on va etre mangé tous crus

[Philippe Rudowicz]

Le plan prévoit par ailleurs que la Haute autorité de santé soit chargée de définir «le nombre de séances souhaitables» selon les pathologies pour les patients en rééducation. Au-delà, soit le praticien devra pratiquer un prix réduit, soit les séances ne seront tout simplement plus remboursées, «sauf en cas exceptionnel dûment justifié, après accord d'un médecin conseil».

Cette mesure pourrait être mise en oeuvre progressivement sur les années 2009 et 2010.

[Odile N.]

Pour cette nouvelle et pour toutes les autres de la même veine qui nous arrivent sans cesse ces derniers temps, ne pensez- vous pas que nous devrions nous mettre en ordre de bataille et cessez de guerroyer : au sujet de nos pratiques spécifiques, de notre mode de travail, du logo de notre syndicat, de la pratique du tiers payant, du conseil de l’ordre………..
Mais plutôt essayer d’attirer les jeunes vers les syndicats ou autres instances, nous unir de façon efficace avec les autres axillaires médicaux tout aussi menacés que nous, afin de pouvoir au moins espérer peser lors des décisions graves concernant notre avenir à tous.
Penser également à la puissance du lobbying !!
J’ai peur que ceux qui vont nous suivre mangent un pain plus dur que le notre.

[marco]

bien sur Odile,nous unir mais comment quand on voit que les syndicats censés nous defendre n'ont pas l'intelligence basique de s'entendre pour regrouper les gens, pour obtenir un resultat.??
faut il revenir aux bonnes vieilles coordinations qui bousculent les syndicats et les reveillent.
je ne sais pas... ce que je sais c'est que ceux qui vont suivre ne sont pas certains de manger du pain ...meme dur!
nous glissons vers le trou doucement mais inexorablement.

[Théné Lamour]

Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant

Quand tu laisses trop souvent "mesurer les autres", tu finis par te faire voler tes points.

[marco]

tu es gentil Thené mais place aux jeunes,c'est de leur avenir qu'on parle.
A eux de changer les formules qui ne fonctionnent pas ou plus.

[Théné Lamour]

tu es gentil Thené mais place aux jeunes,c'est de leur avenir qu'on parle.
A eux de changer les formules qui ne fonctionnent pas ou plus.

Non non :

Faut pas appliquer la politique du "Après moi : le déluge."
Trop facile.
Bien au contraire!
Les jeunes ont besoin de l'expérience des anciens baroudeurs. Ces derniers n'ont plus rien à perdre et, s'ils aiment leur choix de pratique, ils doivent participer activement à sa défense et à son organisation.
Le respect de celles et ceux qui ont fait le choix de soigner ne doit pas être galevaudé.
De nos jours, il est nécessaire d'affirmer cette valeur.
Si, pour des raisons budgétaires, il est nécessaire de faire des économies ; il me parait que d'autres pistes soient plus adaptées telle la res-pon-sa-bi-li-sa-tion des patients comme des prescripteurs.
De plus, si évolution il y a ; l'expérience des anciens saura constituer un argumentaire fort et objectif au près des "technocrates d'opérette".
Mefiez vous !
Aujourd'hui, les décideurs doivent prendre des décisions dans l'urgence. Plus le temps de faire une étude sérieuse des dossiers.
Aussi, le nouveau "jeu" consiste à faire ce que je nome "de la décision par défaut".
Si personne ne rale ; on continue...
Si quelqu'un rale ; fallait venir m'en parler avant.
Bref, on passe sa vie à "sentir le souffe chaud dans la nuque"...Si tu vois ce que je veux dire...
Pensez aux "petits". Faites en sorte que "ça ne leur pique pas trop les yeux" tout de suite...
Vous : Il y a belles lurettes que "ça ne pique plus".
Alors :

Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant
Odile président. Marco suppléant

[marco]

comme je te comprends Thené et je suis pleinement d'accord avec toi sauf que ma vision des choses pour defendre la profession ne colle pas du tout a ce qui est fait.
j'ai donc passé la main et abandonné ,largement aidé par certains "anciens" et je n'aspire plus a rien d'autre qu'au repos ayant atteint le stade de l'ecoeurement sans retour.

[Théné Lamour]

comme je te comprends Thené et je suis pleinement d'accord avec toi sauf que ma vision des choses pour defendre la profession ne colle pas du tout a ce qui est fait.
j'ai donc passé la main et abandonné ,largement aidé par certains "anciens" et je n'aspire plus a rien d'autre qu'au repos ayant atteint le stade de l'ecoeurement sans retour.

Si je comprends bien :
Tu as coché la case "Membre activement défenseur de ma profession".
...Avec d'autres qui t'ont laissé tomber...

Et, maintenant, tu vas rendre les clés du caboulot et partir amer...

T'inquiètes, je suis passé par là et ce fut exactement le même schéma.

MAIS : On s'en remets très vite et tu veras comme on est bien après.

Par contre, les "jeunes" continuent à venir me voir et me demandent, parfois, mon avis.
Je leur donne volontiers et j'ajoute que très bientôt l'évolution sera telle que je ne serais plus "à la page" et qu'il faudra "laisser dormir ma vieille coque posée sur le flanc sur la grève".
PS : En fait, c'est une autre vie qui commence avec des tas d'autres activitées géniales!!!

C'est pas tout mais il faut que je fasses les courses :
LE FRIGO CRIE FAMINE!!!

[marco]

j'en suis convaincu ,il y a une vie apres la mort professionnelle et je l'ai preparée depuis longtemps.
je ne pars pas amer ,mais avec beaucoup de peine de voir comment tournent les choses.
bientot je ne serai plus qu'une pierre qui roule dans la pente des savoies

[G2]

qui pourra expliquer aux crânes d'oeuf qui nous gouvernent que nous travaillons sur du vivant, et que le vivant n'a que faire des statistiques qui définiront qu'il faut tant de séance pour traiter cette pathologie, nous en avons des exemples tous les jours dans nos cabinets, avec des écarts considérables d'un patient à l'autre
mais je vous rapellerai que cette hypothèse de quota de séances par pathologie avait déjà été envisagée puis abandonnée il y a une dizaine d'annés, souhaitons qu'il en soit de même cette fois ci

[Anne B]

oui les délais c'est pas ds la réalité !!!
exemple cette semaine
entorse de cheville stade 2 platre 3 semaine
un jeune homme 20 ans 6 seances et hop plus de douleur pas de raideur pas d'instabilité nickel
un femme de 45 ans 15 séances et on est pas au bout (phenomène d'algo qui se met dessus)
simple au double voir tripple!!!
alors si entorse de cheville = 5 seances ca marchera pas pour tous

[Vincent HOVASSE]

Surtout pour les AT!
Médisance, médisance, est ce que j'ai une tête de médisance moi?

[Odile N.]

Syndicaliste engagée dès la 1ère heure ; l’immobilisme et en particulier celui du bureau du syndicat avec les mêmes membres pendant 20 ans, le nombrilisme de beaucoup, m’ont lassée, je suis partie et depuis je n’inquiète du chemin qu’emprunte la profession.
Nos différences de pratique se sont transformées en divergence au lieu de rester de la diversité.
C’est dans ce fossé qui s’est creusé que nos décideurs pourront nous enterrer doucement mais sûrement.
Il faut craindre que ses rumeurs se transforment cette fois–ci en réalité et il va falloir réagir.
Il faudrait vraiment convaincre les plus jeunes que nous défendons leurs intérêts et non pas des privilèges de nantis et de sortir de l’individualisme que beaucoup leur prête et, au contraire, de s’impliquer.
Tous ensemble, je répète avec les autres auxiliaires médicaux qui un moment ou l’autre seront confrontés aux mêmes enjeux, nous devons préparer notre défense de façon irréfutable (coûts, vue à long terme, répercussions économiques ……..)
Nos syndicats nous ont, pour certains déçus voire écoeurés.
Ce n’est pas le rôle du conseil de l’ordre …………
Que proposer ?

[TITJO]

je viens m'accouder à vos côtés au zinc du bar.

Depuis mon premier jour de pratique (ça fera 36 ans demain) , et même avant, quand les syndicats contactaient les futurs impétrants, on nous annonce l'apocalypse ---> c'est dur pour un étudiant qui croit à son choix de vie, qui bien plus qu'à la fac s'investit dans une formation de plusieurs années à temps plein (>35H), craque un fric incroyable jusqu'au DE - puis se lance sans garantie dans le torrent impétueux du quotidien.
On regarde les aînés (les têtes syndicales par exemple) - on se dit que si, on y arrivera aussi, même si on a pas épousé un prof de fac, un ingénieur ou un psychiâtre - amour se décline parfois avec commodité.

Les réformes défilent, témoins des errances des tribuns, mais il y a aussi des repères stables, comme la valeur de la lettre-clé inchangée depuis janvier 2002...

7h sonne au beffroy - j'ai quelques boutures à repiquer avant le premier coup de sonnette - à tout de suite

[marco]

Odile nous sommes au moins deux a penser la même chose et a avoir eu le même parcours .
que faire?? par humour je te dirai ..pas un autre syndicat!!
mais j'ai bien peur que l'immobilisme conduise directement aux coordinations sauvages et violentes en cas d'agression des technocrates.
le non recours a la base professionnelle entraine les mêmes effets que la consanguinité...au niveau syndical.

[Odile N.]

Malgré les péripéties de DE, ma remplaçante s’apprête a faire son entrée dans la vie active.
Tout en respectant soigneusement sa joie d’être diplômée, je vais essayer, comme à chaque fois que je suis en présence d’un de nos jeunes collègues, de lui transmettre ma passion pas trop trop émoussée mais aussi d’évoquer quelques unes de mes réserves en insistant sur le rôle de chacun dans l’avenir de notre profession.
Ensuite tout au galop,
mais également au pas lent du marcheur,
les yeux tournés vers les étoiles
et surtout la tête dans les nuages, loin de nos soucis actuels …………
A bientôt……………