Page 2 sur 3

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 1:19 pm
par Fantômette
Alain : j'exerce depuis 16 ans et je trouve les parents de plus en plus pénibles. Ils attendent tout de nous, nous mettent une pression qu'il n'y avait pas il y a 10 ans (parce que je rajoute que ce monsieur m'a quand même sorti aussi "donc si je comprends bien, si ma fille prendre des cours avec vous elle passera au CE2 en juin " :shock: ).

J'en viens à souhaiter qu'il ne me rappelel pas pour 1 RV :?

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 2:11 pm
par Vincent HOVASSE
Fantômette a écrit :Alain : j'exerce depuis 16 ans et je trouve les parents de plus en plus pénibles
On peut sans problème remplacer "parents" par "patients".

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 3:38 pm
par Alain Alvo
Vincent HOVASSE a écrit :
Fantômette a écrit :Alain : j'exerce depuis 16 ans et je trouve les parents de plus en plus pénibles
On peut sans problème remplacer "parents" par "patients".
Bonjour Vincent.

Moralité : Pour remplacer : Ctrl + F . :wink:

Pour Fantômette : Je reviens dès que j'ai un moment (ça risque d'être moins concis que pour Vincent :wink: ) ...

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 4:17 pm
par Annabel
Alain Alvo a écrit :...
Moralité : Quand la grammaire ne sera plus sexiste, les accords masculin/féminin seront unijambistes. :wink:
D'après l'académie française, c'est la forme féminine qui est discriminante et non pas le masculin.
Féminisation (des noms de métier, de titres, etc.)

En 1984, le gouvernement a institué une commission « chargée d’étudier la féminisation des titres et des fonctions et, d’une manière générale, le vocabulaire concernant les activités des femmes ». Dans une circulaire datée du 11 mars 1986, le Premier ministre, M. Laurent Fabius, conseille l’application des règles de féminisation recommandées par cette commission.

L’Académie française, qui n’a pas été associée aux travaux de cette commission, n’approuve pas les conclusions que celle-ci a rendues. Dès le 14 juin 1984, elle publie une déclaration, préparée par MM. Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, qui fait part de ses réserves et met en garde contre une féminisation autoritaire et abusive.

En 1998, le Premier ministre, M. Lionel Jospin, a demandé à la Commission générale de terminologie et de néologie de rédiger un rapport qui évaluerait les besoins en matière de féminisation des titres et des noms de métier, et qui envisagerait les champs d’action et les limites juridiques en la matière. Parallèlement, l’Institut national de la langue française (INALF), dirigé par M. Bernard Cerquiglini, était chargé d’étudier les possibilités morphologiques offertes par la langue pour procéder à cette féminisation et les problèmes que celle-ci soulevait d’un point de vue linguistique. Le rapport remis par la Commission générale, sans déconseiller formellement le principe de la féminisation, en particulier pour les noms de métier dont le féminin découle de l’usage même, souhaitait que fût préservée la neutralité liée aux titres, aux grades et aux fonctions et montrait les limites d’une féminisation arbitraire et systématique. En dépit de ces recommandations, un inventaire de formes féminisées établi par l’INALF et publié par la Documentation française fut mis à la disposition des administrations.

Le 21 mars 2002, l’Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position à ce sujet et, en particulier, le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise d’une féminisation systématique. Si, en effet, le français connaît deux genres, appelés masculin et féminin, il serait plus juste de les nommer genre marqué et genre non marqué. Seul le genre masculin, non marqué, peut représenter aussi bien les éléments masculins que féminins. En effet, le genre féminin ou marqué est privatif : un « groupe d’étudiantes » ne pourra contenir d’élèves de sexe masculin, tandis qu’un « groupe d’étudiants » pourra contenir des élèves des deux sexes, indifféremment. On se gardera également de dire les électeurs et les électrices, les informaticiennes et les informaticiens, expressions qui sont non seulement lourdes mais aussi redondantes, les informaticiennes étant comprises dans les informaticiens. De la même manière, l’usage du symbole « / » ou des parenthèses pour indiquer les formes masculine et féminine (Les électeurs/électrices du boulevard Voltaire sont appelé(e)s à voter dans le bureau 14) doit être proscrit dans la mesure où il contrevient à la règle traditionnelle de l’accord au pluriel. C’est donc le féminin qui est le genre de la discrimination, et non, comme on peut parfois l’entendre, le genre masculin.

L’Académie française ne s’oppose pas au principe de la féminisation en tant que tel : ainsi la huitième édition de son Dictionnaire avait-elle donné place à de nombreuses formes féminines correspondant à des noms de métier. Mais elle l’avait fait avec prudence et dans le respect de la morphologie de la langue. Or, si certains noms de métier possèdent une forme féminine bien ancrée dans l’usage et correctement formée, comme c’est le cas pour institutrice, laborantine, écuyère ou chercheuse, certaines formes imposées par la circulaire sur la féminisation, parfois contre le vœu des intéressées, sont contraires aux règles ordinaires de dérivation. Les termes chercheure, professeure, auteure, par exemple, ne sont aucunement justifiés linguistiquement car les masculins en -eur font, en français, leur féminin en -euse ou en -trice (les rares exceptions comme prieure ou supérieure proviennent de comparatifs latins dont les formes féminines et masculines sont semblables).

En revanche, en ce qui concerne les titres, les grades et les fonctions, au nom de la neutralité institutionnelle et juridique qui leur est attachée, l’Académie française recommande d’éviter, dans tous les cas non consacrés par l’usage, les termes du genre dit « féminin » et de préférer les dénominations de genre non marqué.

Une féminisation autoritaire et systématique pourrait aboutir à de nombreuses incohérences linguistiques. Brusquer et forcer l’usage reviendrait à porter atteinte au génie de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique. C’est ce que l’Académie française a toujours voulu éviter et c’est pourquoi, au nom de l’usage, elle se réserve la possibilité d’enregistrer de nouveaux termes pourvu qu’ils soient bien formés et que leur emploi se soit imposé.

Vous pouvez également consulter sur le site de la D.G.L.F., le rapport de la Commission générale de terminologie et de néologie sur ce sujet.

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 7:08 pm
par Annie
Histoire bien connue (peut-être même déjà de tous ceux qui la liront mais je la poste quand même au cas où il en resterait un(e) qui ne la connaîtrait pas encore):

On amène en urgence à l'hôpital un enfant qui vient d'être blessé dans un accident de la route et dont le père vient d'être tué dans ce même accident.
Le chirurgien appelé pour opérer cet enfant déclare: "Je ne peux pas opérer cet enfant, c'est mon fils!"

Comment expliquez-vous cela?

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 7:46 pm
par Alain Alvo
Annie a écrit :Histoire bien connue (peut-être même déjà de tous ceux qui la liront mais je la poste quand même au cas où il en resterait un(e) qui ne la connaîtrait pas encore):

On amène en urgence à l'hôpital un enfant qui vient d'être blessé dans un accident de la route et dont le père vient d'être tué dans ce même accident.
Le chirurgien appelé pour opérer cet enfant déclare: "Je ne peux pas opérer cet enfant, c'est mon fils!"

Comment expliquez-vous cela?
Bonjour Annie, c'est simple : le chirurgien est également un prêtre ! :lol:

Moralité : Quand le père opère, le fils obtempère. :wink:

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 7:49 pm
par JMD
Le chirurgien est la mère de l'enfant.

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 8:49 pm
par Michelle 30
ou alors le chir est le père biologique!!! :mrgreen:

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 8:54 pm
par Alain Alvo
Fantômette a écrit :Alain : j'exerce depuis 16 ans et je trouve les parents de plus en plus pénibles. Ils attendent tout de nous, nous mettent une pression qu'il n'y avait pas il y a 10 ans (parce que je rajoute que ce monsieur m'a quand même sorti aussi "donc si je comprends bien, si ma fille prendre des cours avec vous elle passera au CE2 en juin " :shock: ).

J'en viens à souhaiter qu'il ne me rappelel pas pour 1 RV :?
Rebonjour Fantômette, c'est vrai que beaucoup de choses ont changé depuis le début de notre exercice (pour moi, c'était en 1980) il me semble que tout se dégrade peu à peu ... Loin de moi l'idée de dresser un inventaire des dégâts ; ton message ne concerne que les exigences des parents de nos jeunes patients, et la pression qu'ils nous mettent ...

Un jour, j'ai décidé de ne plus me laisser faire (ou plutôt de ne plus me faire avoir) ... Pour illustrer cela, je prendrai un exemple précis et d'actualité : les équipes éducatives, auxquelles nous sommes de plus en plus souvent convoqué(e)s et auxquelles je ne vais plus (j'utilise volontairement le terme de "convoqué(e)s"plutôt que "convié(e)s" car cette convocation ne fait, à mon humble avis, que s'inscrire dans "la procédure obligatoire à suivre" : En effet, il m'est peu à peu apparu que, si nous y étions convoqué(e)s, l'exposé de notre avis sur un(e) jeune patient(e) et son évolution, était, le plus souvent, simplement "entendu" mais pas vraiment écouté et que, même, parfois, seul l'avis d'un centre référent était estampillé comme valide.
Du temps où je me rendais aux équipes éducatives (et cela a déjà été évoqué par d'autres, et ici même ...) je n'avais que deux solutions :
1/ Y aller pendant mon jour de repos (auparavant je ne travaillais pas le vendredi, mais le samedi) ;
2/ Annuler trois voire quatre rendez-vous (perdus) ...
Ces deux solutions ont été maintes fois utilisées, jusqu'au jour où ... (remonter au début de ce paragraphe : "Un jour" ...)

C'est un exemple ... Et, peu à peu, je me suis "endurci" (je ne trouve pas de terme vraiment adéquat) à tout point de vue. Alors, désormais, les limites sont fixées avec les parents, dès le premier bilan orthophonique : j'essaie d'expliquer le rôle et les compétences de chacun : Tout (ou presque) est évoqué ... (y compris les éventuels futurs ratages de rendez-vous) ...

Voilà, je ne prétends pas être un modèle à suivre, je dis simplement que je me porte mieux dans mon exercice, et dans mes relations avec les patients, les parents et les enseignants, et j'ai même l'impression qu'ils me considèrent, eux-mêmes, "autrement".

Bon courage à toi, aux orthos de ce forum, à tou(te)s les orthos et surtout à celles et ceux qui commencent ce métier passionnant, parce que, tous les jours, différent.

Au plaisir de te lire Fantômette ...

Moralité : Quand Kermit essaie de fixer des limites, son échelle est souvent bien petite. :wink:

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 9:25 pm
par JMD
Je me permet de vous soumettre ces répliques qui font partie maintenant de mes classiques répertoriés en cas de besoin.

« Ah, ben, dîtes donc, vous les gagnez facilement vous ! C'est pas comme moi. »
« Et oui, cher monsieur ! Vous savez maintenant pourquoi je n'ai pas choisi votre métier ... »
Ne pas hésiter, le cas échéant, à bien enfoncer le clou en prenant l'enfant à témoin.

« La rééducation, ça sert à rien, il a fait trois séances et il est toujours aussi tordu ! » dit le père en parlant de son fils qui a une scoliose.
« Vous avez raison, vous devriez réserver deux places sur le prochain vol pour Tarbes. »
« Pourquoi Tarbes ? »
« Pour aller à Lourdes ! »

" C'est long !"
" Vous comprenez, maintenant, pourquoi on vous appelle patient ?"


Reprenons maintenant la phrase :
"Eh bien, tu te rends compte, grâce à toi, cet orthophoniste gagne bien sa vie, et moi je vide mon compte !"
Alain la prend à son compte et pourtant à y regarder de plus près le reproche est adressé à la fille (« grâce à toi » = « à cause de toi ») du Môssieur.
Alain aurait pu (du) remercier chaleureusement la fille et éventuellement faire remarquer au fier mâle qui lui sert de père qu'il n'est guère reluisant de culpabiliser sa fille sur ses besoins de soins.

Bien sûr, les parents se font un plaisir de nous mettre la pression . Il leur faut tenter de briller aux yeux de leur progéniture.
Pourtant, le patient, le seul envers qui nous ayons des devoirs dans cette affaire, c'est l'enfant.
C'est désormais le seul que j'autorise à parler dans mon cabinet et le seul qui a le droit d'émettre des souhaits et que j'écoute. Rien ne se fait sans son accord, même la présence du parent.
Et ça se passe tellement mieux.

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 9:32 pm
par JMD
Pour ce qui est de la condition féminine, allez donc faire un tour ici :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... id=1273574

Étonnant, n'est il pas ?

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 9:42 pm
par Alain Alvo
JMD a écrit :Pour ce qui est de la condition féminine, allez donc faire un tour ici :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... id=1273574

Étonnant, n'est il pas ?
Bonsoir et merci pour ton témoignage. En ce qui concerne ton lien vers Le Monde, il semble cassé ... ou alors il faut être abonné pour accéder à l'article en question ?

Moralité : Pour lire un article, il faut parfois chausser ses bésicles. :wink:

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : jeu. déc. 03, 2009 10:42 pm
par JMD
L'article s'intitule : Partage des tâches : "Les mentalités évoluent, pas les pratiques !"

La naissance d'un enfant modifie-t-elle la répartition des tâches au sein du couple ? C'est ce qu'a tenté de savoir Arnaud Régnier-Loilier, démographe à l'Institut national d'études démographiques (INED) et spécialiste de la famille. Ses conclusions sont sans ambiguïté. "L'arrivée d'un enfant accentue le déséquilibre du partage des tâches domestiques entre hommes et femmes, écrit-il dans le bulletin de l'INED Population &Sociétés. Ce sont elles qui s'éloignent du marché de l'emploi, elles aussi qui prennent davantage en charge les tâches domestiques."

Ce qui est intéressant est le terme "accentue" qui laisse supposer que les inégalités sont bien présentes avant même la naissance et que malgré tous les beaux discours rien n'a réellement changé.
Y a du pain sur la planche ...
Courage, courage, mes chéries.

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : ven. déc. 04, 2009 12:01 am
par Ô
Bonsoir les z amis!

En revenant d'un dîner bien sympathique je me replonge dans la lecture du fil de Fantomette au sujet des parents.

Jusqu'à présent, au long de toutes mes années d'exercice (35: plus d'une génération, mazette!) j'ai mis le peu de considération pour notre travail sur le fait que nous n'étions que des auxiliaires médicaux, profession essentiellement féminine.

Je vous certifie qu'un médecin généraliste de mon canton a déclaré à une (ma!) patiente: "Oh vous savez, l'orthophoniste, c'est comme chez le poissonnier: vous n'avez pas d' idée en arrivant et à la sortie on a réussi à vous vendre quelque chose!"
Un autre (mon canton est-il si spécifique?) à un (mon!) patient maçon au chômage, papa d'une petite dysphasique: " Vous vous rendez compte de ce qu'elle gagne sur votre dos en 45minutes? Elle gagne plus que moi qui ai fait x années d' études !"

Ces deux familles n'ont guère poursuivi longtemps leur prise en charge après de tels commentaires!

Tous ceux qui prônent une information réitérée sans cesse au sujet de notre profession ont raison, soit, mais il y a des soirs, ou des matins, où, comme Fantômette, on se sent "légèrement" démuni voire seul au monde (orthophonique) .

Et puis, divine surprise, ça repart : on y croit dur comme fer (faire), on a le dos solide et un in-son-dable optimisme.
Sinon, pourquoi aurions nous choisi cette profession qui est tout sauf spectaculaire?

Dans une autre vie costumière de théâtre, orthophoniste je suis également petite main: articulation, parole, langage, lecture, orthographe, déglutition, voix, espace, temps, compréhension, numération, attention, mémorisation, raisonnement, j'en passe et des meilleures: Elles (ils) se mêlent vraiment de tout ces zorthos !!!

Ben oui, c'est ça le job !!!

Vive le forum Véga !

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : ven. déc. 04, 2009 1:50 am
par Rayon de soleil
Celà me rappelle certains patients qui m'expliquent comment je dois faire et un jour excédée j'ai tout posé, regardé la femme du patient en femme et lui ai demandé qui de elle ou de moi avait fait les études d'infirmière. Comme je n'avais pas de réponse je lui ai dit que pour le moment c'était moi et que lorsqu'elle les aurait faites je n'aurais plus besoin de me déplacer. Le sourire final a enrobé tout ça afin de ne pas trop la froisser mais c'était dit.
Mais dans ton cas, pourquoila femme a t'elle fait les premières démarches et a ensuite "disparue"

Re: Il n'y a que moi qui aie des parents pénibles ?

Posté : ven. déc. 04, 2009 12:56 pm
par Annie
Alain Alvo a écrit : Un jour, j'ai décidé de ne plus me laisser faire (ou plutôt de ne plus me faire avoir) ... Pour illustrer cela, je prendrai un exemple précis et d'actualité : les équipes éducatives, auxquelles nous sommes de plus en plus souvent convoqué(e)s et auxquelles je ne vais plus ...
Décidément, les "vieux" se rebellent!
Alain, je viens de passer 1 heure hier soir avec une maman pour lui expliquer pourquoi je n'allais pas non plus à ces réunions.
Entre parlottes et auto-congratulations, cela me faisait perdre 2h à chaque fois, pour finalement entendre l'enseignante me dire:" ce serait bien qu'on puisse se voir un autre jour, toutes les deux, pour en parler plus à fond"
Du coup, je préfère un coup de fil de 15mn ou plus si nécessaire, où tout ce qui est important est analysé et permet de travailler en collaboration fructueuse pour l'enfant.

Et j'ai également évoqué l'aspect pénalisation des enfants dont c'était le temps de RV qui était annulé ainsi que le côté "bénévole" de notre présence à ces réunions où en plus, je perdais de l'argent (mais ça, je n'ai pas osé en parler :oops: ) .

:arrow: J'ai fait un calcul rapide: si j'assiste à UNE réunion de 2h par an pour chaque enfant, je perds au bout du compte 7000 Euros!
Je ne sais pas qui accepterait de faire cadeau à la société de cette somme!

(Je précise pour les non-orthos que nous n'avons pas le droit de facturer notre travail hors de la présence en tête-à-tête avec l'enfant, ni en facturant une ou deux séances, ni, bien sûr, en demandant aux parents de payer directement en H.N!)