A mon avis nous avons le fondement (celui de notre profession bien sur !) entre deux chaises
Si le MT laisse sa prescription ''open'' en indiquant par exemple simplement rééducation du membre sup
Ne peut-on pas en toute humilité accepter la confiance du MT et sa reconnaissance de nos compétences en matière de choix des techniques et durée du traitement kiné ? Et si la prescription est quantitative et/ou qualitative j'estime pouvoir légitimement l'ajuster en fonction de mon bilan et de l'évolution.
Cela n'a rien a voir avec l'égo ou la frustration...cela découle du bon sens : le toubib n'est, en général-(''iste'') pas formé a la rééducation.
Ce qui me gêne c'est le terme ''membre supérieur'' : c'est quoi la patho ? Cancer du bras droit, angine de poitrine, poil dans la main ? Est-on formé pour faire la différence ? Pour faire somme toute ce qui ressemble fort a un diagnostic pas tout a fait kinesitherapique.
Combien de fois un patient s'est présente en post opératoire avec une ordo de ce genre, sans compte rendu operatoire, sans radio, et bien sur incapable de dire ce qu'on lui a fait...impossible de joindre le chir...
Je crois que la confiance des MT dans nos competences est acquise a partir du moment ou la prescription est faite, mais qu' ils se sentent coinces par la sécu et par leurs habitudes !
La prescription quantitative a de beau jours devant elle, reste a apprendre a argumenter auprès du MT pour obtenir des rallonges si nécessaire (pas besoin de lui pour raccourcir !)