Ami(e)s Végalien'ne)s, Bonjour,
Cela fait plusieurs que les journaux téléviser (toutes chaînes confondues) parlent de la limitation de nos collègues dans certaines régions de Fance (Bretagne et bassin méditerranéen ): Claire Chazal a même précisé que c'était la première profession médicale a avoir cette obligation de ne pas pouvoir s'installer librement ou l'on veut !!! Les médecins , eux, sont passés à coté !!!
ça fait jaser
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Denys.IDEL
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ça fait jaser
Doucement le matin , pas trop vite l'après-midi
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karine michez
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et oui le plus drole c'est la determination des zones surdotées ou sousdotées qui sont deteminées en infirmiere pour 100000 habitants!!!!
plus con comme calcul on fait pas.
un exemple :
paris zone sousdotée moyenne d'age 30 ans
pyrenées orientales zonesurdotées moyenne dage: 60 ans
mon patient le plus jeune a 71 ans le plus vieux 101 ans
les besoins entre les departements pres de la mer et tre peu industrialisèe et donc peuplé de retraité n'est pas le meme que dans les regions beaucoup plus jeunes.
meme pire au sein meme d'un departement les disparités sont enormes en terme de besoin. à perpignan certaines collegues ont du mal à trouver des patients. en revanche dans le vallespir on est toutes debordées. je viens de m'associer et une troisieme serait la bienvenue on plus le droit.
point positif la clientele se vendra sans doute à prix d'or le jour du depart.
plus con comme calcul on fait pas.
un exemple :
paris zone sousdotée moyenne d'age 30 ans
pyrenées orientales zonesurdotées moyenne dage: 60 ans
mon patient le plus jeune a 71 ans le plus vieux 101 ans
les besoins entre les departements pres de la mer et tre peu industrialisèe et donc peuplé de retraité n'est pas le meme que dans les regions beaucoup plus jeunes.
meme pire au sein meme d'un departement les disparités sont enormes en terme de besoin. à perpignan certaines collegues ont du mal à trouver des patients. en revanche dans le vallespir on est toutes debordées. je viens de m'associer et une troisieme serait la bienvenue on plus le droit.
point positif la clientele se vendra sans doute à prix d'or le jour du depart.
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Denys.IDEL
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Dans l'Aude même constat, je suis en zone cotière: la ville dont je dépend à 6000 habitants , nous sommes 3 cabinets de 2 infirmières, nous sommes tous débordés de travaille il faut dire qu'il n'y a que des retraités chez nous
A 15 Kms a vol d'oiseau il y a une zone sous doté (dixit la représentante de dame sécu qui m'a rendu gentiment visite il y a 1 mois et demi )
Mais bon nos technocrates préférés ont dit qu'ils feraient un bilan dans 2 ans .
Comme dit si bien Karine, cela mettra une plus value en cas de cessation d'activité mais ou est la liberté d'exercice ?
A 15 Kms a vol d'oiseau il y a une zone sous doté (dixit la représentante de dame sécu qui m'a rendu gentiment visite il y a 1 mois et demi )
Mais bon nos technocrates préférés ont dit qu'ils feraient un bilan dans 2 ans .
Comme dit si bien Karine, cela mettra une plus value en cas de cessation d'activité mais ou est la liberté d'exercice ?
Doucement le matin , pas trop vite l'après-midi
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Denys.IDEL
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Non ce n'est pas un quota , heureusement, mais un numerus clausus:
Perso je suis très concerné (en un seul mot s'iou plait !!! ) étant sur le pourtour méditerranéen : donc quand j'arreterai mon activité je pourrai facilement trouver un collègue pour lui "vendre" un droit de présentation => une plus value par contre bonjour la liberté d'exercer et la, c'est très grave
Perso je suis très concerné (en un seul mot s'iou plait !!! ) étant sur le pourtour méditerranéen : donc quand j'arreterai mon activité je pourrai facilement trouver un collègue pour lui "vendre" un droit de présentation => une plus value par contre bonjour la liberté d'exercer et la, c'est très grave
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Daniel MOINE
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C'est bien le problème Denys: liberté d'installation contre "liberté" de vendre (très cher, voire trop cher?): il appartiendra aux ordres professionnels (et oui encore eux...) de déterminer le tact et la mesure en la matière!
Cela pose la question plus générale: liberté totale et espoir que la main invisible du marché régulera tout ça (c'est vrai qu'on ne l'a jamais vu, n'en déplaise à ce cher Adam Smith...) ou régulation organisée et dans ce cas comment et par qui ?
Et tout cela ne peut s'entendre que sur la totalité du territoire et non pas comme une "sucette" faussement régulatrice et vraiment discriminatoire.
Cela dit, rien n'est simple et bien malin qui trouvera LA solution...
Cela pose la question plus générale: liberté totale et espoir que la main invisible du marché régulera tout ça (c'est vrai qu'on ne l'a jamais vu, n'en déplaise à ce cher Adam Smith...) ou régulation organisée et dans ce cas comment et par qui ?
Et tout cela ne peut s'entendre que sur la totalité du territoire et non pas comme une "sucette" faussement régulatrice et vraiment discriminatoire.
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La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
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Denys.IDEL
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Personne peut prédire l'avenir: on voit actuellement avec les quotas d'admis en 2éme et 3eme année de médecine (quotas qui ont été instauré il y a maintenant une génération , on se retrouve avec une pénurie inquiétante de médecin , les médecins qui partent en retraite ont un mal fou a trouvé des successeurs .Daniel MOINE a écrit : Cela pose la question plus générale: liberté totale et espoir que la main invisible du marché régulera tout ça (c'est vrai qu'on ne l'a jamais vu, n'en déplaise à ce cher Adam Smith...) ou régulation organisée et dans ce cas comment et par qui ?
Personnellement je saerai pour une régulation "naturelle" : En quoi cela peut nuire à la sécu qu'il y ai plus d'infirmiers sur le bassin méditérraneen que dans la lozère: nous ne sommes pas prescripteurs !!!
Doucement le matin , pas trop vite l'après-midi
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phil
Pénurie involontaire ou organisée? Un jour on m'a expliqué la théorie de l'entonnoir. En haut, tous les patients ayant une demande de soins. En bas, le trou est petit (pénurie de praticiens) donc pas de soins pour tout le monde, donc économies pous la sécu.
Je pensais que ces quotas étaient calculés par des gens peu au courant de ce qui se passait sur le terrain (vieillissement de la population, départ massif de collègues à la retraite, etc...). Et je me trompais sûrement...
Je pensais que ces quotas étaient calculés par des gens peu au courant de ce qui se passait sur le terrain (vieillissement de la population, départ massif de collègues à la retraite, etc...). Et je me trompais sûrement...
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Daniel MOINE
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La DREES dresse les états des lieux...
Agir sur l'offre de soins (nous) a toujours été la solution technocratique privilégiée car la plus simple à mettre en place.
En matière de santé la demande n'a rien de commun avec celle de l'économie tout court: elle n'existe que sous la contrainte inéluctable de l'affection. La seule vraie solution est celle de la prévention mais elle est longue à mettre en place et coûteuse avant que de produire ses effets: donc elle est sans cesse reportée (comme la question des retraites) et nous ne semblons pas encore arrivés au bout du tout curatif (les acteurs de la prévention primaire n'étant pas forcément les mêmes ... bonjour les lobbies de tous poils!)
Agir sur l'offre de soins (nous) a toujours été la solution technocratique privilégiée car la plus simple à mettre en place.
En matière de santé la demande n'a rien de commun avec celle de l'économie tout court: elle n'existe que sous la contrainte inéluctable de l'affection. La seule vraie solution est celle de la prévention mais elle est longue à mettre en place et coûteuse avant que de produire ses effets: donc elle est sans cesse reportée (comme la question des retraites) et nous ne semblons pas encore arrivés au bout du tout curatif (les acteurs de la prévention primaire n'étant pas forcément les mêmes ... bonjour les lobbies de tous poils!)
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
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Invité
Liberté de vendre ? Non.Daniel MOINE a écrit :C'est bien le problème Denys: liberté d'installation contre "liberté" de vendre (très cher, voire trop cher?): il appartiendra aux ordres professionnels (et oui encore eux...) de déterminer le tact et la mesure en la matière!
Cela pose la question plus générale: liberté totale et espoir que la main invisible du marché régulera tout ça (c'est vrai qu'on ne l'a jamais vu, n'en déplaise à ce cher Adam Smith...) ou régulation organisée et dans ce cas comment et par qui ?
Et tout cela ne peut s'entendre que sur la totalité du territoire et non pas comme une "sucette" faussement régulatrice et vraiment discriminatoire.
Cela dit, rien n'est simple et bien malin qui trouvera LA solution...
Liberté d'acheter, oui. Ou plutôt possibilité d'acheter. Car cela fermera irrémédiablement certaines régions à ceux qui n'auront pas les moyens.
Les ordres veilleront à ce que les prix soient établis avec tact et mesure.
S'agissant du prix déclaré, sans aucun doute.
Les envellopes fleuriront alors comme pâquerettes en champs...
Et si la solution consistait à former plus encore de professionnels, à aller jusqu'à littéralement inonder le marché de professionnels.
Car de toutes façons, avec le papy boom cela ne va pas s'arranger.
Et surtout qu'on nous foute la paix !
Plutôt que mettre des bâtons dans les roues de certains qui veulent s'installer là où le soleil brille et la mer est bleue,ne serait il pas plus intelligent de favoriser les installations dans les zones dites "défavorisées" ?
Et pourquoi pas des zones franches par activité ?
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Daniel MOINE
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Les signataires de cet accord professionnel vous diront que c'est justement le cas: aides jusqu'à 18.000€ sur 3 ans pour une installation en zone sous dotée...
Mais c'est la faille que les technos attendaient, et les limitations imposées seront désormais systématiquement avancées en préalable aux négociations conventionnelles et donc tarifaires des autres professions.
Mais c'est la faille que les technos attendaient, et les limitations imposées seront désormais systématiquement avancées en préalable aux négociations conventionnelles et donc tarifaires des autres professions.
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
bonjour à tous.
Là où il y a trop de monde, ne pourrait-il y avoir une incitation à la cessation d'activité pour les doyens? je crois qu'on a vu ça chez les toubilibs à la fin du siècle dernier: droits complets à la retraite avant les 65 ans en échange d'une fermeture sans revente.
Une sorte de super ASV...
---> Plutôt que de ligoter les projets des actifs émergeants, favoriser le départ des aînés - mais on me dira que quand le bateau prend l'eau, il est plus efficace de retenir la fuite que d'écoper.
Là où il y a trop de monde, ne pourrait-il y avoir une incitation à la cessation d'activité pour les doyens? je crois qu'on a vu ça chez les toubilibs à la fin du siècle dernier: droits complets à la retraite avant les 65 ans en échange d'une fermeture sans revente.
Une sorte de super ASV...
---> Plutôt que de ligoter les projets des actifs émergeants, favoriser le départ des aînés - mais on me dira que quand le bateau prend l'eau, il est plus efficace de retenir la fuite que d'écoper.
BIZETTES LORRAINES DE LORD TITJO
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Invité
"Aides jusqu'à 18 000 € sur 3 ans ..." voilà qui est mieux que rien et très insuffisant pour inciter un professionnel à aller dans un coin perdu de la France profonde si en l'an 4 il n'y a plus d'aides ni incitation quelconque.
Que veut dire le "jusqu'à", ces aides sont majoritairement en dessous de ce seuil, quel est leur montant moyen et quelles sont elles ?
Si on veut avoir des professionnels durablement dans ces zones, il faut des mesures à la hauteur de l'ambition. Des gadgets ne suffiront jamais.
Et que ces mesures soient attachées au cabinet créé, pas à la personne du professionnel.
Que veut dire le "jusqu'à", ces aides sont majoritairement en dessous de ce seuil, quel est leur montant moyen et quelles sont elles ?
Si on veut avoir des professionnels durablement dans ces zones, il faut des mesures à la hauteur de l'ambition. Des gadgets ne suffiront jamais.
Et que ces mesures soient attachées au cabinet créé, pas à la personne du professionnel.
