Bilan, DAP et refus

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CLB
      
      
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Bilan, DAP et refus

Message par CLB »

Bonjour,

Lorsqu'on effectue un bilan en vue d'une prolongation de soins soumis à référentiel et que cette prolongation est refusée, comment se fait-on payer le bilan ?

Aussi, j'ai déjà 2 patients qui ne veulent pas attendre les 15 jours d'accord de la part de la CPAM et qui vont voir les autres confrères.
Avez-vous eu ce pb ?

merci d'avance

Cécile
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ManuPatout
         
         
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Re: Bilan, DAP et refus

Message par ManuPatout »

Salut Cécile.
D'abord je pense qu'on effectue pas de bilan facturable "en vue" de la prolongation du traitement mais simplement dans le cadre administratif défini, soit toutes les 20 séances dans le cadre des référentiels ou non.
La FSBDK est la forme privilégiée pour l'argumentaire du kiné, mais tout autre support peut-être utilisé.
Donc autant effectivement utiliser les conclusions de nos BDK, qui je le rappelle sont ajustables à chaque séance et non formellement réalisés quand l'argent peut tomber. :mrgreen:
Mais il faut constater que pour les référentiels, la facturation des bilans sera mathématiquement rarement contrariée.
Prenons l'exemple d'une ligamentoplastie du croisé : DAP dès la 41 séances. Ce sera un bilan intermédiaire (ou final si refus :lol: ) non facturable puisque bilan 1 facturable = début de traitement, bilan 2 facturable = 21° séance. Par contre si accord pour prolongation : bilan 3 facturable à la 41° !!! Une simple recopie du bilan intermédiaire fera l'affaire. :wink:

Pour ce qui est du délai de 15 jours, il faut aussi rappeler que la notion d'urgence n'est applicable qu'au démarrage d'un traitement (canal carpien).
Je crois que notre expérience professionnelle doit nous permettre d'anticiper la prolongation nécessaire des soins, les CPAM nous demande de réaliser la DAP "quelques séances avant d'atteindre le seuil", l'appui du BDK complété régulièrement sera encore une fois essentiel.
Peut-être que cela nous oblige à plus de vigilance, de contact avec les prescripteurs et d'explications à nos patients. Mais j'ose y voir un intérêt pour sauvegarder notre métier et défendre nos patients, ceux-ci reprochant souvent la désinvolture mercantile du corps médical.
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