par Alain Alvo » lun. nov. 19, 2007 11:44 am

Bonjour, voici quelques précisions (basées sur du vécu).
Les textes et la jurisprudence sont une chose, mais leur(s) interprétation(s) en sont (souvent) une autre :
Bien sûr qu'il est possible de commencer des séances de rééducation, sans se préoccuper du délai réglementaire de 15 jours pour la DEP, seulement, dans ce cas, le professionnel et son patient s'exposent à un risque de non prise en charge par la CPAM, quant aux séances effectuées pendant ce fameux délai.
Il y a alors deux cas de figure (et là encore, cela dépend des CPAM) :
1er cas de figure : Le professionnel recule volontairement les dates des séances effectuées pendant ce délai et il inscrit donc, des dates fictives sur la feuille de soins, et la CPAM l'apprend (ou s'en aperçoit) comme cela a été la cas dans le département 94, où un professionnel a été déconventionné pendant un mois, alors la CPAM peut produire, en commission paritaire, les textes de la Convention et/ou de la Nomenclature ou autres "Codes", et appliquer des sanctions pour "non respect" de ces textes et/ou Codes (non respect : au sens large du terme)
2ème cas de figure : Le professionnel ne modifie pas, sur la feuille de soins, les dates des séances effectuées (donc aucune sanction à craindre) et là deux possibilités :
a/ La CPAM ne tient pas compte du non respect du délai DEP et prend en charge (ce qui devrait s'avérer de plus en plus rare avec le temps, compte-tenu des "nouveaux outils informatiques" que la CPAM met progressivement en place)
b/ La CPAM applique sa réglementation en matière de DEP, et ne prend pas en charge les séances effectuées pendant le délai de 15 jours ; il faut savoir que, dans ce cas, les séances effectuées sont considérées comme "mangées" (en tout cas, il en est ainsi dans le département 92) : Non seulement, ces séances ne donnent lieu à aucune prise en charge, mais, en plus (ou plutôt "en moins") elles doivent être décomptées du quota de séances initial, figurant sur la DEP.
Moralité : Si tu manges des dat(t)es, prends garde à l'indigestion.
:arrow: Bonjour, voici quelques précisions (basées sur du vécu).
Les textes et la jurisprudence sont une chose, mais leur(s) interprétation(s) en sont (souvent) une autre :
Bien sûr qu'il est possible de commencer des séances de rééducation, sans se préoccuper du délai réglementaire de 15 jours pour la DEP, seulement, dans ce cas, le professionnel et son patient s'exposent à un risque de non prise en charge par la CPAM, quant aux séances effectuées pendant ce fameux délai.
Il y a alors deux cas de figure (et là encore, cela dépend des CPAM) :
1er cas de figure : Le professionnel recule volontairement les dates des séances effectuées pendant ce délai et il inscrit donc, des dates fictives sur la feuille de soins, et la CPAM l'apprend (ou s'en aperçoit) comme cela a été la cas dans le département 94, où un professionnel a été déconventionné pendant un mois, alors la CPAM peut produire, en commission paritaire, les textes de la Convention et/ou de la Nomenclature ou autres "Codes", et appliquer des sanctions pour "non respect" de ces textes et/ou Codes (non respect : au sens large du terme)
2ème cas de figure : Le professionnel ne modifie pas, sur la feuille de soins, les dates des séances effectuées (donc aucune sanction à craindre) et là deux possibilités :
a/ La CPAM ne tient pas compte du non respect du délai DEP et prend en charge (ce qui devrait s'avérer de plus en plus rare avec le temps, compte-tenu des "nouveaux outils informatiques" que la CPAM met progressivement en place)
b/ La CPAM applique sa réglementation en matière de DEP, et ne prend pas en charge les séances effectuées pendant le délai de 15 jours ; il faut savoir que, dans ce cas, les séances effectuées sont considérées comme "mangées" (en tout cas, il en est ainsi dans le département 92) : Non seulement, ces séances ne donnent lieu à aucune prise en charge, mais, en plus (ou plutôt "en moins") elles doivent être décomptées du quota de séances initial, figurant sur la DEP.
Moralité : Si tu manges des dat(t)es, prends garde à l'indigestion.