CPAM et délicatesse...
CPAM et délicatesse...
A la lecture, à l' audition des différentes infos au sujet du double suicide des kinés du Nord à la suite de courriers de la CPAM, j'ai revécu des moments douloureux où j'ai été moi même dans la collimateur de ma CPAM de l' époque.
Dénoncée sans motif par une collègue pour "escroquerie à la Sécurité sociale" (excusez du peu!) j'ai eu droit à un contrôle dans les grandes largeurs, avec plainte à mon encontre du médecin-contrôleur auprès de la gendarmerie.
Dans mon exercice rural, je ne vous parle pas du tsunami engendré: collègues immédiatement frileux (Merci encore à Daniel, Alain & Annie) et solitude professionnelle in-son-da-ble.
Le ton des différents courriers de la CPAM étaient plus que menaçants, celui des gendarmes m' a effectivement fait penser à l' irréparable, malgré une famille en or et le soutien indéfectible de patients et d' amis proches
La procédure a duré VINGT SEPT mois pour aboutir à rien: conventionnée je ne vois pas comment j'aurais pu frauder.
J'ai eu droit aux excuses orales (faut pas rêver!) du grand manitou de la CPAM (qui trouvait néanmoins curieux que je prenne si mal ce looooog contrôle...) et à celles, bien tardives, de la gendarmette qui pensait avoir déniché l'affaire de sa vie.
Je leur ai dit, à cette occasion que ça n' était pas de leur faute si j' étais encore de ce monde: l'un et l'autre ont balayé cette allusion d'un revers de main.
Tout ça pour dire haut et fort qu'on ne sait pas comment on réagirait devant une telle épreuve avant d'y être confronté.
Je ne me plains pas: tout ce qui ne tue pas rend plus fort, mais je puis vous assurer que je suis passée bien près du pire.
...Mon avocat m'a déconseillé fortement de contr' attaquer, au risque de voir ma vie "bloquée" par une histoire dont tout le monde se contre-fiche.
Nous avons déménagé, sous des cieux cléments et accueillants: la page est tourné, géographiquement, mais il est des infos qui me mettent terriblement mal à l'aise et me font souvenir de terribles moments...
Quel que soit le fond de l'affaire, paix aux âmes de ces pros de santé du Nord.
Dénoncée sans motif par une collègue pour "escroquerie à la Sécurité sociale" (excusez du peu!) j'ai eu droit à un contrôle dans les grandes largeurs, avec plainte à mon encontre du médecin-contrôleur auprès de la gendarmerie.
Dans mon exercice rural, je ne vous parle pas du tsunami engendré: collègues immédiatement frileux (Merci encore à Daniel, Alain & Annie) et solitude professionnelle in-son-da-ble.
Le ton des différents courriers de la CPAM étaient plus que menaçants, celui des gendarmes m' a effectivement fait penser à l' irréparable, malgré une famille en or et le soutien indéfectible de patients et d' amis proches
La procédure a duré VINGT SEPT mois pour aboutir à rien: conventionnée je ne vois pas comment j'aurais pu frauder.
J'ai eu droit aux excuses orales (faut pas rêver!) du grand manitou de la CPAM (qui trouvait néanmoins curieux que je prenne si mal ce looooog contrôle...) et à celles, bien tardives, de la gendarmette qui pensait avoir déniché l'affaire de sa vie.
Je leur ai dit, à cette occasion que ça n' était pas de leur faute si j' étais encore de ce monde: l'un et l'autre ont balayé cette allusion d'un revers de main.
Tout ça pour dire haut et fort qu'on ne sait pas comment on réagirait devant une telle épreuve avant d'y être confronté.
Je ne me plains pas: tout ce qui ne tue pas rend plus fort, mais je puis vous assurer que je suis passée bien près du pire.
...Mon avocat m'a déconseillé fortement de contr' attaquer, au risque de voir ma vie "bloquée" par une histoire dont tout le monde se contre-fiche.
Nous avons déménagé, sous des cieux cléments et accueillants: la page est tourné, géographiquement, mais il est des infos qui me mettent terriblement mal à l'aise et me font souvenir de terribles moments...
Quel que soit le fond de l'affaire, paix aux âmes de ces pros de santé du Nord.
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- Enregistré le : mer. oct. 03, 2001 10:05 am
- Profimage : K
Re: CPAM et délicatesse...
Tu es forte Dom et tu le resteras!
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
- ptit chat
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Re: CPAM et délicatesse...
oui .tout le monde ne reagit pas de la meme facon face aux problemes et aux situations catastrophiques .cela ne se commande ni se decide a l' avance .
et il ne faut pas s'attendre a de l'aide de la part de nos concitoyens ...a part les vrais amis .
et il ne faut pas s'attendre a de l'aide de la part de nos concitoyens ...a part les vrais amis .
allez ! un ptit zeste de bonne humeur pour faire plaisir et sourire !
- Umbeline Charité
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- Messages : 535
- Enregistré le : dim. oct. 25, 2009 4:58 pm
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Re: CPAM et délicatesse...
Tu avais parlé de ce problème dans ce forum Ô mais je n'avais pas compris l'ampleur de cette affaire et je suis contente que ta bonne foi a pu être prouvée
Toutefois, ce qui me chagrine, c'est que la personne qui est à l'origine de la dénonciation a gagné : pendant plus de 2 ans, tu t'es minée, tu as livré bataille contre des bulldozers et à la fin même si tu avais raison, tu a choisi de quitté la région et la ville où tu travaillais depuis de nombreuses années pour respirer un air un peu plus pur : donc disparition d'une concurrente pour cette personne !
Comme je suis un peu méchante dans le fond, à la fin de toute cette procédure, j'aurais tout de même porté plainte pour dénonciation calomnieuse et ce malgré l'avis de ton avocat : c'est quand même incroyable que les personnes innocentes de ce qu'on les accuse soient obligées de la "fermer" parce qu'il ne faut pas faire de vagues. Je comprends qu'après tant de mois de bataille juridique, tu as eu envie de baisser les bras mais justement, si toutes les personnes dans ce cas (et je suis sure que tu n'es pas la seule) retournaient la procédure judiciaire contre les CPAM responsables de ce genre d'"erreur", les contrôles seraient peut-être plus respectueux de la présomption d'innocence : j'ai déjà reçu des demandes de remboursement d'indus et pour des sommes parfois dérisoires (moins de 10 €), les lettres portaient toutes mentions de poursuites judiciaires en cas de non-paiement !
Toutefois, ce qui me chagrine, c'est que la personne qui est à l'origine de la dénonciation a gagné : pendant plus de 2 ans, tu t'es minée, tu as livré bataille contre des bulldozers et à la fin même si tu avais raison, tu a choisi de quitté la région et la ville où tu travaillais depuis de nombreuses années pour respirer un air un peu plus pur : donc disparition d'une concurrente pour cette personne !
Comme je suis un peu méchante dans le fond, à la fin de toute cette procédure, j'aurais tout de même porté plainte pour dénonciation calomnieuse et ce malgré l'avis de ton avocat : c'est quand même incroyable que les personnes innocentes de ce qu'on les accuse soient obligées de la "fermer" parce qu'il ne faut pas faire de vagues. Je comprends qu'après tant de mois de bataille juridique, tu as eu envie de baisser les bras mais justement, si toutes les personnes dans ce cas (et je suis sure que tu n'es pas la seule) retournaient la procédure judiciaire contre les CPAM responsables de ce genre d'"erreur", les contrôles seraient peut-être plus respectueux de la présomption d'innocence : j'ai déjà reçu des demandes de remboursement d'indus et pour des sommes parfois dérisoires (moins de 10 €), les lettres portaient toutes mentions de poursuites judiciaires en cas de non-paiement !
- ptit chat
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- Enregistré le : mar. mai 20, 2008 10:43 pm
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Re: CPAM et délicatesse...
et là ,il faut pas se plaindre car la bonne foi a eté reconnue (au bout de 2 ans quand meme ...) mais combien de jugement fait et que l'on perd car juste parcque pas bien defendu !!!alors que l'autre gagne et qui a tort !
quand c'est pour des petits faits qui ne portent pas trop en consequence ,c'est deja pas facile a avaler mais on relativise mais quand çà met en peril la vie privé (amande ,prison etc ..) y a de quoi peter un boulon !
quand c'est pour des petits faits qui ne portent pas trop en consequence ,c'est deja pas facile a avaler mais on relativise mais quand çà met en peril la vie privé (amande ,prison etc ..) y a de quoi peter un boulon !
allez ! un ptit zeste de bonne humeur pour faire plaisir et sourire !