JMD a écrit :Mon exercice est réglementé par différents textes légaux qui s'imposent à moi, que je le veuille ou non.
Je ne peux dispenser légalement mes soins que sur prescription médicale.
Pour établir la feuille de soins qui permettra à mon patient d'être remboursé des honoraires qu'il est sensé me payer, je dois les tarifer selon la NGAP qui prévoit comment je dois facturer mes actes.
Pas comment je peux mais bien comment je dois.
Ceci posé, faire de la respi sans ordonnance dans le cadre d'une hémiplégie peut m'être reproché puisque je fais un acte qui n'a pas été prescrit.
Ne pas tarifer cet acte comme prévu à la NGAP, s'il a été prescrit, c'est ne pas appliquer cette NGAP comme je me suis engagé à le faire par convention. Cela peut m'être reproché aussi.
Puis JMD a écrit :La durée n'est elle pas adaptée en fonction de la situation clinique ?
Au premier abord ces deux réflexions peuvent paraître contradictoires. Elles ne le sont pas mais se complètent parfaitement.
Elles montrent que nos décisions sont basées avant tout sur la rémunération.
La première justifie plusieurs prescriptions, la deuxième le fait que l'on puisse passer moins de temps avec un patient et en voir plus dans la journée.
Mais la deuxième est aussi basé sur un souci professionnel car il est vrai que nos temps de traitement devraient être jugés par le praticien en fonction de l'état du patient au jour de la séance et non sur un temps "d'environ" qui ne correspond à rien.
Alors je me demande tout de même comment l'on peut respecter à la lettre une nomenclature pour les cotations et s'en dévier pour le temps de traitement.
Pour ce qui est de la kiné respi je ne m'imagine pas dire à quelqu'un : "ha oui, vous êtes encombré, lorsque le médecin aura prescrit, j'agirai!". Non, j'agis.
Il en va de même pour d'autres problèmes pouvant survenir lors d'un traitement.
Michel