Eh-Bé...Pour Noël le sapin est agité!!!
Moi, j'airai une question à poser à Daniel :
Un MK DE peut-il servir de "prête-nom pour l'ouverture d'un institut de massages/Bien-être?
Je m'explique :
Soit un MK DE exerçant dans le droit fil de la confrérie des kinéSécu (j'aime bien cette expression); et qui a comme ami(e), une personne qui gravite dans le monde de l'esthétique et qui a tout ce qu'il faut pour ouvrir un estaminet de massage / Bien-être (et non autre chose

).
Or cet(te) esthéticien(ne), pour ne pas faire d'ombrage à son kiné-ami (et qui connait le désaccord existant entre ces deux professions), propose au kinéSécu le deal suivant :
"J'ouvre ma boutique mais tu vas me servir de prête-nom pour ne pas tomber dans l'illégalité vis-à-vis de la kiné-family.
En contre partie (et moyennant un dessous de table participatif), tu est "actionnaire" de ma boutique ; tu ne viens jamais exercer dans ce local et je te verse des dividendes sur le CA.
Est-tu d'accord?"
Si je pose ce cas de figure c'est que je sais que ça se pratique dans d'autres professions
"pour y voir clair" et où, par exp, un "BTS" (ou un licence pro) sert de prête-nom à un "CAP" pour que ce dernier puisse ouvrir son enseigne.
Or, le quidam qui franchit le seuil de cette boutique, ne sait pas que son interlocuteur n'a pas les qualifications nécessaires pour satisfaire son besoin. De plus, si la prestation atteint l'objectif recherché, il n'y a pas de raisons que le client se pose des questions...
Autre exp perso : En 95, un spondylo-listhésis L5 / S1 coef 2, m'avait condamné au condrosulf à vie (je vous fais cadeau du mois de lit, de l'école du dos, et autres désagréments très dévalorisants pour un sportif). Après deux séances de massages en terres tunisiennes (2002), je ne prends plus de médoc et je vis avec des douleurs lombaires très "confortables"...
Pourtant, j'ai tout ce qu'il faut à portée de main en matière de science du massage...
Alors, pourquoi ne pas autoriser les Kinés DE à "chapeauter" les instituts de massages / bien-être? Une fois, ainsi noyautés, il n'y aura plus de raisons à querelles.
Certes, il faut imaginer un protocole légal à la chose reconnaissant la nécessité du droit de regard "responssable" de "l'art du massage" pour ces institutions.
Mais je pense que cela pourrait être une solution plus "digne" que celle concistant à vendre des choux et des pdt dans un cabinet de kiné...
D'autre part, cela apporterait une hierarchisation (plusieurs niveaux), dans la pratique du massage en général.
De même qu'il serait alors possible de mettre en place des cursus permettant à l'Ordre professionnel d'exercer ses droits institutionnalisés.
Il ne faut pas oublier que la masso-kiné n'est QUE paramedical et NON médical.

C'est une position qui est sur le fil entre deux mondes que sont le commercial et le non commercial.
Enfin, rien n'empêcherait alors un MKDE de driver plusieurs centres de bien/être et d'embaucher un MKDE dans son cabinet. Libéré de toute nécessité d'exercice, le MKDE "Boss" pourrait s'occuper d'une manière très active de L'Ordre...
Enfin, cela briserait l'Himalaya que constitue aujourd'hui l'obligation de 1ère année de médecine pour les futurs MKDE.
Là encore, j'en sais tristement quelque chose...

PS : Dans une même logique, cela pourrait être transposé aux infirmiers et aux aides-soignants...
Merci de m'avoir lu.