jeu de l'été

[TITJO]

bonjour à tous,

je vous soumets cette énigme de mon cru, histoire de perturber vos siestes lassives et de déclencher peut-être quelques facétieuses joutes d'opinion:

L’énigme du coffre-fort.
Nadette et Albin s’étaient donné rendez-vous dans la grande salle de la banque. Ils ne connaissaient pas cet établissement où leur mère avait ses comptes. Affaiblie par son grand âge, elle avait chargé sa fille de vider un coffre-fort dont la location lui coûtait cher, peut-être plus, selon elle, que ce qu’il recélait.
Ce jour-là donc, Nadette se présenta au guichet avec les documents nécessaires : procuration, certificat médical, et bien sûr la clé. Albin était venu de loin, à la demande de sa cadette qui souhaitait récupérer le contenu en sa présence, pour ne pas être suspectée d’en écarter des objets à son profit. Comme il faisait très beau, il portait des lunettes correctrices fortement teintées et se rendit compte, lorsqu’ils parvinrent au sous-sol dans la salle des coffres, que l’éclairage électrique le projetait presque dans la pénombre.
Face à une mosaïque de petites portes blindées pourvues de serrures surdimensionnées, l’employée de la banque, tenant dans ses doigts les documents fournis par Nadette, s’amusa de leurs regards et de leurs réflexions. En effet eux-mêmes n’avaient jamais loué de coffre-fort dans une banque et pénétraient dans un tel sanctuaire pour la première fois.
- « C’est toi l’homme. A toi l’honneur d’ouvrir la caisse aux trésors de la famille » dit Nadette à son frère en lui tendant la clé.
- « Si tu veux, sœurette, mais normalement je ne suis là que pour t’accompagner… »
- « quel est le chiffre inscrit sur votre clé ?» demanda l’employée.
Albin, qui ne pouvait retirer ses lunettes au risque de ne plus rien voir du tout, lu de vive voix :
- « 4287»
- « bien, introduisez la clé dans la partie gauche de cette serrure ; moi je vais mettre la clé de la banque dans la partie droite et en faisant tourner les deux, cela va ouvrir le portillon. »
Elle s’exécuta mais le coffre resta fermé. Et la clé-client resta bloquée dans la serrure à la surprise de l’employée qui aussitôt, mais peut-être aussi un peu tard, vérifia les documents. Elle constata que le code n’était pas 4287, mais 4267. Albin avait mal lu le chiffre gravé sur la clé !
La responsable de l’agence les rejoignit et déclara qu’il fallait recourir à la compétence d’un serrurier spécialisé, qu’elle prendrait rendez-vous avec lui et qu’il débloquerait la serrure en présence d’un huissier, que tous les frais seraient à régler immédiatement par la famille titulaire du coffre-fort. Puis elle ajouta fraichement:
- "et vous avez de la chance, car actuellement le coffre bloqué n'est pas loué!"
Nadette et Albin sortirent bredouilles et déconfits de la banque, mal à l’aise, et s’installèrent à la terrasse de café la plus proche pour faire le point.
Qui était responsable réellement de cet incident ?
- Le frère qui s’est trompé en lisant le code de la clé mais qui, seulement témoin, n’aurait pas dû intervenir sur cette opération ?
- La sœur, qui disposait des mandats, et aurait dû garder la clé ?
- Leur mère, absente, mais locataire du coffre et donc « civilement responsable de l’objet loué » ?
- La banque, dont l’employée n’a pas accompli tout le protocole de sécurité, surtout face à des personnes ignorantes des usages ?
Ils sirotèrent leur rafraichissement en décidant de confier leur souci à leurs assurances « responsabilité civile » respectives car bien sûr ils n’avaient pas envie de payer pour avoir voulu rendre service.

A qui, selon vous, le serrurier va présenter sa facture évaluée entre 150 et 400 euros?

[migal]

au donneur d'ordre : la banque , qui éventuellement pourra essayer de se retourner vers ses client !!!
par contre, cette phrase m'étonne :
- "et vous avez de la chance, car actuellement le coffre bloqué n'est pas loué!"
cela voudrais dire que non seulement ils se sont trompé de code, mais également de coffre , dans ce cas, c'est l'employé qui a commis la première faute .
à moins que la mère ne louait plus ce coffre .
faut vraiment qu'il fasse un temps pourri pour se pencher la dessus

[TITJO]

de toutes les nombreuses réponses, je retiens celle de Migal

Voici la suite: la banque n'a pas réussi son coup d'intimidation - le client ne paie rien - tant mieux pour lui (pour moi )

[migal]

de toutes les nombreuses réponses, je retiens celle de Migal

Voici la suite: la banque n'a pas réussi son coup d'intimidation - le client ne paie rien - tant mieux pour lui (pour moi )

mais bon sang, c'est bien sûr :

[marco]

t'as vu Titjo muet comme une tombe le Marco..

[migal]

bon, la fonction "édit" déconne !!!