bonjour,
j'ai besoin d'aide pour une prescription kiné pour lequel j'ai un doute sur la cotation...
c'est noté
20 séances de rééducation respiratoire à domicile
+ 20 séances de rééducation du rachis et des membres inférieurs, travail proprio, travail de la marche et des transfert à domicile
est ce que je suis censée compter cela comme une seule séance et donc le noter en tant que 9.5+8/2 ? (ce que me conseille la sécu)
ou comme cela correspond à deux pathologies différentes, je fais 2 DEP différentes une AMS 9.5 et une AMK 8 et je la vois une heure pour les deux prescriptions (j'ai le droit de noter deux séances pour une meme journée pour un meme patient si j'ai deux prescriptions, non?)?(sachant que je ne compte qu'un domicile bien sur)
merci d'avance
Marie
question prescription kiné
-
-
- Messages : 3931
- Enregistré le : mer. oct. 03, 2001 10:05 am
- Profimage : K
Selon la NGAP, le 8/2 ne peut être pratiqué que si la pathologie respiratoire est un "épisode aigu".
Donc il faut faire deux DEP (précaution) avec un 9 ou 9,5 (selon la patho) d'une part, un 8 d'autre part, et faire deux séances de l'ordre de trente minute chacune.
Les caisses se battent pour empêcher cette pratique qu'elle ne peuvent concevoir que comme délictueuse de la part des ignobles libéraux, ignorant superbement la présomption de bonne foi dont doivent bénéficier les donneurs de soins.
Mais la Cour de cassation vient de rabaisser leur superbe et fermer leur caquet dans un arrêt clair, précis et sans équivoque ! (Civ.2°, 3 juil. 2008, n° 07-16728)
Donc il faut faire deux DEP (précaution) avec un 9 ou 9,5 (selon la patho) d'une part, un 8 d'autre part, et faire deux séances de l'ordre de trente minute chacune.
Les caisses se battent pour empêcher cette pratique qu'elle ne peuvent concevoir que comme délictueuse de la part des ignobles libéraux, ignorant superbement la présomption de bonne foi dont doivent bénéficier les donneurs de soins.
Mais la Cour de cassation vient de rabaisser leur superbe et fermer leur caquet dans un arrêt clair, précis et sans équivoque ! (Civ.2°, 3 juil. 2008, n° 07-16728)
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.