Vaccin, tocsin, baratin,Guillain, gain ...
- Rayon de soleil
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- Stéphane Bernabé
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Ici Castries, ici Castries...
L'an passé, au collège des pins de Castries, la moitié des élèves de la classe de la fille de mon associé a eu la grippe en même temps. Comme la plupart des élèves du coin. Il ne s'est rien passé au niveau administratif. Il n'y a pas eu de flambée de grippe dans le village.
On a eu quelques cas à la société, comme chaque année : on n'a pas fermé pour autant. Et les familles de nos collaborateurs se portent toujours bien : pas de décès en surnombre à relever...
On organise une campagne de vaccination saisonnière chez Epsilog pour notre personnel volontaire : on va recommencer cette année si on le peut. La raison est qu'on évite ainsi, depuis quelques années, une poignée de cas de grippe dans l'équipe de hotline, et qu'on peut dès lors continuer à vous assurer un service cohérent.
Hormis ce bref compte-rendu, cette histoire de H1N1 me laisse un gout amer : on est médiatisés à outrance sur des sujets alarmistes (grippe, réchauffement climatique, etc) sans réels fondements. Pourquoi ?
L'an passé, au collège des pins de Castries, la moitié des élèves de la classe de la fille de mon associé a eu la grippe en même temps. Comme la plupart des élèves du coin. Il ne s'est rien passé au niveau administratif. Il n'y a pas eu de flambée de grippe dans le village.
On a eu quelques cas à la société, comme chaque année : on n'a pas fermé pour autant. Et les familles de nos collaborateurs se portent toujours bien : pas de décès en surnombre à relever...
On organise une campagne de vaccination saisonnière chez Epsilog pour notre personnel volontaire : on va recommencer cette année si on le peut. La raison est qu'on évite ainsi, depuis quelques années, une poignée de cas de grippe dans l'équipe de hotline, et qu'on peut dès lors continuer à vous assurer un service cohérent.
Hormis ce bref compte-rendu, cette histoire de H1N1 me laisse un gout amer : on est médiatisés à outrance sur des sujets alarmistes (grippe, réchauffement climatique, etc) sans réels fondements. Pourquoi ?

Stéphane Bernabé
"Si on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui travaillent, il ne faut pas s'étonner si le chômage augmente."
Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976
... et dans un autre domaine
- Pensée unique
"Si on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui travaillent, il ne faut pas s'étonner si le chômage augmente."
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- Théné Lamour
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Bonjour Stéphane,Stéphane Bernabé a écrit :Hormis ce bref compte-rendu, cette histoire de H1N1 me laisse un gout amer : on est médiatisés à outrance sur des sujets alarmistes (grippe, réchauffement climatique, etc) sans réels fondements. Pourquoi ?
Vous posez là une question amha pertinente.
Si je croise les deux informations suivantes, voici ce que cela m'inspire :
1- Info publique concernant la campagne de vaccination: (...)Le personnel de santé sera prioritaire.
2- Info personnelle (grosse entreprise d'Etat implantée proche de mon domicile) : Tout le personnel est (très fortement?) prié de faire connaitre son adresse informatique afin que l'on puisse lui envoyer le travail à faire à leur domicile en cas de fermeture motivée par la grippe A.
Je pense que la grippe A a également été utilisée pour luter contre l'absenteïsme au travail dans les etreprises (les arrêts de travail). Si je ne m'abuse, le taux moyen de non productivité dans les entreprises, généré par les seuls arrêts de travail, est en moyenne de 9% / an.
Lorsqu'on regarde de plus près comment évolue ce facteur, on constate qu'il existe des "pics saisoniers" dont, en particulier, celui motivé par la grippe.
Je pense que le Contrôleur de Gestion et la cellule Comptabilité Analytique d'Epsilog ont mis en place cet indicateur.
Or, dans un contexte de forte fragilisation économique, il devient important de maintenir, par tous les moyens, la production du travail à un taux le plus élevé possible.
On peut imaginer qu'un des moyens de lutte contre toute sorte d'éléments de nature à priver les entreprises de leurs salariés et, plus particulièrement, leurs cadres, peut être obtenu grace au télétravail lors d'arrêts de travail motivé par certaines maladies...
J'entrevois déjà certaines réactions à ce post...

Depuis fin janvier 2011 je suis de plus en plus souvent ronchon.
C'est quoi le prix des choses ?
C'est quoi le prix des choses ?
et en conclusion à ce que dit Théné : on en revient à la possibilité de faire travailler une certaine catégorie d'employés (comme les cadres) malgré leur arrêt maladie, éventualité qui avait été envisagée il y a quelques mois par un membre du gouvernement mais qui avait provoqué un tel tollé qu'on a vite enterré l'idée. La grippe A est une bonne excuse pour glisser cette possibilité dans l'entreprise.
Question : est-ce que quand on a une fièvre de près de 39°, des courbatures etc.... on est dans son meilleur élément pour travailler ?
Allons plus loin : si on accepte la possibilité de travailler durant les arrêts maladies, alors pourquoi ne pas supprimer simplement la possibilité d'un arrêt maladie ?
J'ai eu le cas d'un patient opéré d'une ligamentoplastie du genou, commercial dans une sté d'assurance, qu'on est venu chercher chez lui pour assister à la réunion hebdomadaire (il ne pouvait pas conduitre) : il est resté 4 heures assis et le lendemain : BINGO ! Phlébite avec hospitalisation !!!!!
je vous laisse conclure
Question : est-ce que quand on a une fièvre de près de 39°, des courbatures etc.... on est dans son meilleur élément pour travailler ?
Allons plus loin : si on accepte la possibilité de travailler durant les arrêts maladies, alors pourquoi ne pas supprimer simplement la possibilité d'un arrêt maladie ?
J'ai eu le cas d'un patient opéré d'une ligamentoplastie du genou, commercial dans une sté d'assurance, qu'on est venu chercher chez lui pour assister à la réunion hebdomadaire (il ne pouvait pas conduitre) : il est resté 4 heures assis et le lendemain : BINGO ! Phlébite avec hospitalisation !!!!!



je vous laisse conclure
- Théné Lamour
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Ouiiii Christine: J'abonde dans ta réflexion en y apportant un élément d'encadrement.Christine a écrit : [...]Allons plus loin : si on accepte la possibilité de travailler durant les arrêts maladies, alors pourquoi ne pas supprimer simplement la possibilité d'un arrêt maladie ?[...]
Je ne pense pas qu'on supprimera les arrêts maladies.
Par contre, "à la lumière de ce que l'on constatera après la vague épidémiologique prévue" (je pense que c'est dans ces termes que sera, peut être, introduit ce qui suit par un membre du Gouvernement

En d'autres termes, il pourrait être envisagé de définir "des conditions pathologiques (cliniques?) (générales mais suffisamment précises), dans lesquelles un malade ("reconnu comme tel à l'issue d'une consultation au près de son médecin référent" etc...etc...), pourra bénéficier d'un arrêt de travail pour raison de maladie.
Ce qui me fait penser à cela, tient au fait que très récement il a été évoqué par les médias le fait que le "trou de la sécu" était en particulier fortement plombé par le déficit de la branche maladie...
Enfin (et peutêtre parmi vous certains libéraux en ont fait l'expérience...); n'avez vous pas entendu votre médecin référent vous dire à l'issue d'une consultation :
"Si vous étiez salarié(e), je vous aurait donné un arrêt maladie."

Depuis fin janvier 2011 je suis de plus en plus souvent ronchon.
C'est quoi le prix des choses ?
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oui
l'an dernier, j'avais regardé un documentaire effrayant à propos d'un doc sur la région parisienne qui passait ses journées à poser des arrêts maladie... il avait un vigile à l'entrée tellement il y avait de monde .
on pouvait lui demander un arrêt maladie pour sa femme, son chien...
salle d'attente comble
compte en banque comblé!
le mec il fait ça à longueur de journée, on lui dit rien, bof. faut quand même pas exagérer, ça doit se voir ça dans leur stats,non?
ou alors le reportage était bidon...

l'an dernier, j'avais regardé un documentaire effrayant à propos d'un doc sur la région parisienne qui passait ses journées à poser des arrêts maladie... il avait un vigile à l'entrée tellement il y avait de monde .

on pouvait lui demander un arrêt maladie pour sa femme, son chien...
salle d'attente comble

le mec il fait ça à longueur de journée, on lui dit rien, bof. faut quand même pas exagérer, ça doit se voir ça dans leur stats,non?
ou alors le reportage était bidon...
l'intelligence, on croit toujours en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'on juge! (coluche)
- Stéphane Bernabé
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Les arrêts-maladie sont une nécessité médicale pour le patient concerné, et une nécessité pour l'entreprise (contagion, efficacité professionnelle, respect des salariés, etc).
Mais : les arrêts maladie sont très souvent donnés facilement par certains médecins, sans grande relation avec l'état de santé réel.
De plus, et de façon tout à fait curieuse, les conditions administratives et réglementaires, voire juridiques du travail influent sur le nombre et la durée des arrêts maladie. Par exemple je connais deux sociétés dans mon entourage qui travaillent dans les mêmes bâtiments à Montpellier. Elles proposent des services tout à fait comparables aux mêmes clients. La nature du travail est comparable, les difficultés/facilités professionnelles également. Mais d'après leur inscription à la Chambre de Commerce, elles ont deux "conventions collectives" différentes. L'une est plus favorable aux salariés que l'autre en termes d'arrêts maladie (tous les jours payés pour l'une, 1 ou 2 jours retenus sur le salaire pour l'autre).
Curieusement, depuis des années, il y a plus d'arrêts maladie dans l'entreprise "cool"...
Mais : les arrêts maladie sont très souvent donnés facilement par certains médecins, sans grande relation avec l'état de santé réel.
De plus, et de façon tout à fait curieuse, les conditions administratives et réglementaires, voire juridiques du travail influent sur le nombre et la durée des arrêts maladie. Par exemple je connais deux sociétés dans mon entourage qui travaillent dans les mêmes bâtiments à Montpellier. Elles proposent des services tout à fait comparables aux mêmes clients. La nature du travail est comparable, les difficultés/facilités professionnelles également. Mais d'après leur inscription à la Chambre de Commerce, elles ont deux "conventions collectives" différentes. L'une est plus favorable aux salariés que l'autre en termes d'arrêts maladie (tous les jours payés pour l'une, 1 ou 2 jours retenus sur le salaire pour l'autre).
Curieusement, depuis des années, il y a plus d'arrêts maladie dans l'entreprise "cool"...

Stéphane Bernabé
"Si on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui travaillent, il ne faut pas s'étonner si le chômage augmente."
Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976
... et dans un autre domaine
- Pensée unique
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