nouvelle convention kine
- ManuPatout
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Mon pauvre Patrick, je n'ai pas grand chose à te proposer ... sur un débat pécuniaire.lamy patrick a écrit :sans entrer dans le fond MANU que proposes tu?
Je suis quelque part entre l'idéalisme (social) et l'hédonisme (philosophique)...et pas l'inverse surtout!!!
A partir de là je n'aspire qu'à peu de chose ... si ce n'est que chacun puisse se dire aussi heureux que moi!
En fait, j'ai toujours prétendu faire ce métier pour le bien-être des autres et pour mon plaisir de le faire, j'y suis arrivé alors 0.5 en plus ou en moins çà ne changera pas grand chose à ma vie ... si ce n'est d'augmenter les cotisations sociales et les impôts, mais çà ne me fera pas pour autant râler non plus.
Tu vois pourquoi je ne m'immisce pas dans le fond ?
Parce ce que j'ai déjà trouvé ma Frida
et que chez ces gens-là on ne cause pas on compte,
De chez ces gens on ne s'en va pas.
Mais il est tard Monsieur, il faut que je rentre chez moi.
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ok je peux le concevoir...
moi aussi je suis heureux...
il suffit de regarder autour de nous tous les jours pour etre heureux .
je suis ok pour dire que le bonheur est independant du bien etre materiel....
Néanmoins quand on a la charge d'elever ses enfants et qu'on veut essayer de les amener a une situation digne de ce nom qui leur permette eux aussi d'etre HEUREUX dans ce bas monde, on est bien obliger de penser un peu a l'aspect matériel des choses...
moi aussi je suis heureux...
il suffit de regarder autour de nous tous les jours pour etre heureux .
je suis ok pour dire que le bonheur est independant du bien etre materiel....
Néanmoins quand on a la charge d'elever ses enfants et qu'on veut essayer de les amener a une situation digne de ce nom qui leur permette eux aussi d'etre HEUREUX dans ce bas monde, on est bien obliger de penser un peu a l'aspect matériel des choses...
Parfois, certaines réactions me déroutent.........ManuPatout a écrit :.........
Tes propos me répugnent Chris ...
Que préconises tu : la méthode actuelle?
Tu as raison, rien ne bougent, et certains d'entre nous font de l'abattage pour augmenter des honoraires qui eux ne bougent pas d'un iota.
Je suis au regret de te dire que les caisses nous prennent pour des c.ons, et que malheureusement seul le pouvoir de nuisance pourra faire bouger quelque chose.
Bref, rassure toi, je dors sur mes 2 oreilles, et j'ai toute ma conscience pour moi : seulement, tu m'excuses de m'insurger, mais gagner 28€ brut de l'heure, alors que mon garagiste me facture 55€ par heure, ca me gave un peu .......
Mon métier est une passion, ce n'est pas une raison pour se faire rouler.
- ManuPatout
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Premier couplet volontairement absent Daniel... On ne pense pas Monsieur, on prie.Daniel MOINE a écrit :Veux-tu dire Manu, qu'avec le grand Jacques, il ne nous reste plus qu'à prier ?
Les premiers posts de ce sujet m'y ont fait penser ... Faut savoir se renseigner un peu mieux c'est tout. Y'a des Jef à tous les coins de rue, ils ne sont vraiment pas tout seul.
- Stéphane Bernabé
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Pour rajouter un commentaire "à la Stéphane", voici ma vision déformée des choses (c'est un circuit en boucle, suivez bien) :
Les moyens de financement, c'est simple : c'est une augmentation des prélèvements obligatoires (charges sociales, TVA, impôt, ce que vous voulez). Mais les électeurs sont contre, donc les candidats (à tous les échelons d'élection aussi).
Bien entendu les syndicats sont contres, les entrepreneurs aussi.
Mais le plus savoureux c'est que ces mêmes syndicats sont ceux qui ont en charge la gestion de la CNAM (les entrepreneurs ont quitté la table depuis longtemps...). Et ces mêmes candidats à toutes sortes d'élection sont tous à promettre des augmentations de prestations et des baisses de prélèvements. Dire que nous autres, bons français, on les croit depuis si longtemps
D'un côté donc, ces syndicats clament "on veut des sous", et de l'autre ils disent "pas question de nous en prendre plus". D'un côté le citoyen dit "j'en veux plus", de l'autre il dit "... mais pas question de payer".
Bref, je sais, mon exposé est caricatural, incomplet et parfois incorrect. Mais il cherche juste à illustrer que dans un circuit fermé, hormis la création de richesse produite par les entreprise, l'argent tourne en rond.
Quand il n'y en a pas assez, toute initiative ou promesse d'augmenter les prestations (santé, écoles, recherche, aide sociale, etc.) est vouée à l'échec.
D'ailleurs, tous nos présidentiables ont fait de telles promesse, mais pas un n'a clairement exposé le coût de ces promesse, ni leur financement.
Les grandes centrales syndicales ont bien compris le fond du problème, et c'est pour ça qu'il n'y a que les actions "nuisibles" à la société qui permettent à cette petite frange de tirer un pan de la couverture. C'est une sorte de guerre civile larvée...
Les politiques des grands partis l'ont bien compris aussi, mais pour être élu il faut promettre des choses en contradiction avec les évidences. Et tant que les électeurs croient ce qu'on leur raconte...
Au final, AMHA, la notion de "service public" de santé va perdurer (car elle est essentielle), mais elle va peu à peu être prise en charge par les compagnies privées en lieu et place d'une organisation quasi-étatique et ingouvernable comme la CNAM. Et à ce jour, à conditions d'exercice identique (mêmes contraintes législatives, même prestations convertes, niveau de cotisation comparable), toutes les assurances privées qui exercent ce rôle dans d'autres Etats membres de l'Union sont bénéficiaires sur leur branche "santé" ! Les professionnels de santé peuvent au passage y gagner une certaine libéralisation de leurs tarifs...
Un petit exposé sur les retraites maintenant ? Non, je rigole, ça suffit comme ça, vous pouvez fermer vos cahiers et sortir de classe.
- - les professionnels de santé libéraux sont pour beaucoup mal rémunérés, au regard de leurs compétences et du caractère essentiel de leur métier (service rendu à la population, qualité des soins, astreintes ou gardes, etc. Mais pas au regard de leur temps d'études, qui est un choix personnel). Aujourd'hui, mieux vaut être artisan plombier ou "tous-travaux" que kiné ou orthophoniste. Je ne parle même pas du statut de fonctionnaire
- les professionnels de santé libéraux de tous bords sont en négociations conflictuellesavec la CNAM concernant leurs honoraires et autres indemnités, puisqu'ils réclament (à juste titre et avec le soutien de leurs patients) une nette revalorisation, et que la CNAM dit (à juste titre aussi) "y'a pas d'sous".
- la CNAM dispose grosso-modo d'une enveloppe trop petite pour assurer l'ensemble des dépenses de santé nécessaires ou réclamées par la population. Elle s'engage donc depuis longtemps sur des pistes de maitrise financière et comptable (puisqu'elle n'a pas l'initiative du niveau d'entrée du pognon, autant fermer les robinets au maximum...)
- les professionnels critiquent cette approche "économique" qu'ils jugent absurde, et proposent des approches "métier" intéressantes. Mais qui globalement ne changent pas ou peu le lourd déficit des Caisses...

- - par ailleurs, la population vieillit, on traite de mieux en mieux les maladies "longues et coûteuses", mais qui sont au passage de + en + coûteuses. Un rapport officiel déjà ancien exposait que 50% des dépenses de santé sont engagées dans les 6 derniers mois de la vie, quel que soit l'age ! Moralité, et c'est pas sorcier, le niveau global des dépenses de santé ne peut qu'exploser avec les années. Pas besoin d'avoir fait l'ENA pour le comprendre. Mais l'ENA sert à comprendre qu'il est impossible d'expliquer et de faire accepter ça à la population !
- Face à cette situation de fond, les Caisses ont pendant un temps limité le nombre de professionnels dans certaines catégories (moins il y en a, moins on dépense). On sait maintenant que c'était une vision à court terme, qu'elle est catastrophique en termes de santé publique, et qu'il faudra un temps ou pour rétablir la situation. C'est sans parler des investissements d'infrastructure (il manque 200.000 lits d'hôpitaux à horizon 2020, c'est à dire qu'il est déjà trop tard pour construire et former le personnel !)
- Alors, dirait un candidat à la présidentielle responsable, il n'y a en fait qu'une seule solution : si le niveau de dépense ne peut que croitre, que le niveau de rémunération des professionnels doit s'améliorer, et qu'on n'a pas les moyens, il faut augmenter, et massivement, les moyens de financement.
Les moyens de financement, c'est simple : c'est une augmentation des prélèvements obligatoires (charges sociales, TVA, impôt, ce que vous voulez). Mais les électeurs sont contre, donc les candidats (à tous les échelons d'élection aussi).
Bien entendu les syndicats sont contres, les entrepreneurs aussi.
Mais le plus savoureux c'est que ces mêmes syndicats sont ceux qui ont en charge la gestion de la CNAM (les entrepreneurs ont quitté la table depuis longtemps...). Et ces mêmes candidats à toutes sortes d'élection sont tous à promettre des augmentations de prestations et des baisses de prélèvements. Dire que nous autres, bons français, on les croit depuis si longtemps

D'un côté donc, ces syndicats clament "on veut des sous", et de l'autre ils disent "pas question de nous en prendre plus". D'un côté le citoyen dit "j'en veux plus", de l'autre il dit "... mais pas question de payer".

Quand il n'y en a pas assez, toute initiative ou promesse d'augmenter les prestations (santé, écoles, recherche, aide sociale, etc.) est vouée à l'échec.
D'ailleurs, tous nos présidentiables ont fait de telles promesse, mais pas un n'a clairement exposé le coût de ces promesse, ni leur financement.
Les grandes centrales syndicales ont bien compris le fond du problème, et c'est pour ça qu'il n'y a que les actions "nuisibles" à la société qui permettent à cette petite frange de tirer un pan de la couverture. C'est une sorte de guerre civile larvée...

Les politiques des grands partis l'ont bien compris aussi, mais pour être élu il faut promettre des choses en contradiction avec les évidences. Et tant que les électeurs croient ce qu'on leur raconte...

Au final, AMHA, la notion de "service public" de santé va perdurer (car elle est essentielle), mais elle va peu à peu être prise en charge par les compagnies privées en lieu et place d'une organisation quasi-étatique et ingouvernable comme la CNAM. Et à ce jour, à conditions d'exercice identique (mêmes contraintes législatives, même prestations convertes, niveau de cotisation comparable), toutes les assurances privées qui exercent ce rôle dans d'autres Etats membres de l'Union sont bénéficiaires sur leur branche "santé" ! Les professionnels de santé peuvent au passage y gagner une certaine libéralisation de leurs tarifs...
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Stéphane Bernabé
"Si on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui travaillent, il ne faut pas s'étonner si le chômage augmente."
Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976
... et dans un autre domaine
- Pensée unique
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- Stéphane Bernabé
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Bien !lamy patrick a écrit :heu une aspirine , un suppo et au lit ..merci...

L'auto-médication, j'avais oublié ça aussi pour faire faire des économies à la sécu. Merci Patrick.

Stéphane Bernabé
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- Théné Lamour
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Désolé Stéphane....
Je ne comprends pas très bien ce long post...
De votre part, c'est quelque peu surprenant...
Néanmoins, et ne toute simplicité, j'avancerai une proposition afin que TOUS, vous puissiez disposer d'autres éléments pour un tel sujet.
Faites un petit tour sur www.fonction-publique.gouv.fr et lisez TOUT ce qui est accessible par le lien: "Les grands dossiers".........
Je ne comprends pas très bien ce long post...

De votre part, c'est quelque peu surprenant...

Néanmoins, et ne toute simplicité, j'avancerai une proposition afin que TOUS, vous puissiez disposer d'autres éléments pour un tel sujet.
Faites un petit tour sur www.fonction-publique.gouv.fr et lisez TOUT ce qui est accessible par le lien: "Les grands dossiers".........
