne sont pas reconnues comme des hospitalisations – l’arrêt de travail signé par le chirurgien n’est pas plus valide que celui du généraliste et on se retrouve dans la période initiale de carence d’IJ – suite à une fracture du pouce, ne trouvant pas de remplaçant en plein été, j’ai viré ma résine au bout de 3 jours pour reprendre les massages, idem pour une arthroscopie du genou - mais avec le temps ces négligences pèsent lourd, croyez-moi ! pour les interventions prévisibles, une petite transaction avec le chirurgien serait des fois jouable (avec un petit cadeau) : hospitalisation pour bilan préop ou pour surveillance postop – cette nuit en chambre peut rapporter gros au niveau des IJ.
C’est tout pour le moment - bisouilles
Bonjour Véga,
L’expérience me permet d’apporter quelques précisions à ce sujet :
- Les IJ de la CARPIMKO sont du revenu à cumuler aux autres déjà allégés des prélèvements sociaux et ne passent pas par la 2035 – les IJ venant d’une prévoyance privée et traités en « Madelin » sont des recettes à enregistrer en « gains divers ».
- Le principe d’une prévoyance à fonds perdus peut-être envisagé complètement hors Madelin autant pour les cotisations que pour les droits (IJ…) donc le tout exclu de la 2035 et même des revenus.
- Il pourrait être intéressant de comparer l’intérêt d’une telle prévoyance, très coûteuse, avec une acquisition immobilière réelle ou en SCPI avec un crédit - assorti d’une ADI la plus pointue possible, par exemple avec une garantie de revenu en cas de ceci-cela + prise en relai du crédit par l’assurance – sachant qu’à terme, si cette formule semble plus cher, il reste un bien immobilier qui produira des revenus indéfiniment et surtout à la retraite – se méfier des offres commerciales en « tout compris ».
- Selon les assureurs, les IJ commencent plus ou moins tôt après l’arrêt pour maladie/accident – mais très vite arrive l’expertise médicale – perso, je l’ai déjà posté au printemps dernier, je me retrouvais « consolidé » avec une rente d’environ 1000€/mois jusqu’à le retraite ! J’ai contesté la consolidation et ai gagné – les IJ ont été versées jusqu’au 31 décembre, date de ma mise en retraite (inaptitude totale d’exercice par la CARPIMKO) – ceci pour dire que les médecins conseils et les experts sont à la solde du groupe où l’on s’est assuré, donc d’une neutralité plus que suspecte.
- La notion de clauses choisies est déjà développée dans cette rubrique – pour le choix du montant IJ (au maximum égal au BNC réel), je rajouterai une réflexion : le remplacement par un confrère, surtout dans l’urgence, passe notamment par des tractations sur le taux de rétrocession – à ce moment la balle est dans le camp du remplaceur – perso j’ai dû signer avec du 80% sur les actes et 100% sur bilans/déplacements/dépassements… les charges d’activité habituelles qui peuvent atteindre une proportion très importante du CA restent entièrement à la charge du titulaire qui après calcul de la rétrocession devra mettre beaucoup de sa poche privée pour financer ces charges – certaines assurances permettent de compenser aussi ce risque et ce n’est pas très cher.
- L’avenant : c’est augmenter ou modifier ses garanties sur un contrat existant – payer plus pour couvrir mieux, soit ! mais la partie rajoutée tiendra alors compte de l’évolution des risques de maladie qui n’existaient pas lors du contrat précédent (HTA, rhumatismes, séquelles de maladie ou d’accident, DNID, méat-coule-pas du prostatique…) et induira des exclusions – un arrêt après l’avenant causé par exemple par un problème dont l’origine se situe après le premier contrat et avant l’avenant ne sera indemnisé qu’aux conditions du premier contrat.
- Valérie cite "plâtre" dans les maladies qui déclencherait les IJ plus vite - mon assurance ne l'aurait pas suivie.
- Notion d’hospitalisation : on est mal avec le développement des « soins ambulatoires » - aujourd’hui beaucoup d’opérations ne sont pas reconnues comme des hospitalisations – l’arrêt de travail signé par le chirurgien n’est pas plus valide que celui du généraliste et on se retrouve dans la période initiale de carence d’IJ – suite à une fracture du pouce, ne trouvant pas de remplaçant en plein été, j’ai viré ma résine au bout de 3 jours pour reprendre les massages, idem pour une arthroscopie du genou - mais avec le temps ces négligences pèsent lourd, croyez-moi ! pour les interventions prévisibles, une petite transaction avec le chirurgien serait des fois jouable (avec un petit cadeau) : hospitalisation pour bilan préop ou pour surveillance postop – cette nuit en chambre peut rapporter gros au niveau des IJ.
C’est tout pour le moment - bisouilles