pour les kinés surtout
pour les kinés surtout
Désolé, c'est long, info unilatérale de la SNMKR, mais....
Rendez-vous avec le directeur de la CNAMTS
Comme annoncé mercredi dernier, les représentants du SNMKR avaient un point de rencontre aujourd'hui à 16H30 avec M. Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'UNCAM. Trois heures de discussion...
D'entrée de jeu le président du SNMKR a exposé le profond mécontentement de la profession et de ses représentants de voir que les fameux référentiels en kinésithérapie qui devaient (soit disant) être établis avec la profession ont été proposés à la HAS (Haute Autorité de Santé) sans concertation. Dans ces conditions, il n'est plus question de confiance entre les "partenaires" conventionnels...
Très léger moment de flottement... Pas long...
Le directeur a immédiatement repris en faisant un point de conjoncture. Les comptes sociaux dérapent. Les déficits s'accumulent, et avec la crise, le PIB en recul, les recettes sociales vont encore être en recul l'année prochaine. Il n'est même plus question de dépenses excessives mais de recettes qui s'effondrent...
Constat partagé... Tout le monde est d'accord. Et... Alors ?...
M. le directeur continu. Tout le "jeu" ici est un subtil équilibre entre la Loi et le Contrat.
Le contrat conventionnel qui est normalement négocié entre les partenaires conventionnels.
Et la loi qui peut imposer si les partenaires ne se mettent pas d'accord.
Il en va ainsi pour les dossier qui préoccupent l'UNCAM et M. Frédéric Van Roekeghem suite aux décisions prises par nos élus, les députés quand ils ont voté la loi de finance de la Sécurité Sociale 2009.
Cette loi avec juste derrière la loi HPST prévoit beaucoup de choses.
Il faut dans toutes les conventions un dossier de régulation de la démographie des professions de santé.
Il faut aussi pour un certain nombre de professions de santé, dont les kinésithérapeutes, des référentiels par pathologie pour "mettre en adéquation" la demande de soins qui émanent des patients et la capacité de financement du système. En clair, il faut optimiser pour offrir le meilleur soin, au meilleur coût, mais seulement quand il est utile. Et là ce sont les référentiels qui vont le dire. (on parle ici d'accroître l'efficience de la prise en charge)
Le directeur convient qu'il n'a pas pris le temps de rencontrer les représentants de la profession pour parler des premiers référentiels. Il a aussi des impératifs, des donneurs d'ordre (nos députés...) qui attendent des retours sur les orientations qu'ils ont donné avec les lois votées.
Il faut maintenant reprendre le débat conventionnel.
Le directeur y est prêt.
Mais la profession (et ses représentants) doit accepter de parler de démographie et de référentiels.
En contre partie, l'UNCAM accepte de revenir sur l'orientation qu'elle comptait prendre en rendant au prescripteur la charge de demander les accords préalables pour la suite des soins au-delà des référentiels. (comme nous l'annoncions ici: Pire encore !)
Le schéma est donc simple, les représentants de la profession doivent accepter :
1/ d'ouvrir le débat sur le dossier de la démographie.
2/ de participer (enfin) à la réflexion et l'élaboration des futurs référentiels par pathologie.
En contre partie:
1/ Les kinésithérapeutes garderaient leur indépendance. Ce seraient eux qui demanderaient, bilan à l'appui (mais bilan gratuit cette fois), la poursuite des soins si nécessaire. (accord ou refus de la CPAM sous 48 heures)
2/ A la demande du SNMKR, de nouveaux actes pourraient voir le jour pour la prise en charge de la BPCO par exemple.
3/ Le SNMKR demande également une avancée tarifaire avec une revalorisation de la lettre clef à 2,20 euros par exemple. Cette avancée pourrait être envisageable... Mais à prévoir dans le cadre de la sortie de crise, donc pas immédiatement.
Le SNMKR a lourdement insisté pour que le dossier CRF, qui doit pouvoir dégager des marges de manœuvres financières pour des revalorisations, devienne une vraie préoccupation de l'UNCAM alors que l'on sait que de nombreuses CPAM n'ont encore rien fait pour que la loi de 2006 soit appliquée. Les mêmes CPAM qui assignent des confrères pour applications précoces des tarifs (7,5 et 9,5... trois semaines trop tôt...), des dépassements d'honoraires ou des erreurs de nomenclatures... Pour récupérer au mieux quelques milliers d'euros alors qu'une journée en CRF est facturée 600 euros... Avec ou sans soin de kinésithérapie.
Au final, on voit bien que la partie ne va pas être facile. Les autorités de tutelles continuent à parier sur l'hôpital qui leur coûte des milliards sans réelle visibilité alors que l'offre de soin libérale, bien moins coûteuse, pour survivre, va devoir encore accepter tous les sacrifices.
C'est certainement le prix que nous avons à payer pour le manque de prise de conscience qui est celui de la plupart d'entre nous. L'affligeant manque de syndiqués désarme les représentants de la profession qui même dans l'union et l'intersyndicale ne pèsent pas le poids qu'ils devraient et ne peuvent défendre aussi bien qu'ils le souhaiteraient.
A ce sujet, pour conclure et faire taire beaucoup de confrères qui prétendent ne pas se syndiquer parce que les deux syndicats se disputent sans arrêt, le mot du directeur de l'UNCAM qui souligne la cohésion et la cohérence entre les deux syndicats représentatifs UNION et FFMKR qui ne lâchent pas et semblent coordonner leurs actions pour prendre l'UNCAM en étau...
En parlant d'étau, l'impression que tout cela laisse, c'est qu'aujourd'hui, la profession est juste entre le marteau et l'enclume, la compromission ou la disparition.
Je pense que c'est à nous de faire remonter à nos représentants ce que nous voulons et quelle marge de manœuvre nous leur donnons.
Faut-il repasser sous la coupe des médecins et ne pas parler ni de référentiels ni de démographie ?
Ou bien ces sujets peuvent être discutés afin d'être réglés au niveau conventionnel... A défaut de quoi, la loi s'en occupera, puisque de toute façon c'est écrit dans les pages de la loi Bachelot - HPST...
Voilà un sentiment situé entre amertume et écoeurement...chantage et tentative de signature arrachée....en échange d'une hypothétique survie. Mais pour combien de temps encore ????
Et à quel prix ?????
Affaire à suivre
Rendez-vous avec le directeur de la CNAMTS
Comme annoncé mercredi dernier, les représentants du SNMKR avaient un point de rencontre aujourd'hui à 16H30 avec M. Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'UNCAM. Trois heures de discussion...
D'entrée de jeu le président du SNMKR a exposé le profond mécontentement de la profession et de ses représentants de voir que les fameux référentiels en kinésithérapie qui devaient (soit disant) être établis avec la profession ont été proposés à la HAS (Haute Autorité de Santé) sans concertation. Dans ces conditions, il n'est plus question de confiance entre les "partenaires" conventionnels...
Très léger moment de flottement... Pas long...
Le directeur a immédiatement repris en faisant un point de conjoncture. Les comptes sociaux dérapent. Les déficits s'accumulent, et avec la crise, le PIB en recul, les recettes sociales vont encore être en recul l'année prochaine. Il n'est même plus question de dépenses excessives mais de recettes qui s'effondrent...
Constat partagé... Tout le monde est d'accord. Et... Alors ?...
M. le directeur continu. Tout le "jeu" ici est un subtil équilibre entre la Loi et le Contrat.
Le contrat conventionnel qui est normalement négocié entre les partenaires conventionnels.
Et la loi qui peut imposer si les partenaires ne se mettent pas d'accord.
Il en va ainsi pour les dossier qui préoccupent l'UNCAM et M. Frédéric Van Roekeghem suite aux décisions prises par nos élus, les députés quand ils ont voté la loi de finance de la Sécurité Sociale 2009.
Cette loi avec juste derrière la loi HPST prévoit beaucoup de choses.
Il faut dans toutes les conventions un dossier de régulation de la démographie des professions de santé.
Il faut aussi pour un certain nombre de professions de santé, dont les kinésithérapeutes, des référentiels par pathologie pour "mettre en adéquation" la demande de soins qui émanent des patients et la capacité de financement du système. En clair, il faut optimiser pour offrir le meilleur soin, au meilleur coût, mais seulement quand il est utile. Et là ce sont les référentiels qui vont le dire. (on parle ici d'accroître l'efficience de la prise en charge)
Le directeur convient qu'il n'a pas pris le temps de rencontrer les représentants de la profession pour parler des premiers référentiels. Il a aussi des impératifs, des donneurs d'ordre (nos députés...) qui attendent des retours sur les orientations qu'ils ont donné avec les lois votées.
Il faut maintenant reprendre le débat conventionnel.
Le directeur y est prêt.
Mais la profession (et ses représentants) doit accepter de parler de démographie et de référentiels.
En contre partie, l'UNCAM accepte de revenir sur l'orientation qu'elle comptait prendre en rendant au prescripteur la charge de demander les accords préalables pour la suite des soins au-delà des référentiels. (comme nous l'annoncions ici: Pire encore !)
Le schéma est donc simple, les représentants de la profession doivent accepter :
1/ d'ouvrir le débat sur le dossier de la démographie.
2/ de participer (enfin) à la réflexion et l'élaboration des futurs référentiels par pathologie.
En contre partie:
1/ Les kinésithérapeutes garderaient leur indépendance. Ce seraient eux qui demanderaient, bilan à l'appui (mais bilan gratuit cette fois), la poursuite des soins si nécessaire. (accord ou refus de la CPAM sous 48 heures)
2/ A la demande du SNMKR, de nouveaux actes pourraient voir le jour pour la prise en charge de la BPCO par exemple.
3/ Le SNMKR demande également une avancée tarifaire avec une revalorisation de la lettre clef à 2,20 euros par exemple. Cette avancée pourrait être envisageable... Mais à prévoir dans le cadre de la sortie de crise, donc pas immédiatement.
Le SNMKR a lourdement insisté pour que le dossier CRF, qui doit pouvoir dégager des marges de manœuvres financières pour des revalorisations, devienne une vraie préoccupation de l'UNCAM alors que l'on sait que de nombreuses CPAM n'ont encore rien fait pour que la loi de 2006 soit appliquée. Les mêmes CPAM qui assignent des confrères pour applications précoces des tarifs (7,5 et 9,5... trois semaines trop tôt...), des dépassements d'honoraires ou des erreurs de nomenclatures... Pour récupérer au mieux quelques milliers d'euros alors qu'une journée en CRF est facturée 600 euros... Avec ou sans soin de kinésithérapie.
Au final, on voit bien que la partie ne va pas être facile. Les autorités de tutelles continuent à parier sur l'hôpital qui leur coûte des milliards sans réelle visibilité alors que l'offre de soin libérale, bien moins coûteuse, pour survivre, va devoir encore accepter tous les sacrifices.
C'est certainement le prix que nous avons à payer pour le manque de prise de conscience qui est celui de la plupart d'entre nous. L'affligeant manque de syndiqués désarme les représentants de la profession qui même dans l'union et l'intersyndicale ne pèsent pas le poids qu'ils devraient et ne peuvent défendre aussi bien qu'ils le souhaiteraient.
A ce sujet, pour conclure et faire taire beaucoup de confrères qui prétendent ne pas se syndiquer parce que les deux syndicats se disputent sans arrêt, le mot du directeur de l'UNCAM qui souligne la cohésion et la cohérence entre les deux syndicats représentatifs UNION et FFMKR qui ne lâchent pas et semblent coordonner leurs actions pour prendre l'UNCAM en étau...
En parlant d'étau, l'impression que tout cela laisse, c'est qu'aujourd'hui, la profession est juste entre le marteau et l'enclume, la compromission ou la disparition.
Je pense que c'est à nous de faire remonter à nos représentants ce que nous voulons et quelle marge de manœuvre nous leur donnons.
Faut-il repasser sous la coupe des médecins et ne pas parler ni de référentiels ni de démographie ?
Ou bien ces sujets peuvent être discutés afin d'être réglés au niveau conventionnel... A défaut de quoi, la loi s'en occupera, puisque de toute façon c'est écrit dans les pages de la loi Bachelot - HPST...
Voilà un sentiment situé entre amertume et écoeurement...chantage et tentative de signature arrachée....en échange d'une hypothétique survie. Mais pour combien de temps encore ????
Et à quel prix ?????
Affaire à suivre
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- Enregistré le : mer. oct. 03, 2001 10:05 am
- Profimage : K
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bonjour à tous et merci à Phil de son rapport clair.
Il apparait que les attributions tertiaires des praticiens vont encore se compliquer et s'alourdir. La 1/2 heure réglementaire par séance inclut-elle tout ce temps passé au bureau ou est-ce du bénévolat à assumer le dimanche matin?
Ici de plus en plus souvent je reçois des prescriptions laconiques, minimalistes du genre "rééducation de l'épaule droite/gauche" ---> pas de diagnostique, demerde-toi kinédiagnosticopresripteuresponsablaffranchi, aucun renseignement utile en accompagnement - même en retour de CRF - on doit démarrer le dossier avec les info du patient :
- "j'ai mal de plus en plus, je peux moins bouger, les médocs prescrits ne font rien..."
le BDK, compilation de mesures et d'observations cliniques (perso je n'ai pas abandonné le bilan R O M) orientant vers un programme thérapeutique, c'est mieux quand on sait déjà le nom de l'ennemi à affronter.
et pour faciliter le tout, que cela vienne du public ou du privé, on cherche en vain, sous des entêtes ronflantes de plus en plus envahissantes, le code finess ou adéli même pour des CHU - encore des minutes perdues pour remplir ce champ indispensable à la prise en charge.
Le patient soupire, regarde sa montre - sa CV n'est pas à jour ou elle est à la pharmacie - le RV suivant sonne et rentre en salle d'attente - là-dessus un coup de téléphone pour annuler un RV d'hier à replacer le plus tôt possible, mais après 19h... aucune raison de perdre son
Il apparait que les attributions tertiaires des praticiens vont encore se compliquer et s'alourdir. La 1/2 heure réglementaire par séance inclut-elle tout ce temps passé au bureau ou est-ce du bénévolat à assumer le dimanche matin?
Ici de plus en plus souvent je reçois des prescriptions laconiques, minimalistes du genre "rééducation de l'épaule droite/gauche" ---> pas de diagnostique, demerde-toi kinédiagnosticopresripteuresponsablaffranchi, aucun renseignement utile en accompagnement - même en retour de CRF - on doit démarrer le dossier avec les info du patient :
- "j'ai mal de plus en plus, je peux moins bouger, les médocs prescrits ne font rien..."
le BDK, compilation de mesures et d'observations cliniques (perso je n'ai pas abandonné le bilan R O M) orientant vers un programme thérapeutique, c'est mieux quand on sait déjà le nom de l'ennemi à affronter.
et pour faciliter le tout, que cela vienne du public ou du privé, on cherche en vain, sous des entêtes ronflantes de plus en plus envahissantes, le code finess ou adéli même pour des CHU - encore des minutes perdues pour remplir ce champ indispensable à la prise en charge.
Le patient soupire, regarde sa montre - sa CV n'est pas à jour ou elle est à la pharmacie - le RV suivant sonne et rentre en salle d'attente - là-dessus un coup de téléphone pour annuler un RV d'hier à replacer le plus tôt possible, mais après 19h... aucune raison de perdre son

BIZETTES LORRAINES DE LORD TITJO
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- Profimage : K
les dentistes sont syndiqués depuis fort longtemps à plus de 90%.
En 1963 ils avaient un statut proche du nôtre. Nous avons refusé l'universitarisation, ils l'ont acceptée:on voit où ils en sont et où nous en sommes...
Nos études sont trop denses dans les (maintenant) trois petites années qui leur sont consenties: nos enseignants sont donc condamnés à se concentrer sur l'essentiel. Les matières "périphériques" sont soit carrément ignorées, au mieux le parent pauvre des programmes. Nous formons des techniciens, en général excellents, mais il en manque pour en faire des décideurs maître de leur art et de leur destin.
Et bien entendu et logiquement, chaque fois qu'une petite avancée vers la quête du Graal est obtenue, aussitôt c'est la levée de boucliers!
On a l'impression que chacun ne veut surtout rien changer à sa pratique, mais souhaite juste quelques prébendes supplémentaires: "j'ai mon diplôme, je travaille bien et beaucoup, pourquoi les méchants viennent que m'embêter, c'est pô juste etc."
Comme dit l'autre: c'est pas gagné... mais certains ont la foi!
En 1963 ils avaient un statut proche du nôtre. Nous avons refusé l'universitarisation, ils l'ont acceptée:on voit où ils en sont et où nous en sommes...
Nos études sont trop denses dans les (maintenant) trois petites années qui leur sont consenties: nos enseignants sont donc condamnés à se concentrer sur l'essentiel. Les matières "périphériques" sont soit carrément ignorées, au mieux le parent pauvre des programmes. Nous formons des techniciens, en général excellents, mais il en manque pour en faire des décideurs maître de leur art et de leur destin.
Et bien entendu et logiquement, chaque fois qu'une petite avancée vers la quête du Graal est obtenue, aussitôt c'est la levée de boucliers!
On a l'impression que chacun ne veut surtout rien changer à sa pratique, mais souhaite juste quelques prébendes supplémentaires: "j'ai mon diplôme, je travaille bien et beaucoup, pourquoi les méchants viennent que m'embêter, c'est pô juste etc."
Comme dit l'autre: c'est pas gagné... mais certains ont la foi!
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
- Vincent HOVASSE
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Bien sur, c'est évident.Anne C. a écrit :Alors ? se syndiquer en masse changerait-il qq chose ?
Les syndicats pourraient faire passer des mots d'ordre qui seraient suivis en masse.
Une profession unie et soudée avancera forcément mieux que quand chacun bidouille dans son coin.
Plus d'interrogation:
Pour la convivialité et l'échange quoi qu'en pensent certains!
Pour la convivialité et l'échange quoi qu'en pensent certains!
bonjour Daniel,
je me sens un peu ciblé par ton propos.
Ce que j'observe, et en regardant un peu autour, dans d'autres catégories d'activité, je fais le même constat, c'est que les règles et lois doivent être appliquées avant d'être parfaitement formalisées et clairement justifiées.
Tu écris: "ne rien changer à sa pratique" - nos applications techniques évoluent à la faveur des connaissances nouvelles et c'est tant mieux. Par contre le cadre de l'activité est parfois sujet à des modifications dont les raisons nous apparaissent nébuleuses, inadéquates, inutiles, voire hostiles. Ceci dit déjà dans les années 60 (et peut-être avant), les syndicats prophètisaient déjà aux étudiants la fin de l'âge d'or et de la vraie pratique libérale. Et en marge de la recherche du meilleur pour les patients, nous nous sommes adaptés au défilé des réformes, comme tous les autres actifs. L'avantage des jeunes diplômés, c'est qu'ils prennent le train en marche et d'emblée en acceptent le contenu tel qu'il est, formés dans ce contexte (et peu attentifs à l'idée que cet état n'est que passager).
Mais bon, si on est toujours là (à râler sur les changements), c'est que l'essence même du rééducateur, c'est d'extraire la vie des risques de la dépendance et des diificultés à se bouger
je me sens un peu ciblé par ton propos.
Ce que j'observe, et en regardant un peu autour, dans d'autres catégories d'activité, je fais le même constat, c'est que les règles et lois doivent être appliquées avant d'être parfaitement formalisées et clairement justifiées.
Tu écris: "ne rien changer à sa pratique" - nos applications techniques évoluent à la faveur des connaissances nouvelles et c'est tant mieux. Par contre le cadre de l'activité est parfois sujet à des modifications dont les raisons nous apparaissent nébuleuses, inadéquates, inutiles, voire hostiles. Ceci dit déjà dans les années 60 (et peut-être avant), les syndicats prophètisaient déjà aux étudiants la fin de l'âge d'or et de la vraie pratique libérale. Et en marge de la recherche du meilleur pour les patients, nous nous sommes adaptés au défilé des réformes, comme tous les autres actifs. L'avantage des jeunes diplômés, c'est qu'ils prennent le train en marche et d'emblée en acceptent le contenu tel qu'il est, formés dans ce contexte (et peu attentifs à l'idée que cet état n'est que passager).
Mais bon, si on est toujours là (à râler sur les changements), c'est que l'essence même du rééducateur, c'est d'extraire la vie des risques de la dépendance et des diificultés à se bouger

BIZETTES LORRAINES DE LORD TITJO