Vous cotisez progressivement pour constituer un capital (virtuel) qui donnera droit à un complément de pension à partir de la retraite ( non réversible)
Si pendant la période active on bénéficie d'un petit effet defiscalisant, proportionnel au taux d'imposition, de son côté la rente est soumise aux prélèvements sociaux et cumulable aux revenus déclarés.
J'ai ouvert un PERP au nom de mon épouse en fin 2004.
Mes observations: le capital n'étant pas récupérable en l'état, combien faudra-t-il de temps pour récupérer sa valeur en francs constants (sans tenir compte de l'inflation et des petite réévaluations?
>>> 34 ans ! Ce qui en général suppose que le rentier vive au moins jusqu'à 96 ans.
Pour le banquier/assureur qui verse la rente, il lui suffit de trouver un placement vers 4,5% pour affronter les versements et à terme il aura gagné le capital - il joue gagnant de toute façon.
Avec le recul progressif de l'âge de la retraite et compte tenu de l'usure qui va en découler sur vos organismes ( là je sais de quoi je parle), si vous pensez pouvoir dépasser allaigrement l'actuelle espérance de vie d'une bonne quinzaine d'années, le PERP ne vous pénaliserait pas trop.
Si vous avez des descendants, oubliez - un petit compte progressif sur un livret non imposable même mal rémunéré serait préférable car au moins le capital n'est pas spolié

Bizettes grestoises