par Daniel MOINE » mar. mai 03, 2005 6:14 pm
Selon l'article L129-2 du code du travail: "Un chèque-service peut être utilisé par les particuliers pour assurer la rémunération des salariés occupant des emplois de services mentionnés à l'article L. 129-1 et pour la déclaration en vue du paiement des cotisations sociales.
"Le chèque-service ne peut être utilisé pour la rémunération des personnels qui consacrent tout ou partie de leur temps de travail à une activité contribuant à l'exercice de la profession de leur employeur, et pour le compte de celui-ci."
Donc pas question de chèque emploi service pour un remplaçant de professionnel libéral.
Sur la rétrocession (un vrai marronnier!) : pour qu'il y ait rétrocession, il faut (logique) qu'il y ait au préalable cession: le titulaire cède -temporairement- sa clientèle et les honoraires afférents au remplaçant. Ce dernier rémunère cette cession temporaire selon un pourcentage convenu des honoraires cédés, pourcentage qui constitue donc bien une rétrocession. Cela semble logique et explique pourquoi les rétrocessions sont fiscalement assimilées à des loyers.
Si le remplaçé encaisse les honoraires afférents au travail du remplaçant et lui en reverse une partie, il y a bien spéculation sur le travail d'autrui, définition du salariat et dès lors le "remplacé employeur" peut être recherché en paiement des cotisations patronales par l'URSSAF. Dans de telles conditions, à moins d'être maso, il est préférable de fermer!
Dur dur : ay hombre, claro que si!!!
Selon l'article L129-2 du code du travail: "Un chèque-service peut être utilisé par les particuliers pour assurer la rémunération des salariés occupant des emplois de services mentionnés à l'article L. 129-1 et pour la déclaration en vue du paiement des cotisations sociales.
"Le chèque-service ne peut être utilisé pour la rémunération des personnels qui consacrent tout ou partie de leur temps de travail à une activité contribuant à l'exercice de la profession de leur employeur, et pour le compte de celui-ci."
Donc pas question de chèque emploi service pour un remplaçant de professionnel libéral.
Sur la rétrocession (un vrai marronnier!) : pour qu'il y ait rétrocession, il faut (logique) qu'il y ait au préalable cession: le titulaire cède -temporairement- sa clientèle et les honoraires afférents au remplaçant. Ce dernier rémunère cette cession temporaire selon un pourcentage convenu des honoraires cédés, pourcentage qui constitue donc bien une rétrocession. Cela semble logique et explique pourquoi les rétrocessions sont fiscalement assimilées à des loyers.
Si le remplaçé encaisse les honoraires afférents au travail du remplaçant et lui en reverse une partie, il y a bien spéculation sur le travail d'autrui, définition du salariat et dès lors le "remplacé employeur" peut être recherché en paiement des cotisations patronales par l'URSSAF. Dans de telles conditions, à moins d'être maso, il est préférable de fermer!
Dur dur : ay hombre, claro que si!!!