Les kinés seront mieux répartis sur le territoire

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Rira bien...

Les kinés seront mieux répartis sur le territoire

Message par Rira bien... »

Les syndicats ont signé un protocole avec l'assurance-maladie en vue de limiter les installations dans les zones où les kinésithérapeutes libéraux sont trop nombreux. Ils seront incités à s'installer dans les zones mal pourvues.
Après les infirmières libérales, c'est au tour des kinésithérapeutes d'accepter une limitation de leur liberté d'installation. Les syndicats de masseurs-kinésithérapeutes ont signé un protocole en ce sens avec l'assurance-maladie en fin de semaine dernière. Rien n'est encore précisé. Les négociations vont durer jusqu'à la fin du mois de mars. Mais le principe est posé : dans les zones où les kinés sont trop nombreux, les signataires s'engagent à « réguler l'installation », stipule le texte. Dans les zones où il n'y en a pas assez, au contraire, des « mesures d'accompagnement »seront mises au point pour « favoriser les installations ».

Les 46.000 kinés libéraux sont particulièrement mal répartis sur le territoire. La densité varie de 1 à 5 selon les départements, avec une forte concentration de zones dites « surdenses » dans le sud de la France. « Cette répartition géographique influe de manière significative sur l'activité et la rémunération des praticiens », estime l'assurance-maladie. En Mayenne, un praticien compte en moyenne 354 patients et, pour chacun d'eux, 240 euros d'honoraires par an. Dans les Alpes-Maritimes, un kiné a 200 patients seulement mais perçoit 410 euros pour chacun d'entre eux.

Disparités de pratiques
Le protocole prévoit aussi de réduire les disparités de pratiques. Pour la rééducation après une prothèse de hanche, le nombre moyen de séances varie de 11 en Indre-et-Loire à près de 40 sur la Côte d'Azur.

Les dépenses de kinés remboursées par l'assurance-maladie ont atteint 2,3 milliards d'euros en 2008. Leur progression a ralenti depuis le début de l'année, mais l'assurance-maladie cherche néanmoins à les contenir le plus possible.

« Nous acceptons le principe d'une régulation, mais nous restons très attachés à la liberté d'installation,prévient Alain Bergeau, le président du syndicat FFMKR. Nous demandons des expérimentations dans les zones surdenses avant de passer à des mesures coercitives. La problématique des infirmières est très différente de celle des kinés. »L'accord signé avec les syndicats d'infirmiers l'an dernier prévoit que les installations dans les zones très bien pourvues ne soient autorisées que pour remplacer un départ.

V. C., Les Echos
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