par Ô » lun. déc. 05, 2011 8:51 pm
A la lecture, à l' audition des différentes infos au sujet du double suicide des kinés du Nord à la suite de courriers de la CPAM, j'ai revécu des moments douloureux où j'ai été moi même dans la collimateur de ma CPAM de l' époque.
Dénoncée sans motif par une collègue pour "escroquerie à la Sécurité sociale" (excusez du peu!) j'ai eu droit à un contrôle dans les grandes largeurs, avec plainte à mon encontre du médecin-contrôleur auprès de la gendarmerie.
Dans mon exercice rural, je ne vous parle pas du tsunami engendré: collègues immédiatement frileux (Merci encore à Daniel, Alain & Annie) et solitude professionnelle in-son-da-ble.
Le ton des différents courriers de la CPAM étaient plus que menaçants, celui des gendarmes m' a effectivement fait penser à l' irréparable, malgré une famille en or et le soutien indéfectible de patients et d' amis proches
La procédure a duré VINGT SEPT mois pour aboutir à rien: conventionnée je ne vois pas comment j'aurais pu frauder.
J'ai eu droit aux excuses orales (faut pas rêver!) du grand manitou de la CPAM (qui trouvait néanmoins curieux que je prenne si mal ce looooog contrôle...) et à celles, bien tardives, de la gendarmette qui pensait avoir déniché l'affaire de sa vie.
Je leur ai dit, à cette occasion que ça n' était pas de leur faute si j' étais encore de ce monde: l'un et l'autre ont balayé cette allusion d'un revers de main.
Tout ça pour dire haut et fort qu'on ne sait pas comment on réagirait devant une telle épreuve avant d'y être confronté.
Je ne me plains pas: tout ce qui ne tue pas rend plus fort, mais je puis vous assurer que je suis passée bien près du pire.
...Mon avocat m'a déconseillé fortement de contr' attaquer, au risque de voir ma vie "bloquée" par une histoire dont tout le monde se contre-fiche.
Nous avons déménagé, sous des cieux cléments et accueillants: la page est tourné, géographiquement, mais il est des infos qui me mettent terriblement mal à l'aise et me font souvenir de terribles moments...
Quel que soit le fond de l'affaire, paix aux âmes de ces pros de santé du Nord.
A la lecture, à l' audition des différentes infos au sujet du double suicide des kinés du Nord à la suite de courriers de la CPAM, j'ai revécu des moments douloureux où j'ai été moi même dans la collimateur de ma CPAM de l' époque.
Dénoncée sans motif par une collègue pour "escroquerie à la Sécurité sociale" (excusez du peu!) j'ai eu droit à un contrôle dans les grandes largeurs, avec plainte à mon encontre du médecin-contrôleur auprès de la gendarmerie.
Dans mon exercice rural, je ne vous parle pas du tsunami engendré: collègues immédiatement frileux (Merci encore à Daniel, Alain & Annie) et solitude professionnelle in-son-da-ble.
Le ton des différents courriers de la CPAM étaient plus que menaçants, celui des gendarmes m' a effectivement fait penser à l' irréparable, malgré une famille en or et le soutien indéfectible de patients et d' amis proches
La procédure a duré VINGT SEPT mois pour aboutir à [b]rien[/b]: conventionnée je ne vois pas comment j'aurais pu frauder.
J'ai eu droit aux excuses [i]orales[/i] (faut pas rêver!) du grand manitou de la CPAM (qui trouvait néanmoins curieux que je prenne si mal ce looooog contrôle...) et à celles, bien tardives, de la gendarmette qui pensait avoir déniché l'affaire de sa vie.
Je leur ai dit, à cette occasion que ça n' était pas de leur faute si j' étais encore de ce monde: l'un et l'autre ont balayé cette allusion d'un revers de main.
Tout ça pour dire haut et fort qu'on ne sait pas comment on réagirait devant une telle épreuve avant d'y être confronté.
Je ne me plains pas: tout ce qui ne tue pas rend plus fort, mais je puis vous assurer que je suis passée bien près du pire.
...Mon avocat m'a déconseillé fortement de contr' attaquer, au risque de voir ma vie "bloquée" par une histoire dont tout le monde se contre-fiche.
Nous avons déménagé, sous des cieux cléments et accueillants: la page est tourné, géographiquement, mais il est des infos qui me mettent terriblement mal à l'aise et me font souvenir de terribles moments...
Quel que soit le fond de l'affaire, paix aux âmes de ces pros de santé du Nord.