Ce printemps,
médigarde a fini par débarquer dans notre coin rural, malgré la résistance de nos généralistes locaux, bien organisés, qui ont tenu tant qu'ils ont pu.
j'y ai eu recours samedi soir pour un invité qui a déclenché un urticaire massif (non, non, pas une allergie alimentaire!):
- d'abord, le n° 0820..... d'appel est taxé!
- puis tu dois fournir ton identité, celle du 'patient(?)", etc... passe encore.
- tu essaies d'expliquer comme tu peux le problème à chépâki-non-médecin qui finalement te passes un médecin - tu recommeces ton histoire.
- donc téléconsult entre un représentant du malade et un médecin qui ne le connait pas - qui demande si par miracle on a pas ceci-cela dans notre pharmacie - non, on a pas - pas besoin...
- il déclare qu'un médecin de garde va venir quand même, mais d'assez loin.
- finalement après une 1/2 d'attente sur le trottoir sous la pluie pour guider le toubib qui ne sait pas où je loge,c'est mon généraliste qui déboule - il habite à 800m - par chance, il a apporté ce qu'il faut pour intervenir vitement.
- sinon j'ai entendu la version longue: le médecin de garde, en dehors de son secteur habituel d'intervention, prescrit des machins à acheter tout de suite - la famille du malade cherche une pharmacie de garde qui, non accoutumée à délivrer des produits exotiques, tente de rappeler le prescripteur occassionnel, ça peut prendre beaucoup de temps - celui-ci confirme sa prescription - le pharmacien déboussolé téléphone aux confrères de garde pour savoir qui aura le machin prescrit - et ouf! il en trouve enfin un - ça fait 1h que la famille piétine dans la pharmacie - mais voilà, nous sommes dans la Lorraine profonde, l'officine mieux offrante est à 45km - bonne route de nuit! Que le patient patiente!
Ma frangine a aussi expérimenté le système - elle s'est finalement retrouvée aux urgences du CHU avec une double embolie pulmonaire - heureusement Saint Tron, patron des phlèbitiques, a veillé sur elle - elle s'en est sortie, je dirai "malgré médigarde".
Il y a encore de beaux jours et surtout de belles nuits pour les pompiers ruraux et pour les services d'urgences hospitaliers, même si, dit-on,ils saturent déjà.
Alors je le redis: BONNE SANTE A TOUS - bisouilles
Ce printemps, [i]médigarde[/i] a fini par débarquer dans notre coin rural, malgré la résistance de nos généralistes locaux, bien organisés, qui ont tenu tant qu'ils ont pu.
j'y ai eu recours samedi soir pour un invité qui a déclenché un urticaire massif (non, non, pas une allergie alimentaire!):
- d'abord, le n° 0820..... d'appel est taxé!
- puis tu dois fournir ton identité, celle du 'patient(?)", etc... passe encore.
- tu essaies d'expliquer comme tu peux le problème à chépâki-non-médecin qui finalement te passes un médecin - tu recommeces ton histoire.
- donc téléconsult entre un représentant du malade et un médecin qui ne le connait pas - qui demande si par miracle on a pas ceci-cela dans notre pharmacie - non, on a pas - pas besoin...
- il déclare qu'un médecin de garde va venir quand même, mais d'assez loin.
- finalement après une 1/2 d'attente sur le trottoir sous la pluie pour guider le toubib qui ne sait pas où je loge,c'est mon généraliste qui déboule - il habite à 800m - par chance, il a apporté ce qu'il faut pour intervenir vitement.
- sinon j'ai entendu la version longue: le médecin de garde, en dehors de son secteur habituel d'intervention, prescrit des machins à acheter tout de suite - la famille du malade cherche une pharmacie de garde qui, non accoutumée à délivrer des produits exotiques, tente de rappeler le prescripteur occassionnel, ça peut prendre beaucoup de temps - celui-ci confirme sa prescription - le pharmacien déboussolé téléphone aux confrères de garde pour savoir qui aura le machin prescrit - et ouf! il en trouve enfin un - ça fait 1h que la famille piétine dans la pharmacie - mais voilà, nous sommes dans la Lorraine profonde, l'officine mieux offrante est à 45km - bonne route de nuit! Que le patient patiente!
Ma frangine a aussi expérimenté le système - elle s'est finalement retrouvée aux urgences du CHU avec une double embolie pulmonaire - heureusement Saint Tron, patron des phlèbitiques, a veillé sur elle - elle s'en est sortie, je dirai "malgré médigarde".
Il y a encore de beaux jours et surtout de belles nuits pour les pompiers ruraux et pour les services d'urgences hospitaliers, même si, dit-on,ils saturent déjà. :mrgreen:
Alors je le redis: BONNE SANTE A TOUS - bisouilles