Re: Lettre ouverte à Epsilog/hot-line et aux Végalien(ne)s
Posté : dim. avr. 04, 2010 2:24 pm
Bonjour à tous,
la prise en main à distance est un sujet sur lequel nous travaillons depuis longtemps.
Il y a de longues années, j'ai eu l'occasion d'aborder la question avec l'un de nos concurrents avec lequel nous avions de bonnes relations. Il avait implémenté ce mécanisme depuis longtemps dans son logiciel (pour médecins, précision importante).
Il regrettait d'avoir fait ça car ses clients s'étaient totalement déresponsabilisé de leur outil informatique : le moindre petit truc, la moindre fausse manip, voire, la moindre saisie un peu longue était faite par la hotline via le contrôle à distance. Les clients ne s'impliquaient plus dans l'appropriation de leur outil informatique, savaient de moins en moins bien l'utiliser au fil du temps, etc.
Il s'agissait de médecin, et il semble que l'état d'esprit de ces gens là soit encore un peu le même : assistés.
Pour notre part, nous utilisons ce mécanisme depuis un certain temps, de façon "mesurée", dans les cas que Michel à évoqués.
Nous envisageons d'intégrer un peu plus cette pratique dans notre palette de services, mais sommes confrontés à un gros problème de droit.
En effet, prendre le contrôle à distance d'un ordinateur sur lequel sont exploitées des données de santé implique rapidement de regarder les textes relatifs à l'hébergement de données de santé.
Très vite (pour en avoir parlé il y a quelques jours avec des gens spécialisés sur cette question), il apparaît que le poste de travail de notre client doit être "hébergeur de données de santé".
Et là, franchement, c'est surréaliste !
Contourner ce point de droit et intégrer à Vega un mécanisme de contrôle à distance, c'est rouler à 200 km/h en plein Paris, avec un gyrophare et un sourire béat sur les lèvres...
La prise de contrôle à distance est très pratiquée par certains éditeurs de la santé, mais les risques encourus commencent à être sévères. Donc, la discrétion s'impose de plus en plus.
Merci les associations de patients et les politiciens qui se sont impliqués dans la sécurité des données médicales : ils sont en train de verrouiller le truc d'une façon que nos amis moscovites n'auraient pas reniée...
la prise en main à distance est un sujet sur lequel nous travaillons depuis longtemps.
Il y a de longues années, j'ai eu l'occasion d'aborder la question avec l'un de nos concurrents avec lequel nous avions de bonnes relations. Il avait implémenté ce mécanisme depuis longtemps dans son logiciel (pour médecins, précision importante).
Il regrettait d'avoir fait ça car ses clients s'étaient totalement déresponsabilisé de leur outil informatique : le moindre petit truc, la moindre fausse manip, voire, la moindre saisie un peu longue était faite par la hotline via le contrôle à distance. Les clients ne s'impliquaient plus dans l'appropriation de leur outil informatique, savaient de moins en moins bien l'utiliser au fil du temps, etc.
Il s'agissait de médecin, et il semble que l'état d'esprit de ces gens là soit encore un peu le même : assistés.
Pour notre part, nous utilisons ce mécanisme depuis un certain temps, de façon "mesurée", dans les cas que Michel à évoqués.
Nous envisageons d'intégrer un peu plus cette pratique dans notre palette de services, mais sommes confrontés à un gros problème de droit.
En effet, prendre le contrôle à distance d'un ordinateur sur lequel sont exploitées des données de santé implique rapidement de regarder les textes relatifs à l'hébergement de données de santé.
Très vite (pour en avoir parlé il y a quelques jours avec des gens spécialisés sur cette question), il apparaît que le poste de travail de notre client doit être "hébergeur de données de santé".
Et là, franchement, c'est surréaliste !
Contourner ce point de droit et intégrer à Vega un mécanisme de contrôle à distance, c'est rouler à 200 km/h en plein Paris, avec un gyrophare et un sourire béat sur les lèvres...
La prise de contrôle à distance est très pratiquée par certains éditeurs de la santé, mais les risques encourus commencent à être sévères. Donc, la discrétion s'impose de plus en plus.
Merci les associations de patients et les politiciens qui se sont impliqués dans la sécurité des données médicales : ils sont en train de verrouiller le truc d'une façon que nos amis moscovites n'auraient pas reniée...
