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Cette jeune femme trentenaire, élégante et parfumée, est partie travailler à la grand ville. Adepte des sports-loisirs, il lui arrive tout de même de souffrir du dos. Je l’ai vu grandir – elle a confiance en moi et donc vient de me demander mon avis :
Elle va chez un kiné de là-bas qui lui a diagnostiqué une « myopénie dorsale » – ça c’est un terme à moi – et lui fait donc pratiquer uniquement, à l’exclusion de tout autre soin, des exercices au sol / sous son contrôle visuel permanent pendant la séance qui dure 20 mn / donc surtout à 4 pattes sur un tapis à alterner des « cambrer/décambrer » en topless pour toute tenue…
Elle trouve cette pratique singulièrement dérangeante, indigente et sans aucun effet positif après 5 séances.
Que lui auriez-vous conseillé ?
Modifié en dernier par TITJO le mar. févr. 17, 2009 10:19 am, modifié 1 fois.
Le doute quant à son thérapeute et à son traitement ne peut que rendre celui-ci inefficace.
Dans un cas comme cela, il vaut mieux solder et partir, mais c'est toujours très difficile à faire pour les patients et encore plus pour l'ancien thérapeute "référent".
C'est un choix que doit faire le patient, nous ne pouvons que lui dire que s'il ne "le sent pas", il vaut mieux arrêter.
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Pour la convivialité et l'échange quoi qu'en pensent certains!
Tu pourrais lui proposer de dire à son kiné ce qu'elle pense, au moins sur le fait qu'elle péréfére travailler avec une tenue plus adaptée et qu'elle ne comprend pas forcément l'intérêt des soins . Ceci étant il reste avec elle ce qui est mieux que de poser deux éléctrodes une lampe iR et de s'absenter 20 minutes.
Au pire, en cas de désaccord ou de difficulté à communiquer, solder et partir.
je pense que la réponse de Vincent, comme bien souvent, est équilibrée et adaptée
vdanet, c'est peut être ce qu'il fait avec les patientes quelque plus âgées
Si Dieu existe, il faudra qu'il ait une bonne excuse.
Woody Allen
Je suis d'accord et ne remets pas en cause le point de vue de Vincent, j'imagine simplement que l'ouverture du dialogue entre cette jeune patiente et son nouveau praticien pourrait les amener à une solution..
C'est le même problème de confiance.
Si le dialogue ne s'est pas ouvert en 5 séances, c'est que la patiente, au demeurant à l'aise avec Titjo, ne le sent pas et n'arrive pas à obtenir ce dialogue.
Si son nouveau MK ne démarre pas celui ci, elle pourra faire 15, 30 ou plus de séances, elle restera toujours derrière cette gêne.
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Il serait peut être bon de lui rappeler (le sait elle seulement ?) que le patient a le libre choix du praticien, que rien ne l'oblige à se soumettre à une pratique qu'elle juge " singulièrement dérangeante, indigente et sans aucun effet" et aussi lui préciser que la levrette ondulatoire n'est pas une technique de kinésithérapie.
Enfin, qu'elle peut éventuellement prendre l'avis du CDO sur l'intérêt de ce genre de pratique.
Attention
Toujours toujours prendre avec beaucoup de recul les critiques des patients sur le thérapeute précédent, même si parfois on a entendu la critique plusieurs fois.
La critique du patient sur une technique de kinésithérapie peut très facilement être déformé, le patient ne retenant que ce qui l'a marqué le plus.
Comment on dit, bénéfice du doute non?
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